A cinq heures d'avion de Paris, Helsinki est la porte d'entrée naturelle de la Finlande. La capitale finlandaise, première bonne surprise d'un voyage dans ce pays d'Europe septentriennale, apparait fort éloignée de l'image sombre et austère renvoyée par les films du grand réalisateur finlandais Aki Kaurismäki.
Elle surprend au contraire par ses beaux monuments lumineux tel sa cathédrale luthérienne et son musée d'art moderne (Kiasma), son port actif, sa place du marché animée, l'atmosphère vivante et chaleureuse de l'Esplanade dès que l'été pointe son nez.
Les Français en quête de nature (pour la plupart) s'attardent peu à Helsinki.
Elle surprend au contraire par ses beaux monuments lumineux tel sa cathédrale luthérienne et son musée d'art moderne (Kiasma), son port actif, sa place du marché animée, l'atmosphère vivante et chaleureuse de l'Esplanade dès que l'été pointe son nez.
Les Français en quête de nature (pour la plupart) s'attardent peu à Helsinki.
La Carélie, une région marquée par ses particulismes culturels

Helsinki
Vaste pays peu peuplé, point de rencontre entre l'Est et l'Ouest, la Finlande séduit d'abord les amoureux des grands espaces. Plus des deux tiers (70%) de son territoire est composé de forêts.
Les étendues de bouleaux le disputent aux innombrables lacs constituant près de 20% de sa surface (la plupart situées dans sa partie sud) : la Finlande est d'ailleurs surnommée «le pays des mille lacs», étonnant euphémisme quand on sait qu'elle en compte plus exactement 190.000 ! Elle possède aussi 4 500 kilomètres de bande cotière, parfois bordée par d'agréables villes pittoresques telles Turku et Rauma dans le sud-ouest du pays.
Une région de l'intérieur souhaite aussi mieux se faire connaître des Français, la Carélie du Nord, la plus à l'est de l'Europe ; sa frontière avec la Russie s'étend sur 300 kilomètres. Ce territoire est connu pour sa nature sauvage et ses lacs, sa culture originale influencée par la foi orthodoxe, l'architecture de ses vieilles maisons et l'hospitalité de ses habitants. La Carélie abrite notamment le superbe parc naturel de Koli.
Les étendues de bouleaux le disputent aux innombrables lacs constituant près de 20% de sa surface (la plupart situées dans sa partie sud) : la Finlande est d'ailleurs surnommée «le pays des mille lacs», étonnant euphémisme quand on sait qu'elle en compte plus exactement 190.000 ! Elle possède aussi 4 500 kilomètres de bande cotière, parfois bordée par d'agréables villes pittoresques telles Turku et Rauma dans le sud-ouest du pays.
Une région de l'intérieur souhaite aussi mieux se faire connaître des Français, la Carélie du Nord, la plus à l'est de l'Europe ; sa frontière avec la Russie s'étend sur 300 kilomètres. Ce territoire est connu pour sa nature sauvage et ses lacs, sa culture originale influencée par la foi orthodoxe, l'architecture de ses vieilles maisons et l'hospitalité de ses habitants. La Carélie abrite notamment le superbe parc naturel de Koli.
Nuitées des Français en hause de 4% en 2006

Quid aujourd'hui de la destination Finlande sur le marché hexagonal ? «Elle a enregistré 230.000 nuitées de Français en 2006, soit une hausse de 4%. La progression est constante depuis plusieurs années. Les Français se répartissent de manière équilibrée entre l'hiver et l'été. Les visites se concentrent sur Helsinki notamment pour les voyageurs d'affaires, et en hiver sur la Laponie pour les touristes», indique Anna Molander-Bry, chargée de Communication à l'Office National du Tourisme de Finlande à Paris.
Les Français plébiscitent donc la Laponie, ce vaste territoire situé au-delà du cercle polaire. Au regard de la production des voyagistes, on peut même noter l'existence de deux productions phare sur la destination Europe du Nord, la Laponie finlandaise en hiver et la Norvège l'été.
Les Français plébiscitent donc la Laponie, ce vaste territoire situé au-delà du cercle polaire. Au regard de la production des voyagistes, on peut même noter l'existence de deux productions phare sur la destination Europe du Nord, la Laponie finlandaise en hiver et la Norvège l'été.
Vols spéciaux sur Rovaniemi, Ivalo et Kittila en hiver

«C'est vrai que la Finlande est d'abord une destination d'hiver, période pendant laquelle nous affrétons des vols entre Paris et Ivalo. En été, l'idéal est plutôt de louer une voiture. Nos clients peuvent ainsi opter pour un autotour avec hébergement pré-établi («Visages de Finlande») ou tout simplement sélectionner des hôtels à la carte», explique Cathy Mazars, chef de produit chez Bennett Voyages, l'un des principaux spécialistes de l'Europe du Nord.
Même constat chez Scanditours. «Nous éditons ainsi cet hiver une brochure de 90 pages sur la Laponie finlandaise, opérons deux vols par semaine sur Rovaniemi et un vol hebdomadaire sur Kittila, souligne Catherine Lesseur, chef de produit chez cet autre spécialiste des pays du Nord, filiale du groupe Kuoni.
Même constat chez Scanditours. «Nous éditons ainsi cet hiver une brochure de 90 pages sur la Laponie finlandaise, opérons deux vols par semaine sur Rovaniemi et un vol hebdomadaire sur Kittila, souligne Catherine Lesseur, chef de produit chez cet autre spécialiste des pays du Nord, filiale du groupe Kuoni.
Autotours dans la région des lacs et en Carélie

Motoneige en Laponie
«Cela ne nous empêche pas de porter aussi nos efforts sur la Finlande en été. Nous avons lancé cette saison un circuit baptisé Héritage de Carélie, au départ de Helsinki, permettant de découvrir la Carélie côtés finlandais et russe. Nous vendons plutôt des autotours : nous en avons trois en brochure cet été, l'un sur la Laponie, un autre sur les Mille lacs, un troisième sur la Carélie», poursuit Catherine Lesseur.
Un a priori tend par ailleurs à s'estomper à propos de la Finlande, le prix du voyage. Les Français sur place reconnaissent que la vie n'y est pas plus chère qu'à Paris. Entre la France et Helsinki, la concurrence joue par ailleurs à plein entre Finnair d'un côté, SAS et sa filiale low-cost Blue 1 de l'autre. Le tourisme finlandais, aucun doute, a de beaux jours devant lui.
Un a priori tend par ailleurs à s'estomper à propos de la Finlande, le prix du voyage. Les Français sur place reconnaissent que la vie n'y est pas plus chère qu'à Paris. Entre la France et Helsinki, la concurrence joue par ailleurs à plein entre Finnair d'un côté, SAS et sa filiale low-cost Blue 1 de l'autre. Le tourisme finlandais, aucun doute, a de beaux jours devant lui.