Carole Poillerat (GBTA), Yanik Hoyles (Iata), Alexandre Jorre (Amadeus) et Sébastien Marchon (American Express). ©GBTA
« Les compagnies aériennes avaient une bonne technologie…il y a trente ans », commence Yanik Hoyles, directeur du programme NDC de l'Association du transport aérien international (IATA).
« Depuis elle a peu évolué par rapport aux sites internet », poursuit-il.
Assis à côté d’Alexandre Jorre, directeur marketing chez Amadeus, Yanik Hoyles pose ainsi le décor lors de la table ronde de la Global Business Travel Association (GBTA).
L’arrivée de la norme NDC doit venir rénover un système qu’il qualifiera plus tard de « vieille plomberie ».
« Depuis elle a peu évolué par rapport aux sites internet », poursuit-il.
Assis à côté d’Alexandre Jorre, directeur marketing chez Amadeus, Yanik Hoyles pose ainsi le décor lors de la table ronde de la Global Business Travel Association (GBTA).
L’arrivée de la norme NDC doit venir rénover un système qu’il qualifiera plus tard de « vieille plomberie ».
La personnalisation à la portée des agents de voyages
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« La NDC va permettre la différenciation des compagnies ; elles vont pouvoir mettre en avant leurs services, à l’image de ce qu’elles font déjà sur leurs propres sites », explique très clairement Yanik Hoyles.
« C’est comme un adaptateur, permettant à toutes les compagnies de mettre à portée de la distribution indirecte toute leur offre. »
La NDC représente une opportunité capitale pour les compagnies et les agents de voyages : vendre plus de services additionnels.
Réserver un chauffeur pour faciliter le door-to-door, du champagne pendant le vol…
Avec la NDC, exit la (trop) simple comparaison des horaires et des prix des GDS, place à un contenu riche en adéquation avec les exigences de personnalisation de l’offre.
Aujourd’hui, ce sont les revenus additionnels qui font la différence. Ils devaient atteindre 40 milliards d'euros en 2014, soit une progression de 121% depuis 2010, indiquait une étude IdeaWorksCompany/CarTrawler.
La NDC sera donc un outil pour mettre en place des stratégies plus agressives de vente.
Alexandre Jorre, directeur marketing d'Amadeus, en profite pour rappeler : « Nous utilisons le langage XML avec les compagnies low-cost depuis 2007, avec EasyJet.
Nous avons une connectivité NDC avec United Airlines depuis août 2014, et nous menons une opération pilote avec Qatar Airways en ce moment.
Nous sommes les premier à le faire ».
« C’est comme un adaptateur, permettant à toutes les compagnies de mettre à portée de la distribution indirecte toute leur offre. »
La NDC représente une opportunité capitale pour les compagnies et les agents de voyages : vendre plus de services additionnels.
Réserver un chauffeur pour faciliter le door-to-door, du champagne pendant le vol…
Avec la NDC, exit la (trop) simple comparaison des horaires et des prix des GDS, place à un contenu riche en adéquation avec les exigences de personnalisation de l’offre.
Aujourd’hui, ce sont les revenus additionnels qui font la différence. Ils devaient atteindre 40 milliards d'euros en 2014, soit une progression de 121% depuis 2010, indiquait une étude IdeaWorksCompany/CarTrawler.
La NDC sera donc un outil pour mettre en place des stratégies plus agressives de vente.
Alexandre Jorre, directeur marketing d'Amadeus, en profite pour rappeler : « Nous utilisons le langage XML avec les compagnies low-cost depuis 2007, avec EasyJet.
Nous avons une connectivité NDC avec United Airlines depuis août 2014, et nous menons une opération pilote avec Qatar Airways en ce moment.
Nous sommes les premier à le faire ».
Un premier bilan sera possible en 2017
Affirmant que le but n’est pas de promouvoir la vente directe, le directeur marketing d’Amadeus explique qu’à long terme, ce modèle devra s’étendre aux autres domaines du voyage. « Nous aurons la volonté d’interconnecter les différentes plateformes pour offrir au consommateur l’offre la plus pertinente possible. »
Quelques questions restent en suspens pour l'instant.
Car, pour le voyage d'affaires, l'encadrement de la politique voyages des entreprises et la réconciliation des dépenses risque d'être plus compliquée à faire. Est-ce que les SBT vont donc l'intégrer ?
La personnalisation amènera-t-elle un manque de transparence sur le marché ?
Et surtout, quel en sera le coût ? Et qui supportera l'investissement?
Pour l’instant 24 compagnies testent la norme créée en 2012.
« Ce qui fera la différence, c’est la manière dont les compagnies vont utiliser la norme car elle permet aux compagnies de définir leur propre stratégie commerciale. L’outil est neutre, NDC est un instrument technique, les compagnies en font ce qu'elles veulent », prévient directeur du programme NDC chez IATA.
« Nous aurons plus de visibilité sur l'utilisation de cette norme de distribution d’ici 2017. »
Quelques questions restent en suspens pour l'instant.
Car, pour le voyage d'affaires, l'encadrement de la politique voyages des entreprises et la réconciliation des dépenses risque d'être plus compliquée à faire. Est-ce que les SBT vont donc l'intégrer ?
La personnalisation amènera-t-elle un manque de transparence sur le marché ?
Et surtout, quel en sera le coût ? Et qui supportera l'investissement?
Pour l’instant 24 compagnies testent la norme créée en 2012.
« Ce qui fera la différence, c’est la manière dont les compagnies vont utiliser la norme car elle permet aux compagnies de définir leur propre stratégie commerciale. L’outil est neutre, NDC est un instrument technique, les compagnies en font ce qu'elles veulent », prévient directeur du programme NDC chez IATA.
« Nous aurons plus de visibilité sur l'utilisation de cette norme de distribution d’ici 2017. »
Les compagnies aériennes qui testent la NDC (c) IATA