Jean-Michel Chantrel et son épouse
TourMaG.com - Quel est votre parcours professionnel. D’où vous est venue l’idée d’ouvrir une agence de voyages ?
Jean-Michel Chantrel : Jusqu’en 2008, j’étais ingénieur commercial dans un secteur sans rapport avec le tourisme.
Depuis l’An 2000, un projet me trottait dans la tête après avoir réalisé plusieurs safaris en Afrique : ouvrir une agence de voyages spécialisée dans cette activité, pour une clientèle haute contribution.
TMG.com - Votre seule intuition, fût-elle bonne, ne suffit pas pour réussir pareille aventure !
J-M C. : En effet. J’ai mené ma petite étude de marché. Je me suis vite rendu compte que les agences généralistes ne pouvaient pas répondre aux demandes pointues, par méconnaissance des pays et de leur faune.
La plupart des AGV ne savent pas faire la différence entre un guépard et un léopard ! Ce qui est pourtant un préalable quand on veut vendre du safari.
Et du côté des spécialistes, peu d’entre eux ont une agence sur rue. Moi, j’ai choisi cette option en m’installant dans le XVIe arrondissement de Paris, rue Jean Bologne, à deux pas des rues de Passy et de l’Annonciation, toutes deux très commerçantes.
Jean-Michel Chantrel : Jusqu’en 2008, j’étais ingénieur commercial dans un secteur sans rapport avec le tourisme.
Depuis l’An 2000, un projet me trottait dans la tête après avoir réalisé plusieurs safaris en Afrique : ouvrir une agence de voyages spécialisée dans cette activité, pour une clientèle haute contribution.
TMG.com - Votre seule intuition, fût-elle bonne, ne suffit pas pour réussir pareille aventure !
J-M C. : En effet. J’ai mené ma petite étude de marché. Je me suis vite rendu compte que les agences généralistes ne pouvaient pas répondre aux demandes pointues, par méconnaissance des pays et de leur faune.
La plupart des AGV ne savent pas faire la différence entre un guépard et un léopard ! Ce qui est pourtant un préalable quand on veut vendre du safari.
Et du côté des spécialistes, peu d’entre eux ont une agence sur rue. Moi, j’ai choisi cette option en m’installant dans le XVIe arrondissement de Paris, rue Jean Bologne, à deux pas des rues de Passy et de l’Annonciation, toutes deux très commerçantes.
"Les banques n'ouvrent même pas votre dossier"
TMG.com - Cette implantation dans un quartier chic de la capitale a un coût.
J-M C. : Cette ouverture d’agence correspond à 200.000 €. J’y ai investi l’indemnité de départ que j’ai négociée avec mon ancien employeur. Mais ça n’a pas été simple car cette somme ne suffisait pas.
Quand vous recherchez des prêts pour développer une activité dans le tourisme, les banques n’ouvrent même pas votre dossier. J’ai quand même fini par en trouver une pour m’accompagner.
TMG.com - Quelles prestations proposez-vous ?
J-M C. : Je fais bien évidemment du sur-mesure pour des individuels et des petits groupes constitués. J’assemble les prestations des 6 réceptifs avec lesquels je travaille dans les pays que je connais parfaitement pour m’y être rendu à maintes reprises : la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, le Kenya, le Malawi et la Zambie. Et je propose aussi des extensions balnéaires.
Je vais également monter des incentives, car le safari se prête à cette activité. L’observation des animaux se fait généralement tôt le matin et à la tombée de la nuit, ce qui laisse toute la journée pour organiser des séances de travail.
J-M C. : Cette ouverture d’agence correspond à 200.000 €. J’y ai investi l’indemnité de départ que j’ai négociée avec mon ancien employeur. Mais ça n’a pas été simple car cette somme ne suffisait pas.
Quand vous recherchez des prêts pour développer une activité dans le tourisme, les banques n’ouvrent même pas votre dossier. J’ai quand même fini par en trouver une pour m’accompagner.
TMG.com - Quelles prestations proposez-vous ?
J-M C. : Je fais bien évidemment du sur-mesure pour des individuels et des petits groupes constitués. J’assemble les prestations des 6 réceptifs avec lesquels je travaille dans les pays que je connais parfaitement pour m’y être rendu à maintes reprises : la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, le Kenya, le Malawi et la Zambie. Et je propose aussi des extensions balnéaires.
Je vais également monter des incentives, car le safari se prête à cette activité. L’observation des animaux se fait généralement tôt le matin et à la tombée de la nuit, ce qui laisse toute la journée pour organiser des séances de travail.
"Je vais me déplacer chez mes clients"
Une agence chaleureuse qui donne envie d'y entrer
TMG.com - Et comment vous faites-vous connaître ?
J-M C. : Il est clair que je ne vais pas attendre les clients, même si les gens entrent spontanément dans l’agence (j’ai déjà édité une dizaine de devis depuis le 11 mars, date d’ouverture de la boutique).
J’ai passé une publicité dans le journal municipal du XVIe arrondissement, me suis fait connaître auprès des commerçants du quartier (invités à un cocktail d’inauguration le 30 mars), et je m’apprête à diffuser par La Poste un mailing à 3.000 professions libérales (médecins, avocats…) qui résident dans l’arrondissement ou à proximité. Je n’hésiterai pas à me déplacer chez eux pour leur présenter ma production.
Par ailleurs, notre agence est ouverte le dimanche matin car l’activité est importante dans le quartier. La rue de l’Annonciation abrite un marché très couru et nous sommes localisés en face de l’église Notre Dame de Grâce de Passy qui attire beaucoup de fidèles.
Sous peu, mon site Internet sera 100% opérationnel : www.safarisokavango.com.
TMG.com - Quel objectif vous fixez-vous à court terme ?
J-M C. : À partir d’avril, j’espère vendre 1 voyage par semaine (pour deux personnes), pour un panier moyen de 6.000 à 7.000 € le pax.
Pour le moment, je travaille avec mon épouse. Mais j’envisage de recruter un collaborateur d’ici un an.
J-M C. : Il est clair que je ne vais pas attendre les clients, même si les gens entrent spontanément dans l’agence (j’ai déjà édité une dizaine de devis depuis le 11 mars, date d’ouverture de la boutique).
J’ai passé une publicité dans le journal municipal du XVIe arrondissement, me suis fait connaître auprès des commerçants du quartier (invités à un cocktail d’inauguration le 30 mars), et je m’apprête à diffuser par La Poste un mailing à 3.000 professions libérales (médecins, avocats…) qui résident dans l’arrondissement ou à proximité. Je n’hésiterai pas à me déplacer chez eux pour leur présenter ma production.
Par ailleurs, notre agence est ouverte le dimanche matin car l’activité est importante dans le quartier. La rue de l’Annonciation abrite un marché très couru et nous sommes localisés en face de l’église Notre Dame de Grâce de Passy qui attire beaucoup de fidèles.
Sous peu, mon site Internet sera 100% opérationnel : www.safarisokavango.com.
TMG.com - Quel objectif vous fixez-vous à court terme ?
J-M C. : À partir d’avril, j’espère vendre 1 voyage par semaine (pour deux personnes), pour un panier moyen de 6.000 à 7.000 € le pax.
Pour le moment, je travaille avec mon épouse. Mais j’envisage de recruter un collaborateur d’ici un an.
"Ma boutique est une invitation au voyage"
TMG.com - Quels sont vos atouts ?
J-M C. : Pour vendre du safari de luxe, il faut d’abord maîtriser les hébergements. Nous avons séjourné et testé tous les lodges que nous proposons à nos clients.
Il faut aussi connaître la faune et les spécificités de chaque réserve. Cela fait maintenant 10 ans que je m’y emploie.
Et puis, je pense que l’agencement de notre boutique est une invitation aux voyages, aux safaris et aux grands espaces africains.
Nous ne recevons pas nos clients devant un ordinateur (même si nous disposons de postes de travail), mais plutôt dans un vrai salon, dans de confortables canapés, autour d’une tasse de thé ou de café.
TMG.com - Vous bénéficiez d’une enseigne formidable : Safaris Okavango, qui fait référence à la fameuse émission de Nicolas Hulot "Opération Okavango" (ancêtre de "Ushuaïa").
J-M C. : Curieusement ce nom de marque n’était pas déposé. Je pense qu’à terme il facilitera la commercialisation de nos prestations et notre référencement sur Internet.
J-M C. : Pour vendre du safari de luxe, il faut d’abord maîtriser les hébergements. Nous avons séjourné et testé tous les lodges que nous proposons à nos clients.
Il faut aussi connaître la faune et les spécificités de chaque réserve. Cela fait maintenant 10 ans que je m’y emploie.
Et puis, je pense que l’agencement de notre boutique est une invitation aux voyages, aux safaris et aux grands espaces africains.
Nous ne recevons pas nos clients devant un ordinateur (même si nous disposons de postes de travail), mais plutôt dans un vrai salon, dans de confortables canapés, autour d’une tasse de thé ou de café.
TMG.com - Vous bénéficiez d’une enseigne formidable : Safaris Okavango, qui fait référence à la fameuse émission de Nicolas Hulot "Opération Okavango" (ancêtre de "Ushuaïa").
J-M C. : Curieusement ce nom de marque n’était pas déposé. Je pense qu’à terme il facilitera la commercialisation de nos prestations et notre référencement sur Internet.
Un agencement spacieux où le client se sent chez lui
Lire (ou relire) d'autres portraits d’AGV :
• D. Munin : "30 à 40% des AGV traditionnelles vont disparaître".
• N. Poncelet : "AS Voyages, un ratage complet sur le plan marketing".
• Ch. Lelanchon : ''Un client ne rentre jamais par hasard dans une agence''.
• F. Faivre-Calvinho : "Nos agents doivent être de plus en plus réactifs".
• D. Munin : "30 à 40% des AGV traditionnelles vont disparaître".
• N. Poncelet : "AS Voyages, un ratage complet sur le plan marketing".
• Ch. Lelanchon : ''Un client ne rentre jamais par hasard dans une agence''.
• F. Faivre-Calvinho : "Nos agents doivent être de plus en plus réactifs".