''C’est un petit marché de 225 000 habitants où l’on n’a pas le droit à l’erreur. Une mauvaise réputation colle à la peau et la chute peut être rapide."/photo DR
TourMag.com : Comment avez-vous débuté dans le tourisme ?
Didier Bonnecase : J’ai une formation commerciale et je travaillais auparavant dans la vente de produits industriels dérivés du pétrole. En parallèle, j’étais bien entendu passionné par les voyages et j’organisais déjà les déplacements de mes amis.
Un jour j’ai répondu à une petite annonce pour travailler comme agent de voyage. J’ai été embauché même si je n’avais aucune d’expérience dans le secteur.
En revanche, je connaissais très bien de nombreuses destinations. J’ai ensuite suivi une formation Amadeus minimum et continué à apprendre sur le tas.
TourMag.com : Pourquoi le concept de Désirs 2 Rêves vous a-t-il séduit ?
Didier Bonnecase : Je connaissais déjà Christine Laborde-Turon avec qui j’avais travaillé pendant neuf ans.
Lorsque j’ai quitté mon ancienne agence, je suis allé directement la voir, il y a maintenant deux ans et demi. Cette formule de conseiller voyage me convient parfaitement.
Nous sommes très mobiles et à l’écoute de nos clients. Certains viennent dans mon bureau à Cayenne, mais je me déplace très souvent pour les rencontrer.
J’ai d’ailleurs toujours travaillé de cette façon et je me sens très proche de mes clients, qui deviennent souvent des amis.
Didier Bonnecase : J’ai une formation commerciale et je travaillais auparavant dans la vente de produits industriels dérivés du pétrole. En parallèle, j’étais bien entendu passionné par les voyages et j’organisais déjà les déplacements de mes amis.
Un jour j’ai répondu à une petite annonce pour travailler comme agent de voyage. J’ai été embauché même si je n’avais aucune d’expérience dans le secteur.
En revanche, je connaissais très bien de nombreuses destinations. J’ai ensuite suivi une formation Amadeus minimum et continué à apprendre sur le tas.
TourMag.com : Pourquoi le concept de Désirs 2 Rêves vous a-t-il séduit ?
Didier Bonnecase : Je connaissais déjà Christine Laborde-Turon avec qui j’avais travaillé pendant neuf ans.
Lorsque j’ai quitté mon ancienne agence, je suis allé directement la voir, il y a maintenant deux ans et demi. Cette formule de conseiller voyage me convient parfaitement.
Nous sommes très mobiles et à l’écoute de nos clients. Certains viennent dans mon bureau à Cayenne, mais je me déplace très souvent pour les rencontrer.
J’ai d’ailleurs toujours travaillé de cette façon et je me sens très proche de mes clients, qui deviennent souvent des amis.
Une activité assurée par l'aérien
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TourMag.com : Justement quel est le profil votre clientèle ?
Didier Bonnecase : Je travaille avec tout le monde, des expatriés locaux, des entreprises, je touche toutes les catégories de population. Tous mes clients me sont recommandés par le bouche à oreille.
C’est un petit marché de 225 000 habitants où l’on n’a pas le droit à l’erreur. Une mauvaise réputation colle à la peau et la chute peut être rapide. Moi j’ai de la chance, tout le monde me connaît et mon nom inspire confiance. Je ne viens pas de débarquer sur le marché, je vis ici depuis mon enfance.
TourMag.com : Quels sont les produits les mieux vendus ?
Didier Bonnecase : Les croisières dans les Caraïbes sont très appréciées car en all inclusive et abordables. Les Antilles sont également un must car moins chères que Paris. Le panier moyen de mes séjours tourne autour de 2000 euros, car les vols ne sont pas donnés depuis la Guyane.
Je ne fais pas d’incoming car les autres agences locales le font très bien. De toute façon, je n’aurai pas le temps de m’en occuper.
Didier Bonnecase : Je travaille avec tout le monde, des expatriés locaux, des entreprises, je touche toutes les catégories de population. Tous mes clients me sont recommandés par le bouche à oreille.
C’est un petit marché de 225 000 habitants où l’on n’a pas le droit à l’erreur. Une mauvaise réputation colle à la peau et la chute peut être rapide. Moi j’ai de la chance, tout le monde me connaît et mon nom inspire confiance. Je ne viens pas de débarquer sur le marché, je vis ici depuis mon enfance.
TourMag.com : Quels sont les produits les mieux vendus ?
Didier Bonnecase : Les croisières dans les Caraïbes sont très appréciées car en all inclusive et abordables. Les Antilles sont également un must car moins chères que Paris. Le panier moyen de mes séjours tourne autour de 2000 euros, car les vols ne sont pas donnés depuis la Guyane.
Je ne fais pas d’incoming car les autres agences locales le font très bien. De toute façon, je n’aurai pas le temps de m’en occuper.
Pas de crise en vue
TourMag.com : Comment se porte votre activité ?
Didier Bonnecase : Pour ce qui est du chiffre d’affaires et du nombre de clients, il faudra voir avec le siège car je ne les connais pas !
Je n’ai pas de pression et je rempli mes objectifs. Ce qui est sûr, c’est que mon activité cartonne car en Guyane, le volume d’affaires est assuré par les billets d’avion.
C'est un moyen de transport obligatoire que ce soit pour les vacances, pour travailler ou pour voir sa famille. Je ne ressens pas la crise, même si je pense progresser moins vite, peut-être de 15% au lieu de 20%.
Depuis janvier, je n’arrête pas de vendre. Les clients se sont lâchés et en quelques jours j’ai quasiment fait mon chiffre du mois. Je m’inquiétais pour 2012, mais au vu des premiers éléments, soit nous assistons au dernier rebond avant la chute, soit nous sommes bien partis pour l'année.
TourMag.com : Comment expliquez vous cette bonne conjoncture ?
Didier Bonnecase : La Guyane est un marché très dynamique, il n’y a pas la morosité antillaise, pas de concurrence sauvage qui casse les prix.
C’est un marché ouvert où il y a de l’avenir avec un énorme potentiel. De plus, les investisseurs européens peuvent facilement s’installer car c’est très sécurisé. Enfin la démographie y est galopante et la population grossit très vite.
De plus comme je l’ai déjà précisé, les habitants sont des ultra-marins qui voyagent beaucoup et n’ont pas d’autres alternatives que l’avion.
C’est pour cela qu'on trouve beaucoup d’agences sur place. Havas possède une licence pour 6 ou 8 points de vente. Il existe aussi des agences Thomas Cook et Afat, ainsi que quelques indépendants qui sont plutôt des amis que des concurrents.
Didier Bonnecase : Pour ce qui est du chiffre d’affaires et du nombre de clients, il faudra voir avec le siège car je ne les connais pas !
Je n’ai pas de pression et je rempli mes objectifs. Ce qui est sûr, c’est que mon activité cartonne car en Guyane, le volume d’affaires est assuré par les billets d’avion.
C'est un moyen de transport obligatoire que ce soit pour les vacances, pour travailler ou pour voir sa famille. Je ne ressens pas la crise, même si je pense progresser moins vite, peut-être de 15% au lieu de 20%.
Depuis janvier, je n’arrête pas de vendre. Les clients se sont lâchés et en quelques jours j’ai quasiment fait mon chiffre du mois. Je m’inquiétais pour 2012, mais au vu des premiers éléments, soit nous assistons au dernier rebond avant la chute, soit nous sommes bien partis pour l'année.
TourMag.com : Comment expliquez vous cette bonne conjoncture ?
Didier Bonnecase : La Guyane est un marché très dynamique, il n’y a pas la morosité antillaise, pas de concurrence sauvage qui casse les prix.
C’est un marché ouvert où il y a de l’avenir avec un énorme potentiel. De plus, les investisseurs européens peuvent facilement s’installer car c’est très sécurisé. Enfin la démographie y est galopante et la population grossit très vite.
De plus comme je l’ai déjà précisé, les habitants sont des ultra-marins qui voyagent beaucoup et n’ont pas d’autres alternatives que l’avion.
C’est pour cela qu'on trouve beaucoup d’agences sur place. Havas possède une licence pour 6 ou 8 points de vente. Il existe aussi des agences Thomas Cook et Afat, ainsi que quelques indépendants qui sont plutôt des amis que des concurrents.
Une embauche prévue
TourMag.com : Suivez vous l’actualité de la profession, appartenez-vous à un réseau ?
Didier Bonnecase : J’étais autrefois chez Manor, et je suis membre aujourd’hui d’AS Voyages. Ce réseau me plait bien, notamment grâce à son moteur de recherche et d’assistance. Je suis également adhérent au SNAV et je lis ses actualités quand j’ai le temps.
TourMag.com : Avez-vous des stagiaires ?
Didier Bonnecase : Pour la première fois, je vais chercher un jeune en BTS tourisme à partir de Pâques ou pour l’été, ma période de rush.
Comme l’activité est bonne, je compte également embaucher une personne cette année. Il faudra qu’elle soit aussi motivée et disponible que moi. Peut-être que mon futur stagiaire fera l’affaire ?
Didier Bonnecase : J’étais autrefois chez Manor, et je suis membre aujourd’hui d’AS Voyages. Ce réseau me plait bien, notamment grâce à son moteur de recherche et d’assistance. Je suis également adhérent au SNAV et je lis ses actualités quand j’ai le temps.
TourMag.com : Avez-vous des stagiaires ?
Didier Bonnecase : Pour la première fois, je vais chercher un jeune en BTS tourisme à partir de Pâques ou pour l’été, ma période de rush.
Comme l’activité est bonne, je compte également embaucher une personne cette année. Il faudra qu’elle soit aussi motivée et disponible que moi. Peut-être que mon futur stagiaire fera l’affaire ?