Cirque de Mafate - DR Anaïs Borios
C’était le but de cette convention qui a étroitement associe deux SNAV régionaux (Ile-de-France et Réunion) au Conseil Régional et à l'IRT de la Réunion.
«Nous sommes une terre de métissage.
Nous avons appris à vivre ensemble comme rarement à travers le monde, à nous comprendre, à nous connaître, à partager nos cultures » a déclaré Didier Robert, président du Conseil Régional lors de l’ouverture de la Convention.
C’est le message fort de la Réunion d’aujourd’hui qui tient à ajouter cette harmonie des rapports humains aux arguments traditionnels d'un tourisme « nature » porté sur la découverte et les activités sportives.
«Nous sommes une terre de métissage.
Nous avons appris à vivre ensemble comme rarement à travers le monde, à nous comprendre, à nous connaître, à partager nos cultures » a déclaré Didier Robert, président du Conseil Régional lors de l’ouverture de la Convention.
C’est le message fort de la Réunion d’aujourd’hui qui tient à ajouter cette harmonie des rapports humains aux arguments traditionnels d'un tourisme « nature » porté sur la découverte et les activités sportives.
La Réunion bouscule les clichés habituels des îles tropicales.
Plage Saint-Pierre - DR Anaïs Borios
Autres articles
-
L'industrie aéronautique veut davantage de femmes pour ses métiers techniques
-
Save the Date : le 1er voyage du MemberShipClub TourMaG à La Réunion, l’île intense
-
La Réunion : fin de l’état d’urgence sanitaire au 15 octobre 2021
-
Air Austral : reprise des vols entre La Réunion et Maurice
-
Lancement vol Marseille - Réunion - Mayotte... et Corsair en embuscade pour d'autres opportunités
Au cœur de l’Océan Indien la Réunion paraît imprenable avec ses hautes falaises de basalte et ses roches qui l’enserrent.
Impression fausse. « Du battant des vagues au sommet des montagnes » comme se l’appropriaient les premiers colons, l'île volcan aux reliefs tourmentés offre des paysages grandioses et bouscule les clichés habituels des îles tropicales.
L’île est presque ronde. Une route nationale en fait le tour sur 240 kilomètres.
Sur son flanc ouest, à partir de Saint-Gilles les Bains, c’est la côte « savane » aux plages de sable blanc bordées de cocotiers et de filaos qui, protégées par une barrière de corail longue d‘une vingtaine de kilomètres, invitent au farniente.
Au-delà le récif cède place aux très grands fonds et aux courants marins où les baleines viennent mettre bas durant l’hiver austral.
Impression fausse. « Du battant des vagues au sommet des montagnes » comme se l’appropriaient les premiers colons, l'île volcan aux reliefs tourmentés offre des paysages grandioses et bouscule les clichés habituels des îles tropicales.
L’île est presque ronde. Une route nationale en fait le tour sur 240 kilomètres.
Sur son flanc ouest, à partir de Saint-Gilles les Bains, c’est la côte « savane » aux plages de sable blanc bordées de cocotiers et de filaos qui, protégées par une barrière de corail longue d‘une vingtaine de kilomètres, invitent au farniente.
Au-delà le récif cède place aux très grands fonds et aux courants marins où les baleines viennent mettre bas durant l’hiver austral.
Cirques, Pitons et Remparts, bien mondial de l’Humanité depuis août 2010
Mais c’est surtout vers ses « Hauts » montagneux puis vers les profondeurs de ses trois cirques gigantesques aux parois abruptes que la Réunion attire ses visiteurs.
Ils s’appellent Mafate, Cilaos, Salazie. Avec les pitons et les remparts de l’île, ils devenaient bien mondial de l’Humanité en août 2010.
Disposés au cœur de l’île comme les trois feuilles d’un trèfle, les cirques entourent le Piton des Neiges point culminant de l’île (3 069 mètres) un volcan aujourd’hui éteint.
L’autre, le Piton de la Fournaise, gronde encore. Il est même considéré comme l’un des volcans les plus actifs et les moins agressifs du monde.
Il est le point d’orgue d’un univers envoûtant fait de forêts humides primaires aux verts intenses piquetés de fleurs multicolores, de cascades vertigineuses, de hautes plaines, d’un sud sauvage.
Ils s’appellent Mafate, Cilaos, Salazie. Avec les pitons et les remparts de l’île, ils devenaient bien mondial de l’Humanité en août 2010.
Disposés au cœur de l’île comme les trois feuilles d’un trèfle, les cirques entourent le Piton des Neiges point culminant de l’île (3 069 mètres) un volcan aujourd’hui éteint.
L’autre, le Piton de la Fournaise, gronde encore. Il est même considéré comme l’un des volcans les plus actifs et les moins agressifs du monde.
Il est le point d’orgue d’un univers envoûtant fait de forêts humides primaires aux verts intenses piquetés de fleurs multicolores, de cascades vertigineuses, de hautes plaines, d’un sud sauvage.
On ne se perd jamais à la Réunion
Piton de la Fournaise - DR Anaïs Borios
A pied, à cheval, à VTT, en parapente, de canyons en escalades, d’eaux vives en eaux profondes, la Réunion offre une variété infinie de découvertes.
Les hauts-lieux touristiques de l’île sont facilement accessibles en une journée des stations balnéaires. Quant au réseau routier, il est bien entretenu et on ne peut s’y perdre : trois types de routes se distinguent.
La « côtière » qui longe la côte et fait le tour de l’île. Une seule route traverse totalement l’île d’est en ouest, de Saint-Benoît à Saint-Pierre.
Pour le reste il s’agit de petites routes tortueuses qui sillonnent les versants montagneux jusqu’aux cirques et se terminent toujours en cul de sac.
Au volant d'une voiture on ne se perd jamais à la Réunion : il suffit d’emprunter une route qui descend pour se retrouver, après de nombreux virages, sur la « côtière » et découvrir que la Réunion honore comme personne les saints du calendrier.
Les hauts-lieux touristiques de l’île sont facilement accessibles en une journée des stations balnéaires. Quant au réseau routier, il est bien entretenu et on ne peut s’y perdre : trois types de routes se distinguent.
La « côtière » qui longe la côte et fait le tour de l’île. Une seule route traverse totalement l’île d’est en ouest, de Saint-Benoît à Saint-Pierre.
Pour le reste il s’agit de petites routes tortueuses qui sillonnent les versants montagneux jusqu’aux cirques et se terminent toujours en cul de sac.
Au volant d'une voiture on ne se perd jamais à la Réunion : il suffit d’emprunter une route qui descend pour se retrouver, après de nombreux virages, sur la « côtière » et découvrir que la Réunion honore comme personne les saints du calendrier.
Toutes les villes, les villages, lieux-dits, bourgades qui se succèdent, pieds dans l’océan, s’en inspirent : Saint-André, Saint-Philippe, Saint Joseph, Saint-Pierre, Saint-Louis, Saint-Gilles, Saint-Paul, Saint-Denis…
Les premiers colons avaient, dit-on, coutume de donner au site abordé le nom du saint du jour. Près de quatre siècles après l’arrivée de ses premiers occupants la Réunion porte bien son nom. Il y eut les Français puis les Portugais, les Indiens, les Chinois…
Tous ont apporté leurs traditions et leur culture.
Les fêtes religieuses sont chrétienne, musulmane, taoïste ou bouddhique. Vous avez dit métissage ?
Les premiers colons avaient, dit-on, coutume de donner au site abordé le nom du saint du jour. Près de quatre siècles après l’arrivée de ses premiers occupants la Réunion porte bien son nom. Il y eut les Français puis les Portugais, les Indiens, les Chinois…
Tous ont apporté leurs traditions et leur culture.
Les fêtes religieuses sont chrétienne, musulmane, taoïste ou bouddhique. Vous avez dit métissage ?
24 % du marché de l’Océan Indien
Sans avoir tout à fait retrouvé les chiffres d’avant la crise sanitaire de 2006, le trafic réunionnais progresse doucement. En 2010, l’île a accueilli 420 000 touristes.
L’offre hôtelière se compose de 55 hôtels classés aux normes françaises. Répartis sur l’ensemble de l’île, ils représentent une capacité de près de 4 500 lits.
En 2010, le tourisme d'affinité a marqué le pas au profit du tourisme d’agrément : avec 221 000 nuitées l'hébergement marchand augmentait en effet de 9 % alors que l'hébergement non marchand diminuait de 9 %.
Cette croissance du nombre de nuitées dans l'hôtellerie est régulière depuis septembre 2010.
Le premier marché reste, de loin, la Métropole avec un chiffre stable de 82,4 % (+ 0,6 % en 2010) du trafic global alors que l’Europe avec la Suisse qui ne représentaient que 5,1 % étaient en augmentation 9 %.
La part de marché de la Réunion au vu des autres îles de l’Océan Indien est de 24 %. Celle de l’île Maurice est de 52 %, des Seychelles de 10 % et de Madagascar, de 11 %. 25 % des touristes profitent de leur séjour à la Réunion pour se rendre dans une autre île.
L’offre hôtelière se compose de 55 hôtels classés aux normes françaises. Répartis sur l’ensemble de l’île, ils représentent une capacité de près de 4 500 lits.
En 2010, le tourisme d'affinité a marqué le pas au profit du tourisme d’agrément : avec 221 000 nuitées l'hébergement marchand augmentait en effet de 9 % alors que l'hébergement non marchand diminuait de 9 %.
Cette croissance du nombre de nuitées dans l'hôtellerie est régulière depuis septembre 2010.
Le premier marché reste, de loin, la Métropole avec un chiffre stable de 82,4 % (+ 0,6 % en 2010) du trafic global alors que l’Europe avec la Suisse qui ne représentaient que 5,1 % étaient en augmentation 9 %.
La part de marché de la Réunion au vu des autres îles de l’Océan Indien est de 24 %. Celle de l’île Maurice est de 52 %, des Seychelles de 10 % et de Madagascar, de 11 %. 25 % des touristes profitent de leur séjour à la Réunion pour se rendre dans une autre île.