Ça passe ou ça casse !
Franck Terner ne l’exprime pas ainsi, mais c’est l’idée. Finies les discussions plus ou moins stériles, durant quinze jours, quasi jour et nuit.
C’est en effet en fin de semaine dernière que le SNPL et le SPAF, les deux syndicats de pilotes d’Air France, ont reçu le projet définitif d’accord, lequel selon Terner « permet la création de la Nouvelle Compagnie, filiale à 100% d'Air France.
Avec le projet Boost, Air France pourra reprendre l'offensive sur le long-courrier et défendre le réseau d'alimentation de son hub de Paris-Charles de Gaulle, avec des coûts moins élevés ».
Très objectivement, les pilotes s’en sortent particulièrement bien.
Ceci dans la mesure où la nouvelle compagnie ne sera pas « externalisée », qu’elle restera propriété d’Air France, avec des droits de trafic, des rémunérations et des avions Air France, dont le nombre sera limité…
Et la clôture du plan Transform, au grand avantage, une fois de plus, des pilotes…
Ces derniers ont jusqu’au 24 février 2017 pour donner leur aval à cet accord, afin de pouvoir lancer la nouvelle compagnie en moyen-courrier dès l’automne 2017 et le long-courrier à l’été 2018 !
Franck Terner ne l’exprime pas ainsi, mais c’est l’idée. Finies les discussions plus ou moins stériles, durant quinze jours, quasi jour et nuit.
C’est en effet en fin de semaine dernière que le SNPL et le SPAF, les deux syndicats de pilotes d’Air France, ont reçu le projet définitif d’accord, lequel selon Terner « permet la création de la Nouvelle Compagnie, filiale à 100% d'Air France.
Avec le projet Boost, Air France pourra reprendre l'offensive sur le long-courrier et défendre le réseau d'alimentation de son hub de Paris-Charles de Gaulle, avec des coûts moins élevés ».
Très objectivement, les pilotes s’en sortent particulièrement bien.
Ceci dans la mesure où la nouvelle compagnie ne sera pas « externalisée », qu’elle restera propriété d’Air France, avec des droits de trafic, des rémunérations et des avions Air France, dont le nombre sera limité…
Et la clôture du plan Transform, au grand avantage, une fois de plus, des pilotes…
Ces derniers ont jusqu’au 24 février 2017 pour donner leur aval à cet accord, afin de pouvoir lancer la nouvelle compagnie en moyen-courrier dès l’automne 2017 et le long-courrier à l’été 2018 !
Dominique Gobert et chien Charly
Bien évidemment, pour la direction d’Air France, il ne s’agit pas de « céder » aux exigences de ses pilotes.
Juste de leur faire comprendre qu’il est maintenant indispensable de passer à la vitesse supérieure en obtenant absolument une hausse de la productivité qui ne sera, quand même pas, à mon avis un effort considérable...
En effet, 1.5% d’économie, c’est quand même pas la mer à boire, même pour des seigneurs des airs !
D’autant qu’Air France garantit à ses pilotes une augmentation des effectifs, à raison de l'embauche de 200 pilotes par an et, histoire d’appâter les réticents, la promesse d’un « dispositif supplémentaire d’intéressement (profit sharing) pour tous les collaborateurs d’Air France, à condition que les résultats de l’entreprise « remontent ». Et ce, dès 2017 !
Oh, bien entendu et l’on pouvait s’y attendre, les syndicats de pilotes la trouvent saumâtre. En fait, ces seigneurs (saigneurs ?) considèrent que « les négociations n’étaient pas abouties » (sic) et que la proposition est « unilatérale » !
Ben oui, comme le disait je ne sais plus qui, « il faut savoir terminer une guerre », laquelle pourrait, en fin de parcours, finir sur une dissolution pure et simple de la compagnie !
Juste de leur faire comprendre qu’il est maintenant indispensable de passer à la vitesse supérieure en obtenant absolument une hausse de la productivité qui ne sera, quand même pas, à mon avis un effort considérable...
En effet, 1.5% d’économie, c’est quand même pas la mer à boire, même pour des seigneurs des airs !
D’autant qu’Air France garantit à ses pilotes une augmentation des effectifs, à raison de l'embauche de 200 pilotes par an et, histoire d’appâter les réticents, la promesse d’un « dispositif supplémentaire d’intéressement (profit sharing) pour tous les collaborateurs d’Air France, à condition que les résultats de l’entreprise « remontent ». Et ce, dès 2017 !
Oh, bien entendu et l’on pouvait s’y attendre, les syndicats de pilotes la trouvent saumâtre. En fait, ces seigneurs (saigneurs ?) considèrent que « les négociations n’étaient pas abouties » (sic) et que la proposition est « unilatérale » !
Ben oui, comme le disait je ne sais plus qui, « il faut savoir terminer une guerre », laquelle pourrait, en fin de parcours, finir sur une dissolution pure et simple de la compagnie !
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Et pourtant… Très objectivement, je ne crois pas à une réponse positive des syndicats de pilotes qui verraient ainsi le pouvoir de « direction de la compagnie enfin stoppé ».
Et là, je ne vois pas non plus ce que pourra proposer Janaillac, le président, si ce n’est des mesures pour le moins drastiques.
D’un autre côté, en pleine période électorale, les pilotes ont une chance certaine, dans la mesure où l'Etat ne voudra surement « faire de vagues » !
En revanche, les vrais cocus (ou dindons de la farce, cochez la bonne case), seront incontestablement les navigants commerciaux et, par ricochet, le reste des salariés d’Air France, lesquels subissent sans trop pouvoir s’exprimer.
Et pourtant, ce sont eux qui ont fait, depuis quelques années, le plus d’efforts…
Mais ça, les pilotes s’en cognent !
Et là, je ne vois pas non plus ce que pourra proposer Janaillac, le président, si ce n’est des mesures pour le moins drastiques.
D’un autre côté, en pleine période électorale, les pilotes ont une chance certaine, dans la mesure où l'Etat ne voudra surement « faire de vagues » !
En revanche, les vrais cocus (ou dindons de la farce, cochez la bonne case), seront incontestablement les navigants commerciaux et, par ricochet, le reste des salariés d’Air France, lesquels subissent sans trop pouvoir s’exprimer.
Et pourtant, ce sont eux qui ont fait, depuis quelques années, le plus d’efforts…
Mais ça, les pilotes s’en cognent !