Et je me demande, très honnêtement (et suis prêt à entendre) ce que veulent les pilotes. Même avec Boost, ils conservent leur statut Air France, leur contrat Air France… et leurs salaires Air France - Photo : franz massard-Fotolia.com
Farce. Si ce n’était pas si dramatique, on pourrait effectivement penser que la situation d’Air France tient de la grosse farce.
Pas du tout. Et pour corroborer le papier de mon camarade Pierre Georges, Air France est vraiment au bord du gouffre.
Dans sa grande sagesse extrêmement démocratique, le SNPL, principal syndicat des pilotes d’Air France, avait invité en un vote aussi démocratique les pilotes d’Air France à se prononcer sur le projet Boost.
Espérant que les conducteurs d’avions allaient voter contre…
Manque de pot, car il y a quand même chez Air France une grande majorité de gens conscients de leurs responsabilités et du devenir de l’entreprise, ces derniers se sont prononcés, à 58,1% en faveur du projet Boost.
Parce que eux aussi en ont un peu marre des différents plans et autres stratégies fumeuses de leurs différentes directions.
D’ailleurs, le SPAF, autre syndicat de pilotes chez Air France le dit clairement : « Nous voulons une sortie positive mettant un terme à la séquence débutée en 2014. Nous voulons retrouver une certaine sérénité dans l’exercice de notre métier ».
Pas du tout. Et pour corroborer le papier de mon camarade Pierre Georges, Air France est vraiment au bord du gouffre.
Dans sa grande sagesse extrêmement démocratique, le SNPL, principal syndicat des pilotes d’Air France, avait invité en un vote aussi démocratique les pilotes d’Air France à se prononcer sur le projet Boost.
Espérant que les conducteurs d’avions allaient voter contre…
Manque de pot, car il y a quand même chez Air France une grande majorité de gens conscients de leurs responsabilités et du devenir de l’entreprise, ces derniers se sont prononcés, à 58,1% en faveur du projet Boost.
Parce que eux aussi en ont un peu marre des différents plans et autres stratégies fumeuses de leurs différentes directions.
D’ailleurs, le SPAF, autre syndicat de pilotes chez Air France le dit clairement : « Nous voulons une sortie positive mettant un terme à la séquence débutée en 2014. Nous voulons retrouver une certaine sérénité dans l’exercice de notre métier ».
Dominique Gobert et chien Charly
Bon. Malgré cela, alors que les pilotes ont voté en faveur de Boost, personne ne veut signer l’accord !
Et je me demande, très honnêtement (et suis prêt à entendre) ce que veulent les pilotes. Même avec Boost, ils conservent leur statut Air France, leur contrat Air France… et leurs salaires Air France.
Le beurre, l’argent du beurre et en prime la culotte de la crémière. Pendant ce temps au moins, les Emirates, Qatar et autres Etihad tissent leur toile, tranquilles…
Mais là n’est pas encore le sujet, bien que…
Naïvement, je pensais qu’un équipage, dans un aéroplane, constituait une équipe « unie », pilotes et PNC travaillant avec harmonie, pour le plus grand bien de leur entreprise et surtout de ses clients.
Je pensais aussi que la direction de l’entreprise voulait que chaque catégorie de personnel trouve une place juste et équilibrée dans cette grosse machine, qui ne peut tourner sans l’ensemble de ses salariés.
Or, bizarrement, si les pilotes sont toujours les premiers à hurler au loup, s’imposer en véritables dirigeants de la compagnie, les autres catégories sont les laissés pour compte.
Et je me demande, très honnêtement (et suis prêt à entendre) ce que veulent les pilotes. Même avec Boost, ils conservent leur statut Air France, leur contrat Air France… et leurs salaires Air France.
Le beurre, l’argent du beurre et en prime la culotte de la crémière. Pendant ce temps au moins, les Emirates, Qatar et autres Etihad tissent leur toile, tranquilles…
Mais là n’est pas encore le sujet, bien que…
Naïvement, je pensais qu’un équipage, dans un aéroplane, constituait une équipe « unie », pilotes et PNC travaillant avec harmonie, pour le plus grand bien de leur entreprise et surtout de ses clients.
Je pensais aussi que la direction de l’entreprise voulait que chaque catégorie de personnel trouve une place juste et équilibrée dans cette grosse machine, qui ne peut tourner sans l’ensemble de ses salariés.
Or, bizarrement, si les pilotes sont toujours les premiers à hurler au loup, s’imposer en véritables dirigeants de la compagnie, les autres catégories sont les laissés pour compte.
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Je ne parle même pas les catégories de personnel au sol, lesquels subissent depuis des années les caprices de leurs seigneurs des airs.
Mais eux, c’est pas grave : ce ne sont que les prolos de la compagnie, souvent méprisés, souvent humiliés, mais toujours là…
Quant aux PNC, ils ne veulent pas signer le projet Boost. Parce que, eux, leurs conditions de travail ne seront pas équitables, comparé à ce que vont obtenir les pilotes.
Et la question est là, toute simple : pourquoi deux poids, deux mesures ?
Pourquoi les pilotes auraient-t-ils des privilèges alors que les membres de leurs propres équipages ne seraient que de petits serviteurs, tout juste bons à bosser en bons serviteurs et à la fermer ?
Le problème étant quand même que la révolte est latente et, une fois de plus, c’est la compagnie toute entière qui est en danger.
En grave danger. Le plus cocasse dans cette histoire, c’est que tout le monde, y compris la direction est responsable.
Mais ça, personne ne voudra jamais l’admettre…
Mais eux, c’est pas grave : ce ne sont que les prolos de la compagnie, souvent méprisés, souvent humiliés, mais toujours là…
Quant aux PNC, ils ne veulent pas signer le projet Boost. Parce que, eux, leurs conditions de travail ne seront pas équitables, comparé à ce que vont obtenir les pilotes.
Et la question est là, toute simple : pourquoi deux poids, deux mesures ?
Pourquoi les pilotes auraient-t-ils des privilèges alors que les membres de leurs propres équipages ne seraient que de petits serviteurs, tout juste bons à bosser en bons serviteurs et à la fermer ?
Le problème étant quand même que la révolte est latente et, une fois de plus, c’est la compagnie toute entière qui est en danger.
En grave danger. Le plus cocasse dans cette histoire, c’est que tout le monde, y compris la direction est responsable.
Mais ça, personne ne voudra jamais l’admettre…