Un retour à l'équilibre pour les comptes de TUI France ? Et bien non ma pauvre madame, il a fait trop chaud en France ! - Crédit photo : Depositphotos @lucidwaters
Fritz Joussen, le grand patron du groupe allemand TUI AG a récemment accordé une longue interview à nos confrères du Figaro… Bon, il aura au moins choisi ses amis, mais c’est quand même intéressant.
C’est marrant d’ailleurs de constater que le Groupe avance, tel le cyclone sur de pauvres îles qui n’ont rien demandé à personne, sur ce tourisme mondial. Sans trop prendre de « gants ».
Car TUI, qu’on le veuille ou non, c’est quand même un tourisme « de masse », même si, laisse entendre Joussen, les produits dérivés, style « excursions » ou réservation de certaines chambres dans les hôtels rapportent tout de suite beaucoup plus !
En même temps, il est certain que si l’ami Fritz rencontrait Président Macron, ils s’entendraient tout de suite très bien. Dans cet entretien à nos confrères, Herr Joussen balaye d’un trait cette nouvelle tendance de « sur-tourisme ».
Simple, indique-t-il, s’il y a trop de touristes, suffit de taxer. Je cite d’ailleurs mon confrère : « Restreindre le nombre de touristes, c’est facile. Les moyens existent, comme créer des taxes ».
Et de rejeter le problème vers les destinations, telles Venise, la Cité prodigieuse, ou afin de limiter le nombre de touristes (y compris ceux débarquant de ces navires gigantesques qui contribuent à la destruction de la ville).
C’est marrant d’ailleurs de constater que le Groupe avance, tel le cyclone sur de pauvres îles qui n’ont rien demandé à personne, sur ce tourisme mondial. Sans trop prendre de « gants ».
Car TUI, qu’on le veuille ou non, c’est quand même un tourisme « de masse », même si, laisse entendre Joussen, les produits dérivés, style « excursions » ou réservation de certaines chambres dans les hôtels rapportent tout de suite beaucoup plus !
En même temps, il est certain que si l’ami Fritz rencontrait Président Macron, ils s’entendraient tout de suite très bien. Dans cet entretien à nos confrères, Herr Joussen balaye d’un trait cette nouvelle tendance de « sur-tourisme ».
Simple, indique-t-il, s’il y a trop de touristes, suffit de taxer. Je cite d’ailleurs mon confrère : « Restreindre le nombre de touristes, c’est facile. Les moyens existent, comme créer des taxes ».
Et de rejeter le problème vers les destinations, telles Venise, la Cité prodigieuse, ou afin de limiter le nombre de touristes (y compris ceux débarquant de ces navires gigantesques qui contribuent à la destruction de la ville).
Je cite : « Ceci peut être régulé grâce à une réglementation rigoureuse de la municipalité, pour contrôler le nombre ou le calendrier des demandes par exemple. Partout où nous sommes, nous avons intérêt à ce que ces destinations restent durablement attractives ». Mais oui…
Bon, au moins ça a le mérite d’être clair et de toute façon, si jamais de telles décisions devaient être prises, il suffirait pour l’ogre teuton de répercuter la taxe sur les clients ! CQFD.
En revanche, et là on ne peut qu’arborer un large sourire, c’est à la question de nos confrères concernant le manque de rentabilité de la filiale TUI France. Pour mémoire, depuis plus de dix ans que TUI est installé en France, en ayant racheté des marques prestigieuses, telles Marmara, Nouvelles Frontières ou encore Look, jamais nous n’avons entendu le moindre écho triomphal.
Juste cette remarque, amusante au demeurant pour qui possède un certain sens de l’humour : « le retour à l’équilibre est prévu pour le prochain exercice » ! Ça fait dix ans que ça dure…
Le chef de TUI a une réponse et faut vraiment posséder un vrai sens de l’humour. Ou alors aimer la langue, non pas de bœuf (beurk) mais de bois.
Bon, au moins ça a le mérite d’être clair et de toute façon, si jamais de telles décisions devaient être prises, il suffirait pour l’ogre teuton de répercuter la taxe sur les clients ! CQFD.
En revanche, et là on ne peut qu’arborer un large sourire, c’est à la question de nos confrères concernant le manque de rentabilité de la filiale TUI France. Pour mémoire, depuis plus de dix ans que TUI est installé en France, en ayant racheté des marques prestigieuses, telles Marmara, Nouvelles Frontières ou encore Look, jamais nous n’avons entendu le moindre écho triomphal.
Juste cette remarque, amusante au demeurant pour qui possède un certain sens de l’humour : « le retour à l’équilibre est prévu pour le prochain exercice » ! Ça fait dix ans que ça dure…
Le chef de TUI a une réponse et faut vraiment posséder un vrai sens de l’humour. Ou alors aimer la langue, non pas de bœuf (beurk) mais de bois.
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Mais je vous livre quand même la recette. Pour être rentable, du moins en France, faut avoir la taille critique. C’est apparemment fait avec le rachat de Transat. Mais, comme le dit Joussen, « Nous étions en bonne voie pour être à l’équilibre en France pour notre exercice 2018 clos à fin septembre ».
Bon, mais alors que s’est-il passé, me dites-vous, haletants ? Simple, mais authentique, c’est la faute à la canicule, laquelle a et je cite « nos ventes de dernière minute ont ralenti, nous y travaillons mais cela nécessite plus de temps. La France est un marché complexe car les coûts de distribution sont les plus élevés d’Europe. Nous devons continuer à améliorer nos structures de coûts ».
Ben, on a eu chaud, si je puis me permettre ! J’avoue que la canicule, j’avais jamais entendu.
En revanche, on va oublier ces quelques 800.000 sièges mis en vente en France, forcément pas tous vendus, mais « attribués » à la filiale française, donc facturés… et plouf pour les résultats. Sans oublier les catastrophes des systèmes technologiques, mais ça, on va oublier….
Quant aux coûts de distribution, très chers, il n’empêche, si j’en crois mon gros nez, que Marmara par exemple sera référencé dans une belle catégorie, Silver si je ne m’abuse, auprès de Selectour !
Allez, pas de soucis, la rentabilité, c’est quasi maintenant…
Bon, mais alors que s’est-il passé, me dites-vous, haletants ? Simple, mais authentique, c’est la faute à la canicule, laquelle a et je cite « nos ventes de dernière minute ont ralenti, nous y travaillons mais cela nécessite plus de temps. La France est un marché complexe car les coûts de distribution sont les plus élevés d’Europe. Nous devons continuer à améliorer nos structures de coûts ».
Ben, on a eu chaud, si je puis me permettre ! J’avoue que la canicule, j’avais jamais entendu.
En revanche, on va oublier ces quelques 800.000 sièges mis en vente en France, forcément pas tous vendus, mais « attribués » à la filiale française, donc facturés… et plouf pour les résultats. Sans oublier les catastrophes des systèmes technologiques, mais ça, on va oublier….
Quant aux coûts de distribution, très chers, il n’empêche, si j’en crois mon gros nez, que Marmara par exemple sera référencé dans une belle catégorie, Silver si je ne m’abuse, auprès de Selectour !
Allez, pas de soucis, la rentabilité, c’est quasi maintenant…