Les salades "fraîcheur" de Mister Cook vont en faire voir des vertes et des pas mûres aux distributeurs... /photo dr
Quel gâchis !
Désolé mais c'est le sentiment que je crois exprimer de la part de beaucoup de professionnels.
D'accord, dans son immense (et coûteuse) sagesse, le restructurateur de Thomas Cook avait annoncé la couleur : priorité au client, distribution à Thomas Cook, production à Jet Tours.
Sur le papier, tout ça semblait bel et bon. Dans la réalité, c'est un sacré bazar, pour ne pas dire autre chose, mais je ne voudrais pas manquer de respect… Et je ne rigole pas.
Si j'en crois Thomas Cook France, le séminaire rassemblant à Marrakech le week-end dernier, ses "affiliés" était placé sous le signe du "dialogue, de l'écoute et de la convivialité", avec au programme "la présentation des choix stratégiques d'une entreprise en plein renouveau".
Si j'en crois les échos qui me sont parvenus de ce week-end, si la convivialité était bien au rendez-vous, l'écoute et le dialogue… bof.
Plus de marque Jet Tours sur les agences, mais du Thomas Cook. Sur quelle bases, dans quelles conditions, avec quels objectifs, pour vendre qui (ou quoi) ?
Trop tôt pour le dire. Mais tout sera opérationnel dès la fin de l'année. Bon, on oublie l'été, pas grave, après tout…
La production "maison", c'est Jet Tours, "avec l'exigence absolue de qualité sur une offre resserrée sur les destinations préférées des français".
En gros, et en toute originalité, Thomas Cook France veut faire du "mainstream" (c'est le mot à la mode) avec une marque tellement bradée que bientôt, seuls quelques initiés qui datent maintenant, associeront encore à quelque chose…
Désolé mais c'est le sentiment que je crois exprimer de la part de beaucoup de professionnels.
D'accord, dans son immense (et coûteuse) sagesse, le restructurateur de Thomas Cook avait annoncé la couleur : priorité au client, distribution à Thomas Cook, production à Jet Tours.
Sur le papier, tout ça semblait bel et bon. Dans la réalité, c'est un sacré bazar, pour ne pas dire autre chose, mais je ne voudrais pas manquer de respect… Et je ne rigole pas.
Si j'en crois Thomas Cook France, le séminaire rassemblant à Marrakech le week-end dernier, ses "affiliés" était placé sous le signe du "dialogue, de l'écoute et de la convivialité", avec au programme "la présentation des choix stratégiques d'une entreprise en plein renouveau".
Si j'en crois les échos qui me sont parvenus de ce week-end, si la convivialité était bien au rendez-vous, l'écoute et le dialogue… bof.
Plus de marque Jet Tours sur les agences, mais du Thomas Cook. Sur quelle bases, dans quelles conditions, avec quels objectifs, pour vendre qui (ou quoi) ?
Trop tôt pour le dire. Mais tout sera opérationnel dès la fin de l'année. Bon, on oublie l'été, pas grave, après tout…
La production "maison", c'est Jet Tours, "avec l'exigence absolue de qualité sur une offre resserrée sur les destinations préférées des français".
En gros, et en toute originalité, Thomas Cook France veut faire du "mainstream" (c'est le mot à la mode) avec une marque tellement bradée que bientôt, seuls quelques initiés qui datent maintenant, associeront encore à quelque chose…
Parce que, "créer la préférence de marque auprès des clients, en renforçant chaque promesse de marque et en assurant son exécution parfaite" (je cite Thomas Cook), va falloir encore investir.
Les Club Thomas Cook vont (re) devenir Eldorador ? Certes, mais à quel prix ? Qui connait encore les Eldorador ? Quels investissements va-t-il falloir consentir pour leur donner une "absolue qualité", surtout si l'on repart des Club à l'Eléphant Rose ?
Une stratégie ambitieuse, est-il écrit en toutes lettres dans le beau communiqué de Thomas Cook, qui vise "à pérenniser ce beau métier d'expert du voyage"…
En clair, un coup j'te vois, un coup j'te vois plus. Parce que finalement, les grands TO, industriels, ont commencé par se dire que la distrib, on pouvait très bien s'en passer.
Raté. Du coup, parce que rien n'est immuable, marche arrière: la distribution au cœur de la relation client/expert (je cite).
Conclusion: un grand bordel, un gâchis monstre, des clients qui vont voir ailleurs si le ciel est plus bleu… et des collaborateurs qui n'en peuvent plus mais dont tout le monde se fout !
Eh oui, n'oublions pas non plus que tous ces beaux repreneurs, notamment de Jet Tours, "nous ne vendrons jamais Jet Tours", (n'est-ce pas, Wathier ?), n'ont aucun état d'âme dans leur stratégie ambitieuse".
Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le Plan de Sauvegarde de l'emploi mis en place par les "restructurateurs" de Thomas Cook France. Est-ce une façon de valoriser l'entreprise en espérant la revendre ? Pas vraiment glop !
Tiens, une dernière question, juste pour rire : combien coûte la nomination de Michel Resseguier et son équipe à Thomas Cook ? Vous seriez surpris !
Les Club Thomas Cook vont (re) devenir Eldorador ? Certes, mais à quel prix ? Qui connait encore les Eldorador ? Quels investissements va-t-il falloir consentir pour leur donner une "absolue qualité", surtout si l'on repart des Club à l'Eléphant Rose ?
Une stratégie ambitieuse, est-il écrit en toutes lettres dans le beau communiqué de Thomas Cook, qui vise "à pérenniser ce beau métier d'expert du voyage"…
En clair, un coup j'te vois, un coup j'te vois plus. Parce que finalement, les grands TO, industriels, ont commencé par se dire que la distrib, on pouvait très bien s'en passer.
Raté. Du coup, parce que rien n'est immuable, marche arrière: la distribution au cœur de la relation client/expert (je cite).
Conclusion: un grand bordel, un gâchis monstre, des clients qui vont voir ailleurs si le ciel est plus bleu… et des collaborateurs qui n'en peuvent plus mais dont tout le monde se fout !
Eh oui, n'oublions pas non plus que tous ces beaux repreneurs, notamment de Jet Tours, "nous ne vendrons jamais Jet Tours", (n'est-ce pas, Wathier ?), n'ont aucun état d'âme dans leur stratégie ambitieuse".
Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le Plan de Sauvegarde de l'emploi mis en place par les "restructurateurs" de Thomas Cook France. Est-ce une façon de valoriser l'entreprise en espérant la revendre ? Pas vraiment glop !
Tiens, une dernière question, juste pour rire : combien coûte la nomination de Michel Resseguier et son équipe à Thomas Cook ? Vous seriez surpris !