A plus d’un titre la réunion du 5 avril du Skal club de Bruxelles a été un succès. Tout d’abord par le nombre de présents. Comme le 5 avril tombait dans la première semaine des vacances de Pâques en Belgique, plusieurs personnes pensaient qu'il n'y aurait pas grand monde. Au contraire, plus de vingt membres et non-membres du club avaient fait le déplacement. Soit plus de la moitié du Skal de Bruxelles
Autre succès, la conférence elle-même et le contact direct entre des professionnels et l’expert des consuméristes ont rencontré les attentes des uns comme des autres. La preuve, après la partie conférence, une réunion informelle s’est mise en place et celle-ci a duré jusqu’à plus de minuit…
Ce qui a été dit…
En fait, l’exposé de Hans Deconinck était structuré en trois parties. Dans la première, le conférencier a rappelé l’histoire de Test Achats. Partie assez longue qui avait pour but de rappeler que cette association avait vu le jour il y a des dizaines d’années et que, malgré son âge, elle gardait un dynamisme et un volontarisme constant dans la défense des consommateurs.
Autre succès, la conférence elle-même et le contact direct entre des professionnels et l’expert des consuméristes ont rencontré les attentes des uns comme des autres. La preuve, après la partie conférence, une réunion informelle s’est mise en place et celle-ci a duré jusqu’à plus de minuit…
Ce qui a été dit…
En fait, l’exposé de Hans Deconinck était structuré en trois parties. Dans la première, le conférencier a rappelé l’histoire de Test Achats. Partie assez longue qui avait pour but de rappeler que cette association avait vu le jour il y a des dizaines d’années et que, malgré son âge, elle gardait un dynamisme et un volontarisme constant dans la défense des consommateurs.
Mais plus important, Hans Deconinck a rappelé que, pour Test Achats, il était fondamental pour les consommateurs que la concurrence perdure et se fasse à armes égales. « Nous nous sommes toujours battus contre les monopoles, les duopoles et autres associations dominantes. Pour nous, la meilleure défense des consommateurs passe par la libre concurrence. »
Ce qui a amené, le second thème de l’entretien : le duopole Jetait / Thomas Cook en Belgique et en Europe. Hans Deconinck est formel : « Au niveau des autorités belges comme européennes, il est très important de surveiller et de contrôler la consolidation dans le secteur. Si l’on y prend garde, la situation en Belgique avec Jetair et Thomas Cook risque de se reproduire dans d’autres pays européens. Nous ne pensons pas que cela soit bon pour les consommateurs. »
Par ailleurs, Hans Deconinck espère que les autorités européennes, lorsqu’elles étudieront les deux dernières fusions (Thomas Cook avec My Travel et TUI avec First Choice) ne se limiteront pas à étudier les conséquences de celles-ci sur le seul marché européen. « La constitution de ces mega-groupes aura des répercussions également sur les marchés des destinations. La question est de savoir si les hôteliers et les réceptifs pourront négocier normalement. La puissance d’achats de ces opérateurs risque de fausser le jeu. »
Mais quand à dire que le duopole Jeatir/Thomas Cook en Belgique se trouve dans une situation à la fois dominante et abusive, Hans Deconinck reconnaît que c’est très difficile à prouver. « Il y deux ans, l’Inspection Economique a mené toute une série de perquisitions chez Jetair, Thomas Cook, et plusieurs associations professionnelles. Nous ne connaissons toujours pas les résultats de celles-ci. »
Troisième thématique : les frais de dossier
Pour Hans Deconinck, le procès perdu entre la consommatrice soutenue par Test Achats et CWT n’était pas un bon procès. « Le cas n’était pas en fait exemplatif. Mais nous n’avions pas d’autres dossiers. Je suis persuadé qu’avec un peu de patience nous aurions pu trouver un autre cas plus flagrant ».
Puis d’insister plus que lourdement sur le fait que Test Achats n’est pas du tout opposé aux frais de dossier pour les voyages à la carte, les réservations aériennes et autres opérations nécessitant un travail conséquent de la part des AGV. « En fait, nous nous opposons aux frais de dossier pour la vente de forfaits lorsque l’AGV se limite à n’enregistrer la commande de ses clients. Nous ne voyons pas, alors, où se situe la plus-value méritant une rémunération complémentaire ».
Discussion animée
Le débat qui a suivi l’exposé a été des plus animés. Surtout en ce qui concerne les frais de dossier. A un tel point que l’un des assistants s’est lancé littéralement dans un exposé ressemblant plus à un long plaidoyer de défense des honoraires des AGV qu’à une question.
Au final, pour de nombreux assistants, cette rencontre ne doit pas rester un coup d'épée dans l’eau. Pour certains membres du club : « Il serait intéressant que d’autres rencontres soient organisées entre les consuméristes et les professionnels. Il nous semble que cela permettrait à Test Achats de mieux connaître notre vécu et les problèmes que nous rencontrons avec les clients. »
Et de proposer que l’ancien président de la Commission Litiges-Voyages intégre le club…
Ce qui a amené, le second thème de l’entretien : le duopole Jetait / Thomas Cook en Belgique et en Europe. Hans Deconinck est formel : « Au niveau des autorités belges comme européennes, il est très important de surveiller et de contrôler la consolidation dans le secteur. Si l’on y prend garde, la situation en Belgique avec Jetair et Thomas Cook risque de se reproduire dans d’autres pays européens. Nous ne pensons pas que cela soit bon pour les consommateurs. »
Par ailleurs, Hans Deconinck espère que les autorités européennes, lorsqu’elles étudieront les deux dernières fusions (Thomas Cook avec My Travel et TUI avec First Choice) ne se limiteront pas à étudier les conséquences de celles-ci sur le seul marché européen. « La constitution de ces mega-groupes aura des répercussions également sur les marchés des destinations. La question est de savoir si les hôteliers et les réceptifs pourront négocier normalement. La puissance d’achats de ces opérateurs risque de fausser le jeu. »
Mais quand à dire que le duopole Jeatir/Thomas Cook en Belgique se trouve dans une situation à la fois dominante et abusive, Hans Deconinck reconnaît que c’est très difficile à prouver. « Il y deux ans, l’Inspection Economique a mené toute une série de perquisitions chez Jetair, Thomas Cook, et plusieurs associations professionnelles. Nous ne connaissons toujours pas les résultats de celles-ci. »
Troisième thématique : les frais de dossier
Pour Hans Deconinck, le procès perdu entre la consommatrice soutenue par Test Achats et CWT n’était pas un bon procès. « Le cas n’était pas en fait exemplatif. Mais nous n’avions pas d’autres dossiers. Je suis persuadé qu’avec un peu de patience nous aurions pu trouver un autre cas plus flagrant ».
Puis d’insister plus que lourdement sur le fait que Test Achats n’est pas du tout opposé aux frais de dossier pour les voyages à la carte, les réservations aériennes et autres opérations nécessitant un travail conséquent de la part des AGV. « En fait, nous nous opposons aux frais de dossier pour la vente de forfaits lorsque l’AGV se limite à n’enregistrer la commande de ses clients. Nous ne voyons pas, alors, où se situe la plus-value méritant une rémunération complémentaire ».
Discussion animée
Le débat qui a suivi l’exposé a été des plus animés. Surtout en ce qui concerne les frais de dossier. A un tel point que l’un des assistants s’est lancé littéralement dans un exposé ressemblant plus à un long plaidoyer de défense des honoraires des AGV qu’à une question.
Au final, pour de nombreux assistants, cette rencontre ne doit pas rester un coup d'épée dans l’eau. Pour certains membres du club : « Il serait intéressant que d’autres rencontres soient organisées entre les consuméristes et les professionnels. Il nous semble que cela permettrait à Test Achats de mieux connaître notre vécu et les problèmes que nous rencontrons avec les clients. »
Et de proposer que l’ancien président de la Commission Litiges-Voyages intégre le club…