TourMaG.com - Combien de passagers avez-vous transporté cette année, selon quelle répartition (régulier, charter) et avez-vous souffert de la conjoncture internationale ?
Mohamed Fattahi - En 2003 nous avons transporté plus de 350.000 passagers en vols réguliers et environ 12.000 passagers en charters surtout pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam et un spécial pour le Vatican.
Notre activité est beaucoup plus orientée vers le régulier. L’activité charter étant assurée par les compagnies charter elles mêmes, telles Corsair, Star airlines ou Euralair pour ne citer que celles-là au départ du marché Français, Condor du marché allemand, et d’autres compagnies au départ de l’Italie etc …"
T.M.com - Côté résultats, avez-vous atteint le point d'équilibre ?
M.F. :"Air Sénégal International a plus qu’atteint son seuil d’équilibre puisque, depuis fin 2003, la compagnie présente un solde positif…
T.M.com - Qui sont les actionnaires de votre compagnie ?
M.F.:"Nous avons 2 actionnaires – Royal air maroc avec 51% du capital, et l’Etat du Sénégal avec 49%."
T.M.com - Que représente aujourd'hui le réseau d'Air Sénégal International ?
M.F.:"Air Sénégal International c’est aujourd’hui 20 destinations. En domestique : Dakar, Ziguinchor, Cap Skirring, Tambacounda, et bientôt Saint Louis. En Afrique de l’Ouest : Abidjan, Bamako, Conakry, Cotonou, Lomé, Ouagadougou, Niamey, Nouakchott, Banjul, et Bissau. Et Las Palmas, Praia, Casablanca, Paris, Marseille et Lyon, à l'International."
Mohamed Fattahi - En 2003 nous avons transporté plus de 350.000 passagers en vols réguliers et environ 12.000 passagers en charters surtout pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam et un spécial pour le Vatican.
Notre activité est beaucoup plus orientée vers le régulier. L’activité charter étant assurée par les compagnies charter elles mêmes, telles Corsair, Star airlines ou Euralair pour ne citer que celles-là au départ du marché Français, Condor du marché allemand, et d’autres compagnies au départ de l’Italie etc …"
T.M.com - Côté résultats, avez-vous atteint le point d'équilibre ?
M.F. :"Air Sénégal International a plus qu’atteint son seuil d’équilibre puisque, depuis fin 2003, la compagnie présente un solde positif…
T.M.com - Qui sont les actionnaires de votre compagnie ?
M.F.:"Nous avons 2 actionnaires – Royal air maroc avec 51% du capital, et l’Etat du Sénégal avec 49%."
T.M.com - Que représente aujourd'hui le réseau d'Air Sénégal International ?
M.F.:"Air Sénégal International c’est aujourd’hui 20 destinations. En domestique : Dakar, Ziguinchor, Cap Skirring, Tambacounda, et bientôt Saint Louis. En Afrique de l’Ouest : Abidjan, Bamako, Conakry, Cotonou, Lomé, Ouagadougou, Niamey, Nouakchott, Banjul, et Bissau. Et Las Palmas, Praia, Casablanca, Paris, Marseille et Lyon, à l'International."
Un réseau étendu
T.M.com - Quels sont les nouveautés du programme cette année au départ des régions ?
M.F.:"En matière de nouvelles Lignes nous avons cette année en Europe Milan, avec 2 vols/semaine, le renforcement de Marseille avec un 3ème vol, et Accra et peut être Lagos en Afrique Occidentale. Aujourd’hui Air Sénégal International est la compagnie leader en Afrique de l’Ouest. D’ailleurs elle a été désignée meilleure compagnie d’Afrique pour l’année 2003, par la revue African Aviation."
T.M.com - Le Sénégal a, semble-t-il, souffert en tant que destination. En tant qu'opérateur aérien ressentez-vous ce désintérêt et qu'est qui ne vas pas, selon vous ?
M.F.:"D’après les autorités il y a eu beaucoup plus de peur que de mal. On parle de chute de plus de 20 à 25%, et d’après les mêmes sources on nous parle d’une baisse relative des arrivées entre 5 à 6%.
En tant qu’opérateur aérien nous n’avons pas senti cette baisse, puisque nous avons enregistré des taux de croissance à deux chiffre aussi bien dans la sous région qu’au départ des autres pays comme la France.
Je pense qu’il y a aujourd’hui une réflexion et un travail de fond que le Ministre du tourisme lui-même est en train de mener, en sortant carrément des sentiers battus, et en recherchant des partenariats avec différents opérateurs touristiques pour s’impliquer dans les projets d’aménagement des différentes régions touristiques.
Le 2ème axe c’est les médias nationaux et internationaux, que je pense qu’il faudra associer à la vie touristique du pays, pour être de véritables portes parole auprès du public."
T.M.com - Le transport aérien en Afrique est en pleine mutation et d'autres compagnies comme Tunisair et SAA pour ne citer qu'elles affichent leur ambition sur ces marchés...
M.F.:"C’est vrai que beaucoup de compagnies africaines et même européennes sont intéressées par cette partie de l’Afrique qui présente aujourd’hui un potentiel certain. Depuis le transfert du siège de la BAD (Banque africaine du développement) d’Abidjan à Tunis ainsi que de tous ses employés, Tunisair a saisi l’occasion en lançant de nouvelles lignes vers l’Afrique de l’Ouest, par exemple sur Bamako et Abidjan.
Le Choix de la compagnie SAA avec laquelle nous sommes en partage de code entre NYC / DKR et JNB / DKR est un choix volontariste de la part des autorités Sénégalaises et Sud Africaines pour desservir l’Amérique du Nord, ainsi que l’Afrique du Sud au départ de Dakar, surtout après la disparition d’Air Afrique.
T.M.com - Comment voyez-vous l'avenir du transport aérien africain ?
M.F.:"Pour ma part je reste très confiant quant à l’avenir du transport aérien dans cette partie du monde. Je pense qu’il y a encore beaucoup à faire, et le système des alliances, à l’instar de ce qui est fait en Europe et ailleurs, est à mon avis la seule véritable solution pour les petites compagnies émergeantes, plutôt que de vouloir tout faire tout seul, surtout quand on n’a pas les moyens pour cela..."
Cliquez pour voir le clip d'ASI
Site Internet d'Air Sénégal International
M.F.:"En matière de nouvelles Lignes nous avons cette année en Europe Milan, avec 2 vols/semaine, le renforcement de Marseille avec un 3ème vol, et Accra et peut être Lagos en Afrique Occidentale. Aujourd’hui Air Sénégal International est la compagnie leader en Afrique de l’Ouest. D’ailleurs elle a été désignée meilleure compagnie d’Afrique pour l’année 2003, par la revue African Aviation."
T.M.com - Le Sénégal a, semble-t-il, souffert en tant que destination. En tant qu'opérateur aérien ressentez-vous ce désintérêt et qu'est qui ne vas pas, selon vous ?
M.F.:"D’après les autorités il y a eu beaucoup plus de peur que de mal. On parle de chute de plus de 20 à 25%, et d’après les mêmes sources on nous parle d’une baisse relative des arrivées entre 5 à 6%.
En tant qu’opérateur aérien nous n’avons pas senti cette baisse, puisque nous avons enregistré des taux de croissance à deux chiffre aussi bien dans la sous région qu’au départ des autres pays comme la France.
Je pense qu’il y a aujourd’hui une réflexion et un travail de fond que le Ministre du tourisme lui-même est en train de mener, en sortant carrément des sentiers battus, et en recherchant des partenariats avec différents opérateurs touristiques pour s’impliquer dans les projets d’aménagement des différentes régions touristiques.
Le 2ème axe c’est les médias nationaux et internationaux, que je pense qu’il faudra associer à la vie touristique du pays, pour être de véritables portes parole auprès du public."
T.M.com - Le transport aérien en Afrique est en pleine mutation et d'autres compagnies comme Tunisair et SAA pour ne citer qu'elles affichent leur ambition sur ces marchés...
M.F.:"C’est vrai que beaucoup de compagnies africaines et même européennes sont intéressées par cette partie de l’Afrique qui présente aujourd’hui un potentiel certain. Depuis le transfert du siège de la BAD (Banque africaine du développement) d’Abidjan à Tunis ainsi que de tous ses employés, Tunisair a saisi l’occasion en lançant de nouvelles lignes vers l’Afrique de l’Ouest, par exemple sur Bamako et Abidjan.
Le Choix de la compagnie SAA avec laquelle nous sommes en partage de code entre NYC / DKR et JNB / DKR est un choix volontariste de la part des autorités Sénégalaises et Sud Africaines pour desservir l’Amérique du Nord, ainsi que l’Afrique du Sud au départ de Dakar, surtout après la disparition d’Air Afrique.
T.M.com - Comment voyez-vous l'avenir du transport aérien africain ?
M.F.:"Pour ma part je reste très confiant quant à l’avenir du transport aérien dans cette partie du monde. Je pense qu’il y a encore beaucoup à faire, et le système des alliances, à l’instar de ce qui est fait en Europe et ailleurs, est à mon avis la seule véritable solution pour les petites compagnies émergeantes, plutôt que de vouloir tout faire tout seul, surtout quand on n’a pas les moyens pour cela..."
Cliquez pour voir le clip d'ASI
Site Internet d'Air Sénégal International