"Suite à l'accident de Charm el-Cheikh en janvier 2004, le ministre de l'équipement et des transports, soulignant "de fortes disparités dans la manière dont les Etats et les compagnies s'acquittent des règles de sécurité et de contrôle" vient d'annoncer la création d'un" label de qualité" pour les compagnies régulières et charters utilisées par les Tour Opérateurs, rappelle un communiqué.
Le SNPL conteste la qualité de ce label qui a été décidé sans avoir préalablement consulté les organisations professionnelles et qui s'appuie sur des standards internationaux (OACI) plutôt que sur les normes européennes définies par les JAA (*).
La démarche entreprise par l'Union européenne correspond en effet à des standards de sécurité plus élevés : contraintes opérationnelles, maintenance, sûreté, formation et entraînement des équipages.
70% des charters ne répondent pas aux standards JAA
Ces contraintes ont des coûts. Ne pas les respecter, c'est accepter de faire courir un risque plus important aux passagers transportés. Rappelons que 70% de ceux-ci empruntent des charters qui ne répondent pas aux standards JAA.
Les passagers européens qui ont par le biais de leurs impôts permis la mise en place de cette ingénierie, sont fondés à voyager avec un niveau de sécurité optimum.
Toujours soucieux de la sécurité aérienne, le SNPL demande qu'il soit mis un terme aux affrètements de compagnies qui ne sont pas en conformité avec les règlements européens (JAR) ; à savoir que toute compagnie susceptible de se poser sur le sol français ou européen doit être une compagnie connue et reconnue, ayant répondu de façon satisfaisante à un audit technique et non pas administratif."
(*) JAA : Joint Aviation Authorities, association européenne d'autorités aériennes
Le SNPL conteste la qualité de ce label qui a été décidé sans avoir préalablement consulté les organisations professionnelles et qui s'appuie sur des standards internationaux (OACI) plutôt que sur les normes européennes définies par les JAA (*).
La démarche entreprise par l'Union européenne correspond en effet à des standards de sécurité plus élevés : contraintes opérationnelles, maintenance, sûreté, formation et entraînement des équipages.
70% des charters ne répondent pas aux standards JAA
Ces contraintes ont des coûts. Ne pas les respecter, c'est accepter de faire courir un risque plus important aux passagers transportés. Rappelons que 70% de ceux-ci empruntent des charters qui ne répondent pas aux standards JAA.
Les passagers européens qui ont par le biais de leurs impôts permis la mise en place de cette ingénierie, sont fondés à voyager avec un niveau de sécurité optimum.
Toujours soucieux de la sécurité aérienne, le SNPL demande qu'il soit mis un terme aux affrètements de compagnies qui ne sont pas en conformité avec les règlements européens (JAR) ; à savoir que toute compagnie susceptible de se poser sur le sol français ou européen doit être une compagnie connue et reconnue, ayant répondu de façon satisfaisante à un audit technique et non pas administratif."
(*) JAA : Joint Aviation Authorities, association européenne d'autorités aériennes