Le Montenegro se positionne

Il ne sont que 662 000 habitants et leur pays ne couvre même pas 14 000 km2.

Mais les Montenegrins savent qu'ils disposent d'atouts susceptibles de faire de leur pays la destination de demain en Méditerranée.

C'est en tout cas ce que l'on a ressenti en écoutant Sasa Radovic, directeur du NTOM (National Tourism Organisation of Montenegro) ou encore son assistant, Emil Kukalj.

Il faut reconnaître que ce petit pays est attirant. Sa situation géographique au cœurde la Méditerranée, ses 293 kms de côtes parsemées de 72 kms de plages, ses sommets et ses lacs, ses parcs nationaux.

Dans un périmètre restreint et sous un climat plus que clément, c'est un petit paradis qui s'offre à deux heures de vols des principales agglomérations européenne.

En 2009, 1,2 touristes ont visité le Montenegro dont à peine 33000 français. On comprend mieux pourquoi la délégation emmenée par M. Radovic a fait feu de tout bois pour séduire les professionnels du tourisme.

D'autant que le problème de la desserte aérienne semble bien résolu avec 5 vols directs par semaine au départ de Paris CDG pour Podgorica la capitale.

Pour être tout à fait exhaustif, il faut préciser encore qu'il n'y a pas besoin de visa, que la monnaie en cours est l'euro... mais aussi que la cuisine monténégrine est délicieuse.

Quant à l'hébergement, bien que ne disposant que de 37 000 lits, il propose toute la gamme et se trouve en plein développement avec l'arrivée d'investisseurs internationaux attirés par l'Adriatique.

Les dirigeants monténégrins qui ont placé le tourisme au centre du développement économique de leur petit pays, semblent être vigilants et bien décidés à ce que ce petit paradis le demeure.

L'annonce de l'arrivée du financier canadien Peter Munk qui investit 400 M d'euros dans Porto Monténégro (800 espaces de mouillages, golf, centre d'affaires) est ainsi interprété de différentes manières.