TM.com - A quoi ressemblait le tourisme en Estonie avant 1991, année de l’Indépendance ?
Tiina Kibus - Durant l’occupation soviétique, le tourisme était quasi inexistant en Estonie, tous les déplacements étaient surveillés. C’était vraiment problématique de visiter le pays, mis à part Tallinn, et encore... sans grande liberté de mouvement. Une poignée d’autres villes étaient accessibles, mais seulement pour la journée, il y avait interdiction d’y passer la nuit… Quant aux autres, elles étaient quasiment toutes interdites, pour raisons… secrètes.
TM.com - Quinze ans plus tard, comment caractériser le changement ?
T.K. - Le développement a été très rapide, et s’est amorcé dès le début des années 90. Il y a eu des investissements importants, et les villes et les régions sont devenues ou redevenues très attractives. En matière d’hébergement, de loisirs et de remise en forme, les possibilités sont multiples, et jusqu’à ce jour, tout à fait suffisantes. Le pays possède entre autres une vingtaine de Spa, et Tallinn dispose à elle seule de 11000 lits, toutes catégories.
TM.com - Quels sont les chiffres du secteur ? Nombres de touristes, d’employés ? Quelle part dans le PIB ?
T.K - En 2005, le nombre des nuitées étrangères en Estonie s'est élevé à 1.9 millions, soit une augmentation de 9 % comparée à 2004. On note aussi qu’1,2 millions de ces nuitées ont été enregistrées à Tallinn. La ville, il faut dire, est à la fois médiévale et moderne, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, et elle sera capitale européenne en 2011.
Concernant le poids du secteur dans l’économie du pays, la dernière enquête officielle, datée de 2003, révèle que la part avoisine 8,2 % du PIB et que le nombre de personnes employées approche les 45 000, soit près plus de 8 % de la population active.
TM.com - En 2006, à combien s’élève le budget ?
T.K. - Il s’élève à 10,9 millions d’euros cette année. Il est axé sur quatre compétences principales : la promotion de l’Estonie dans le monde, les programmes de développement touristique (exemple : réfléchir à l’organisation de séminaires business), puis la recherche et l’analyse, et enfin, l’amélioration et la coordination du système d’information.
Tiina Kibus - Durant l’occupation soviétique, le tourisme était quasi inexistant en Estonie, tous les déplacements étaient surveillés. C’était vraiment problématique de visiter le pays, mis à part Tallinn, et encore... sans grande liberté de mouvement. Une poignée d’autres villes étaient accessibles, mais seulement pour la journée, il y avait interdiction d’y passer la nuit… Quant aux autres, elles étaient quasiment toutes interdites, pour raisons… secrètes.
TM.com - Quinze ans plus tard, comment caractériser le changement ?
T.K. - Le développement a été très rapide, et s’est amorcé dès le début des années 90. Il y a eu des investissements importants, et les villes et les régions sont devenues ou redevenues très attractives. En matière d’hébergement, de loisirs et de remise en forme, les possibilités sont multiples, et jusqu’à ce jour, tout à fait suffisantes. Le pays possède entre autres une vingtaine de Spa, et Tallinn dispose à elle seule de 11000 lits, toutes catégories.
TM.com - Quels sont les chiffres du secteur ? Nombres de touristes, d’employés ? Quelle part dans le PIB ?
T.K - En 2005, le nombre des nuitées étrangères en Estonie s'est élevé à 1.9 millions, soit une augmentation de 9 % comparée à 2004. On note aussi qu’1,2 millions de ces nuitées ont été enregistrées à Tallinn. La ville, il faut dire, est à la fois médiévale et moderne, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, et elle sera capitale européenne en 2011.
Concernant le poids du secteur dans l’économie du pays, la dernière enquête officielle, datée de 2003, révèle que la part avoisine 8,2 % du PIB et que le nombre de personnes employées approche les 45 000, soit près plus de 8 % de la population active.
TM.com - En 2006, à combien s’élève le budget ?
T.K. - Il s’élève à 10,9 millions d’euros cette année. Il est axé sur quatre compétences principales : la promotion de l’Estonie dans le monde, les programmes de développement touristique (exemple : réfléchir à l’organisation de séminaires business), puis la recherche et l’analyse, et enfin, l’amélioration et la coordination du système d’information.
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TM.com - L’Estonie cherche-t-elle à séduire une clientèle plus qu’une autre ?
T.K. - C’est un pays idéal pour tous les publics, pour les individuels comme pour la foule. Nous disposons de fait de toutes sortes d’équipements et d’activités, des salles de concerts et boîtes de nuit aux centres de conférences ultramodernes pour la clientèle affaires. Nous sommes il est vrai particulièrement sensibles à la venue des familles car on sait que si les enfants découvrent tôt notre pays, ils auront sans doute l’envie d’y revenir plus tard. Et nous apprécions beaucoup aussi les vacanciers retraités car ils ont du temps.
TM.com - Les Français représentent environ 5 % des touristes. Comment les attirer davantage ?
T.K. - Nous organisons régulièrement, et de plus en plus, des voyages pour les professionnels français du tourisme et des médias. Le ressenti de spécialistes parle en effet souvent plus aux gens qu’une publicité sur papier glacé. La fréquentation française est correcte toutefois et elle augmente assez rapidement. C’est vrai que comparé aux Finlandais, Suédois et Norvégiens, les Français sont encore peu nombreux, mais ils passent plus de nuits sur place que la plupart des Scandinaves, c’est déjà une belle satisfaction.
TM.com - Les vols directs mis en place par Estonian Air depuis Paris sont-ils un atout de poids ?
T.K. - Oui, c’est essentiel pour nous. Avoir des liaisons entre l’aéroport Charles de Gaulle et Tallinn trois jours par semaine et en seulement trois heures nous a changé la vie sur le marché français. Cela entraîne une hausse régulière de la fréquentation, ce qui est prometteur. On a constaté le même phénomène quand la compagnie a ouvert une liaison avec Barcelone.
Renseignements : www.tourism.tallinn.ee
T.K. - C’est un pays idéal pour tous les publics, pour les individuels comme pour la foule. Nous disposons de fait de toutes sortes d’équipements et d’activités, des salles de concerts et boîtes de nuit aux centres de conférences ultramodernes pour la clientèle affaires. Nous sommes il est vrai particulièrement sensibles à la venue des familles car on sait que si les enfants découvrent tôt notre pays, ils auront sans doute l’envie d’y revenir plus tard. Et nous apprécions beaucoup aussi les vacanciers retraités car ils ont du temps.
TM.com - Les Français représentent environ 5 % des touristes. Comment les attirer davantage ?
T.K. - Nous organisons régulièrement, et de plus en plus, des voyages pour les professionnels français du tourisme et des médias. Le ressenti de spécialistes parle en effet souvent plus aux gens qu’une publicité sur papier glacé. La fréquentation française est correcte toutefois et elle augmente assez rapidement. C’est vrai que comparé aux Finlandais, Suédois et Norvégiens, les Français sont encore peu nombreux, mais ils passent plus de nuits sur place que la plupart des Scandinaves, c’est déjà une belle satisfaction.
TM.com - Les vols directs mis en place par Estonian Air depuis Paris sont-ils un atout de poids ?
T.K. - Oui, c’est essentiel pour nous. Avoir des liaisons entre l’aéroport Charles de Gaulle et Tallinn trois jours par semaine et en seulement trois heures nous a changé la vie sur le marché français. Cela entraîne une hausse régulière de la fréquentation, ce qui est prometteur. On a constaté le même phénomène quand la compagnie a ouvert une liaison avec Barcelone.
Renseignements : www.tourism.tallinn.ee