Les frais de recherche et de secours et leur prise en charge.
Depuis les lois « Montagne » du 9 janvier 1985 et du 28 décembre 2016, les municipalités peuvent demander au skieur le remboursement des frais engagés pour le secourir (les tarifs sont affichés en bas des pistes). Les assurances le prennent généralement en charge mais certaines peuvent inclure un plafond. Or, les frais peuvent très vite s'élever, notamment si un hélicoptère est nécessaire. Vérifiez également si vous devez faire l'avance ou pas.
Les frais de recherche et secours peuvent mobiliser à la fois beaucoup d’hommes et du matériel, et cela peut coûter cher. Si dans certains cas, c’est l’Etat qui prend en charge ces coûts, ce sera bien plus souvent à vous de devoir assumer les dépenses engendrées par votre accident de ski ou de snowboard. Une bonne assurance ski s’avère alors indispensable pour faire face à des prestations onéreuses.
Loi Montagne 2016 et prise en charge des secours
C’est l’article 21 de cette loi qui pose les bases concernant les secours en montagne. Il y est dit que c’est le maire de la commune dont dépend le domaine skiable qui choisit l’opérateur public ou privé qui devra intervenir en cas d’accident.
Mais autre point important, cet article précise également que ces opérateurs interviendront aussi sur les zones hors-pistes « accessibles par remontées mécaniques et revenant gravitairement dans le domaine skiable ». Par cette précision, on comprend qu’une très grande partie du hors-piste dépend désormais des opérateurs choisis par les collectivités locales. Et les secours sont payants de facto !
Il y a environ 150 000 interventions par an avec prise en charge médicale / 50 % ont été ramenées par les services de pistes
Les frais de recherche et secours peuvent mobiliser à la fois beaucoup d’hommes et du matériel, et cela peut coûter cher. Si dans certains cas, c’est l’Etat qui prend en charge ces coûts, ce sera bien plus souvent à vous de devoir assumer les dépenses engendrées par votre accident de ski ou de snowboard. Une bonne assurance ski s’avère alors indispensable pour faire face à des prestations onéreuses.
Loi Montagne 2016 et prise en charge des secours
C’est l’article 21 de cette loi qui pose les bases concernant les secours en montagne. Il y est dit que c’est le maire de la commune dont dépend le domaine skiable qui choisit l’opérateur public ou privé qui devra intervenir en cas d’accident.
Mais autre point important, cet article précise également que ces opérateurs interviendront aussi sur les zones hors-pistes « accessibles par remontées mécaniques et revenant gravitairement dans le domaine skiable ». Par cette précision, on comprend qu’une très grande partie du hors-piste dépend désormais des opérateurs choisis par les collectivités locales. Et les secours sont payants de facto !
Il y a environ 150 000 interventions par an avec prise en charge médicale / 50 % ont été ramenées par les services de pistes
Combien sont facturés les secours sur les pistes de ski ?
Les communes, qui sont responsables de l’organisation des secours sur leur territoire, font le plus souvent appel à des sociétés privées. Elles doivent alors en assumer la charge et ce sont elles qui ont la liberté de fixer le prix de l’intervention, car la loi du 27 février 2002 a supprimé le barème fixe commun à tous les massifs.
Si les pisteurs secouristes sont amenés à intervenir et qu’aucune assurance n’a été souscrite, les frais seront à la charge de l’accidenté. On parle alors de 300 à 500 euros en moyenne pour une intervention en tarif national.
Environ 50 euros pour les secours à intervenir principalement sur les pistes de luge et sur les bas de piste ou au pied d’une remontée mécanique et comportant des soins légers.
Environ 150 à 200 euros pour les secours à intervenir en zone piste proche.
Environ 340 euros pour les secours à intervenir en zone piste éloignée, généralement plus de 1 km du poste de secours.
Si votre sortie en ski hors-piste se termine malheureusement par un accident ou une blessure nécessitant l’intervention des secours, sachez qu’il vous en coutera environ 630 jusqu’à 700 euros pour des secours hors-pistes situés dans des secteurs accessibles gravitairement par remontées mécaniques.
Si les secours doivent intervenir dans une zone située dans un secteur éloigné non accessible gravitairement par remontée mécanique et en fonction de certaines spécificités, la facturation se fait généralement sur la base des coûts horaires suivants :
-Coût / heure sauveteur en horaire de jour : environ 45 euros
-Coût / heure sauveteur en horaire de nuit : environ 75 euros
-Coût / heure chenillette de damage : environ 195 euros
-Coût / heure remontée mécanique avec le personnel nécessaire à son fonctionnement : environ 342 euros
-Coût / heure scooter, quad ou tout autre véhicule : environ 25 euros
-Coût / minute de vol d’un hélicoptère + équipage affrété à une société privée : environ 30 euros
Si les pisteurs secouristes sont amenés à intervenir et qu’aucune assurance n’a été souscrite, les frais seront à la charge de l’accidenté. On parle alors de 300 à 500 euros en moyenne pour une intervention en tarif national.
Environ 50 euros pour les secours à intervenir principalement sur les pistes de luge et sur les bas de piste ou au pied d’une remontée mécanique et comportant des soins légers.
Environ 150 à 200 euros pour les secours à intervenir en zone piste proche.
Environ 340 euros pour les secours à intervenir en zone piste éloignée, généralement plus de 1 km du poste de secours.
Si votre sortie en ski hors-piste se termine malheureusement par un accident ou une blessure nécessitant l’intervention des secours, sachez qu’il vous en coutera environ 630 jusqu’à 700 euros pour des secours hors-pistes situés dans des secteurs accessibles gravitairement par remontées mécaniques.
Si les secours doivent intervenir dans une zone située dans un secteur éloigné non accessible gravitairement par remontée mécanique et en fonction de certaines spécificités, la facturation se fait généralement sur la base des coûts horaires suivants :
-Coût / heure sauveteur en horaire de jour : environ 45 euros
-Coût / heure sauveteur en horaire de nuit : environ 75 euros
-Coût / heure chenillette de damage : environ 195 euros
-Coût / heure remontée mécanique avec le personnel nécessaire à son fonctionnement : environ 342 euros
-Coût / heure scooter, quad ou tout autre véhicule : environ 25 euros
-Coût / minute de vol d’un hélicoptère + équipage affrété à une société privée : environ 30 euros
Les assurances à souscrire
Pour bien choisir son assurance pour les sports d'hiver ; il faudra veiller avant toutes choses à avoir une couverture "Frais de Recherche et de Secours" avec un plafond suffisant (10 000 €), bien vérifier la prise en charge sur le hors piste, qui est parfois exclue dans certain contrat.
Les point clefs
Assure le ski et tous les sports de neige
Aucune avance de frais à faire pour les secours
La prise en charge en cas :
-D'accident de ski ou de sports de neige sur le domaine skiable y compris le hors-piste accessible depuis les remontées mécaniques
-D'accident lors de la pratique de la luge ou tout autre matériel de glisse
-De maladie pendant le séjour
-D'incapacité de vous déplacer en cas d'accident de ski ou de sport de neige. bénéficier d'une assistance qui vous rapatrie chez vous.
Dans les assurances sports d'hiver ont été rajoutées des garanties annulations, mais aussi "bris de matériel", remboursement des remontées mécaniques et prestations terrestres en cas de rapatriement.
Mais la garantie essentielle reste surtout l'individuel accident, qui pour cette dernière permet de disposer d'un capital décés ou infirmité en cas d'accident grave.
Les point clefs
Assure le ski et tous les sports de neige
Aucune avance de frais à faire pour les secours
La prise en charge en cas :
-D'accident de ski ou de sports de neige sur le domaine skiable y compris le hors-piste accessible depuis les remontées mécaniques
-D'accident lors de la pratique de la luge ou tout autre matériel de glisse
-De maladie pendant le séjour
-D'incapacité de vous déplacer en cas d'accident de ski ou de sport de neige. bénéficier d'une assistance qui vous rapatrie chez vous.
Dans les assurances sports d'hiver ont été rajoutées des garanties annulations, mais aussi "bris de matériel", remboursement des remontées mécaniques et prestations terrestres en cas de rapatriement.
Mais la garantie essentielle reste surtout l'individuel accident, qui pour cette dernière permet de disposer d'un capital décés ou infirmité en cas d'accident grave.