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Les îles de Guyane, une étape incontournable !


Le littoral guyanais comprend un ensemble d’îles et d’îlots proches des côtes, qui offrent aux visiteurs des paysages préservés à découvrir absolument ! Les îles présentent d’autant plus d’intérêt qu’elles sont les uniques formations rocheuses de l’embouchure de l’Amazone, jusqu’au delta de l’Orénoque. Elles sont les témoins d’une histoire et d’un patrimoine riches, grâce aux vestiges ou aux traces anciennes d’occupation humaine qui attestent des activités agricoles passées, ainsi que des bâtiments. Les plus grandes d’entre elles sont l’expression d’un héritage historique et culturel important. Les ilots permettent quant à eux d’observer de nombreuses espèces marines préservées.
Ces sites protégés pour la plupart, sont des trésors à ne pas manquer lors d’un séjour en Guyane !!


Rédigé par Comité du tourisme de la Guyane le Lundi 11 Janvier 2021

Cap vers les Iles du Salut !

Vue aérienne des 3 îles – CNES - © Optic Vidéo
Vue aérienne des 3 îles – CNES - © Optic Vidéo
Ces îles sont chargées d’une histoire austère qui a fait la renommée de la destination à l’international avec le célèbre bagnard Henri Charrière dit « Papillon ». Cette histoire a d’ailleurs donné lieu au film mythique du même nom avec Steve Mc Queen.
Les îles du Salut sont composées de trois îlets situés en plein océan Atlantique à une quinzaine de kilomètres au large de la ville de Kourou et sont rattachées administrativement au territoire de la ville de Cayenne .

Ce petit archipel fait désormais parti des sites touristiques dits « incontournables » de Guyane, et qui offre la possibilité d’une échappée à la fois balnéaire et culturelle. Il s’agit d’ailleurs du site le plus visité par les touristes !
Havre de tranquillité, les Iles du Salut méritent qu’on leur consacre au moins une à deux journées pour prendre la mesure de leur histoire, mais aussi découvrir et profiter de leurs paysages paradisiaques et points de vue remarquables.

1/ les Îles du Salut, un haut-lieu de mémoire

Vestige cellule île Saint-Joseph
Vestige cellule île Saint-Joseph
Véritable patrimoine historique et architectural, les îles du salut conservent la mémoire du bagne.
Dans son reportage «Au bagne» paru en 1923, Albert Londres (journaliste et écrivain français) précisait «…nous nous trompons en France. Quand quelqu'un – de notre connaissance parfois – est envoyé aux travaux forcés, on dit : il va à Cayenne. Le bagne n'est plus à Cayenne, mais à Saint-Laurent-du-Maroni d'abord et aux îles du Salut ensuite… »

Il est vrai que durant près d’un siècle (entre 1852 et 1947), les Iles étaient l'un des hauts lieux de l’ex administration pénitentiaire. A l’instar de ce qu’a décrit « Papillon », ce ne sont pas les expressions qui manquaient pour décrire la dureté de vie des bagnards. Sous Napoléon III, c'est principalement ici que les condamnés les plus difficiles de France métropolitaine étaient transportés puis incarcérés. Les autres étaient envoyés au bagne de Saint-Laurent de Maroni sur le continent.

Pour tous visiteurs, le point de passage obligatoire est l’île Royale. Sur 28 hectares, la principale et la plus grande île de l'archipel dévoile des bâtiments historiques rénovés. En suivant le sentier qui fait le tour de l'île, la halte se fait d’abord par le sommet qui culmine à 60 mètres au-dessus de la mer. C’est ici que se dresse l’auberge des îles du Salut et que l’on peut découvrir une vue à couper le souffle sur l’île du Diable.
C’est aussi le point de départ des visites guidées, ou des déambulations à travers l’ile.
Le tour commence par exemple par la visite de la chapelle pour ensuite se diriger vers les vestiges de la maison des sœurs et de la maternité, puis l'hôpital, qui était exclusivement réservé au personnel, ensuite le phare, et pour finir un bâtiment étonnamment moderne, le cinétéléscope, d'où les scientifiques peuvent localiser et prendre des images de la fusée Ariane 5.
En revenant vers les hauteurs de l’île, on atteint le quartier des surveillants et des cellules. Pour finir en beauté une bonne matinée de balades à travers le temps, on aperçoit, en redescendant vers l’océan, la fameuse piscine des bagnards, un ouvrage de maçonnerie semi fermé par des rochers, réalisé par les forçats, qui permettait de se prémunir de la houle et des requins (autrefois nombreux).

Île Saint Joseph détente hamac © Didier Farnaud/ Pêche sportive © Jean-Emmanuel HAY/ Maison prison Dreyfuss © W. Kinnoo
Île Saint Joseph détente hamac © Didier Farnaud/ Pêche sportive © Jean-Emmanuel HAY/ Maison prison Dreyfuss © W. Kinnoo
Sur la face Est se trouve l’île Saint-Joseph (20 hectares), à l’atmosphère plus mystérieuse. On y accède le plus souvent en zodiac avec les opérateurs nautiques qui proposent une découverte, le temps d’un après-midi, de cette île à part. Pour compléter ce parcours historique, on peut explorer des vestiges non rénovés d’anciens quartiers de réclusion. Bien que l’île soit recouverte d’une végétation imposante, notamment à son sommet, elle témoigne encore parfaitement des conditions de vie des bagnards.

Enfin, l’île du Diable, la plus petite avec ses 14 hectares, est interdite au public (accès dangereux dû aux forts courants marins). C’est ici qu'étaient déportés les détenus politiques, dont Alfred Dreyfus le plus célèbre d’entre eux. Il y avait été enfermé dans une maisonnette toujours visible classée monument historique, face à la mer. Certains bateaux s’en approchent afin de la voir de plus près quand le temps le permet.

Aujourd’hui l'île Royale, l'île Saint-Joseph et l'île du Diable, ont oublié l’enfer du bagne pour se faire belles sous les palmiers, et offrent la possibilité d’un farniente original aux visiteurs de passage et aux résidents ...

2/ Entre immersion en pleine nature, et tourisme culturel

Sentier de randonné bord de mer Île Royale
Sentier de randonné bord de mer Île Royale
Grâce à un environnement naturel exceptionnel, une végétation luxuriante, et la mer d’un « bleu-vert » scintillant, les îles sont considérées comme le « petit coin Caraïbes » de la Guyane.
Difficile d’imaginer devant une telle exubérance, que ces îles étaient autrefois totalement défrichées pour faciliter la surveillance des travaux forcés et les tentatives d’évasion !
La végétation dense des chemins ombragés du tour de l’île laisse entrevoir des petits singes saïmiris, des capucins bruns plus ou moins craintifs, et des agoutis qui passent leur temps à grignoter sous les manguiers. Les iguanes quant à eux aiment se prélasser sur les murailles à proximité du réservoir. Les aras bleus ou rouges comme les perroquets amazones, s’envolent élégamment de leurs perchoirs tandis que les paons font la roue devant les touristes.
Côté mer, lors de vos transferts en catamarans, il est possible de voir des dauphins au loin ou encore des tortues vertes qui viennent prendre leur respiration sur les côtes rocheuses des îles.

Les guyanais comme les touristes aiment profiter pendant leurs vacances et leurs week-ends des différents « spots » historiques ou naturels de baignade qu’offrent les îles comme la piscine des bagnards à marée haute ou l’anse Legoff abritée sur l’île Royale. Enfin une petite plage de coquillages et de sable fin sur l’île St-joseph répond aux attentes des amateurs de bronzage…

Les eaux autour des îles du salut sont particulièrement riches en poissons ! On y fait parfois d’énormes prises depuis le rivage. A dix minutes à peine en bateau depuis l’hôtel, on accède rapidement aux spots de pêche sportive réputés mondialement, pour de belles journées de combat avec tarpons, mérous géants, thazards, carangues et bien d’autres espèces encore, encadré par des professionnels. Guides et skippers répondront aux attentes des visiteurs les plus chevronnés.

Enfin, les îles du salut sont le seul point de visites des grandes croisières en Guyane. Jusqu’en 2019 près d’une trentaine de navires y faisaient escale pour débarquer des visiteurs sur les traces de Papillon… .

En cette année particulière de pandémie mondiale, comme l’ensemble de la filière touristique locale, les îles sont accessibles de nouveau dans le respect des protocoles sanitaires mis en place. Le CNES propriétaire des lieux, au même titre que l’Etat et le Conservatoire du Littoral, a fait un travail d’entretien pendant la fermeture pour encore mieux recevoir les visiteurs. L’association Agamis chargée du patrimoine historique des îles, en a profité pour améliorer la signalétique. Une vingtaine de panneaux (en français et anglais) avec des cartes et des photos, ont donc été installées pour l’information du public sur place. Seul le musée reste fermé, dans l’attente de travaux.

Au départ du vieux bourg de Kourou, plusieurs prestataires assurent les transferts quotidiens, en 1h-1h30 Aller/Retour vers les Iles du salut en catamaran de 28 à 99 places : « Guyavoile», « La Hulotte» et « Tropic Alizés ».
: « Promaritime/Le Royal Tipunch».
Pour des trajets rapides (en 30 minutes) et en cas de contrainte de temps, il est possible de réserver un passage en vedette avec « KTM Guyane».

A noter : Pour votre sécurité, lors de lancement de fusées les îles sont fermées cinq heures avant et rouvertes après le décollage.

Vos conseillers voyages

Les îles de Guyane, une étape incontournable !
Flavia Servé
flavia.serve@guyane-amazonie.fr

Sonia Cippe
sonia.cippe@guyane-amazonie.fr

Téléphone : +33 (0)1 42 94 15 16
Site web : Guyane-amazonie.fr
Annuaire : en savoir plus sur le Comité du Tourisme de Guyane

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