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Les résidences de tourisme injectent 3,5 milliards d'euros dans l'économie locale

30% de la clientèle est étrangère


Les résidences de tourisme injectent chaque année 3,5 milliards d'euros dans l'économie locale. Une manne financière évaluée pour la première fois par leur syndicat et qui s'oppose au préjugé voulant que ce type de clientèle ne dépense rien sur place.


le Mercredi 4 Juin 2014

Pierre Margeridon, le nouveau président du SNRT a estimé que ses membres injectaient 3,5 milliards d'euros dans l'économie locale. Photo DR.
Pierre Margeridon, le nouveau président du SNRT a estimé que ses membres injectaient 3,5 milliards d'euros dans l'économie locale. Photo DR.
Le syndicat national des résidences de tourisme (SNRT) a décidé de combattre un cliché.

Celui de la famille, qui séjourne dans une résidence de tourisme et qui ne dépense rien sur place.

Pour ce faire, il a mené une étude en partenariat avec Atout France, auprès d'un échantillon de 4 097 appartements et de 1 500 questionnaires clients.

Et le résultat est édifiant : les résidences de tourisme injecteraient chaque année 3,5 milliards d'euros dans l'économie locale.

Une gigantesque source de revenus qui se répartit en deux pôles.

D'abord, les résidences elles-mêmes, qui dépensent 1,2 milliard pour leurs frais de fonctionnement. Puis les voyageurs, dont le budget s'élève à 2,4 milliards d'euros.

Cette enveloppe est majoritairement consacrée à la restauration (44%) et aux loisirs sportifs ou culturels (19%).

Le reste se divise entre les soins et achats d'équipements (13%), le transport local (9%) ainsi que les dépenses au sein de la résidence (6%).

Au final, la dépense moyenne par personne et par jour atteint 35€.

Les étrangers en forte croissance

"Nous avions toujours eu la conviction que les résidence de tourisme favorisaient l'économie locale. Nous en avons désormais la preuve par les chiffres" explique Pierre Margeridon, le nouveau président du syndicat.

De quoi lui donner des arguments à rétorquer aux professionnels, qui assurent régulièrement que ces vacanciers arrivent le coffre chargé de victuailles et ne dépensent rien sur place.

Bien sûr, 53% apportent toujours une partie de leurs provisions (7% la totalité). Mais une fois le coffre vide, il faut bien remplir à nouveau le frigo.

L'étude donne également quelques détails sur le profil type de la clientèle, souvent familiale et aisée (41% de CSP+). Elle nous renseigne aussi sur la fidélité des clients, dont presque 80% a déjà séjourné dans ce type d'habitat.

Enfin, notons que les étrangers constituent aujourd'hui 30% de la clientèle. Ils séjournent plus longtemps et ont un budget supérieur de 33% aux Français.

C'est essentiellement grâce à eux que les opérateurs de tourisme ont maintenu leur chiffre d'affaires de 3,3 milliards d'euros en 2013.

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Commentaires

1.Posté par Yves Brossard le 04/06/2014 11:03 | Alerter
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Je suis impatient de lire cette étude. Et sa méthodologie. Je m'interroge toujours sur la nécessité qu'éprouvent les organisations professionnelles à faire valoir leur poids dans l'économie. S'agit-il d'un besoin de reconnaissance économique ? Ce qui signifierait le peu de considération en lesquelles les tiennent les pouvoirs publics. Ou s'agit-il de combler les insuffisances de l'Insee, dont le Personnel et le budget sont pourtant considérables ? J'aurais aimé en savoir un peu plus sur la contribution d'Atout France à cette étude.
Yves Brossard
Primea Hotels Guadeloupe

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