net recul de Luxair Tours sur le marché allemand
Alors que le transport aérien a terminé l’exercice 2003 avec une baisse du revenu de 9%, les autres activités du groupe ont connu une hausse de 4,5 millions d’euros (+ 4%).
En ajoutant les autres produits d’exploitation, le total des revenus d’exploitation s’élève à 305,3 millions d’euros.
À noter que lux-Airport S.A. a repris de Luxair l’exploitation des parkings de l’aérogare, et donc les revenus en découlant, le 1er juin 2003.
En 2003, les charges d’exploitation ont été en progression de 1,5% pour atteindre 309,4 millions d’euros. Les charges externes ont été en baisse de 4,3%, alors que les frais de personnel ont représenté 106,9 millions d’euros, en hausse de 8,9%.
D’importantes augmentations des charges ont été constatées au niveau des frais liés à l’Air Traffic Control (14,2 millions d’euros, +9% par rapport à 2002). Les frais de manutention, d’atterrissage et d’escales ont progressé de 4% (de 36,2 millions d’euros en 2002 à 37,5 millions d’euros en 2003).
Un bénéfice réduit : 3,6 millions d’euros
Au cours de l’exercice 2003, les corrections de valeur sur immobilisations corporelles sont en hausse de 0,9 millions d’euros et s’élèvent à 32,7 millions d’euros, les autres charges d’exploitation, en hausse de 1,8 millions d’euros, totalisent 17,7 millions d’euros. Le résultat d’exploitation affiche une perte de 4,1 millions d’euros.
Le résultat financier a baissé de 0,5 millions d’euros par rapport à l’exercice 2002 et s’élève à 6,5 millions d’euros. Le résultat exceptionnel est en recul et affiche 0,5 millions d’euros. Le résultat net de l’exercice 2003 se chiffre à 3,6 millions d’euros.
Le nombre de passagers en régression
En 2003, Luxair a dû faire face aux conséquences de la guerre en Irak, à une nouvelle remontée du terrorisme et au virus du SARS. Etant donné qu’un nombre élevé de passagers utilisent les vols Luxair comme vols de connexion pour des destinations long et moyen courrier, ces éléments ont lourdement pesé sur la performance de l’activité aérienne.
A cela s’ajoute une concurrence accrue des autres compagnies et des aéroports de la Grande Région.
Le nombre de passagers transportés en 2003 est de 1 110 210, ce qui équivaut à une baisse de 8,5% par rapport à l’année 2002. En termes de sièges/km offerts (ASK), l’exercice 2003 a été marqué par une diminution de 1% par rapport à 2002. Le taux d’occupation est aussi en baisse et atteint 58,2% pour 2003.
La baisse de fréquentation de l’aéroport du Findel, déjà constatée en 2002, s’est poursuivie en 2003 avec un recul de 3,9%. Sur le total de 1 450 954 passagers qui ont transité par l’aéroport de Luxembourg en 2003, la part de marché de Luxair est de 72%.
Lors de l’exercice 2003, Luxair a desservi 27 destinations affaires (dont quatre nouvelles destinations : Athènes, Londres-City, Budapest et Zurich) et 34 destinations vacances.
Au 31 décembre 2003, la flotte était composée de trois Fokker F-50, huit Embraer ERJ145, trois Boeing 737-500 et deux Boeing 737-400.
En janvier et février 2004, les deux Boeing 737-400 ont été remplacés par deux nouveaux Boeing 737-700 « Next Generation » pour lesquels Luxair avait passé commande au printemps 2003. Un troisième Boeing 737-700 « Next Generation » sera livré en janvier 2005 et Luxair possède une option pour commander un quatrième avion de ce type.
Luxair Tours victime de la guerre en Irak
La guerre en Irak a marqué les vols vacances et l’activité Tour Operating du groupe en 2003. Du début de l’année jusqu’à la fin de la guerre en Irak, le marché du tourisme s’est littéralement effondré. Malgré les bonnes performances réalisées sur le reste de l’exercice, le rattrapage n’a pas pu se faire.
À cela s’ajoute un net recul de Luxair Tours sur le marché allemand où les Tour Operators locaux avaient engagé une guerre des prix suicidaire à laquelle Luxair s’est refusée. Le nombre de passagers est en baisse de 12%, le chiffre d’affaires est, quant à lui, en recul de 5,6%.
Luxair, avec ses produits Luxair Tours et Happy Summer, reste cependant la référence en matière de Tour Operating dans la région et ses parts de marché se ventilent comme suit : Luxembourg, 47% ;France 33,1% ;Allemagne 14,5% et Belgique 5,4%.
En ajoutant les autres produits d’exploitation, le total des revenus d’exploitation s’élève à 305,3 millions d’euros.
À noter que lux-Airport S.A. a repris de Luxair l’exploitation des parkings de l’aérogare, et donc les revenus en découlant, le 1er juin 2003.
En 2003, les charges d’exploitation ont été en progression de 1,5% pour atteindre 309,4 millions d’euros. Les charges externes ont été en baisse de 4,3%, alors que les frais de personnel ont représenté 106,9 millions d’euros, en hausse de 8,9%.
D’importantes augmentations des charges ont été constatées au niveau des frais liés à l’Air Traffic Control (14,2 millions d’euros, +9% par rapport à 2002). Les frais de manutention, d’atterrissage et d’escales ont progressé de 4% (de 36,2 millions d’euros en 2002 à 37,5 millions d’euros en 2003).
Un bénéfice réduit : 3,6 millions d’euros
Au cours de l’exercice 2003, les corrections de valeur sur immobilisations corporelles sont en hausse de 0,9 millions d’euros et s’élèvent à 32,7 millions d’euros, les autres charges d’exploitation, en hausse de 1,8 millions d’euros, totalisent 17,7 millions d’euros. Le résultat d’exploitation affiche une perte de 4,1 millions d’euros.
Le résultat financier a baissé de 0,5 millions d’euros par rapport à l’exercice 2002 et s’élève à 6,5 millions d’euros. Le résultat exceptionnel est en recul et affiche 0,5 millions d’euros. Le résultat net de l’exercice 2003 se chiffre à 3,6 millions d’euros.
Le nombre de passagers en régression
En 2003, Luxair a dû faire face aux conséquences de la guerre en Irak, à une nouvelle remontée du terrorisme et au virus du SARS. Etant donné qu’un nombre élevé de passagers utilisent les vols Luxair comme vols de connexion pour des destinations long et moyen courrier, ces éléments ont lourdement pesé sur la performance de l’activité aérienne.
A cela s’ajoute une concurrence accrue des autres compagnies et des aéroports de la Grande Région.
Le nombre de passagers transportés en 2003 est de 1 110 210, ce qui équivaut à une baisse de 8,5% par rapport à l’année 2002. En termes de sièges/km offerts (ASK), l’exercice 2003 a été marqué par une diminution de 1% par rapport à 2002. Le taux d’occupation est aussi en baisse et atteint 58,2% pour 2003.
La baisse de fréquentation de l’aéroport du Findel, déjà constatée en 2002, s’est poursuivie en 2003 avec un recul de 3,9%. Sur le total de 1 450 954 passagers qui ont transité par l’aéroport de Luxembourg en 2003, la part de marché de Luxair est de 72%.
Lors de l’exercice 2003, Luxair a desservi 27 destinations affaires (dont quatre nouvelles destinations : Athènes, Londres-City, Budapest et Zurich) et 34 destinations vacances.
Au 31 décembre 2003, la flotte était composée de trois Fokker F-50, huit Embraer ERJ145, trois Boeing 737-500 et deux Boeing 737-400.
En janvier et février 2004, les deux Boeing 737-400 ont été remplacés par deux nouveaux Boeing 737-700 « Next Generation » pour lesquels Luxair avait passé commande au printemps 2003. Un troisième Boeing 737-700 « Next Generation » sera livré en janvier 2005 et Luxair possède une option pour commander un quatrième avion de ce type.
Luxair Tours victime de la guerre en Irak
La guerre en Irak a marqué les vols vacances et l’activité Tour Operating du groupe en 2003. Du début de l’année jusqu’à la fin de la guerre en Irak, le marché du tourisme s’est littéralement effondré. Malgré les bonnes performances réalisées sur le reste de l’exercice, le rattrapage n’a pas pu se faire.
À cela s’ajoute un net recul de Luxair Tours sur le marché allemand où les Tour Operators locaux avaient engagé une guerre des prix suicidaire à laquelle Luxair s’est refusée. Le nombre de passagers est en baisse de 12%, le chiffre d’affaires est, quant à lui, en recul de 5,6%.
Luxair, avec ses produits Luxair Tours et Happy Summer, reste cependant la référence en matière de Tour Operating dans la région et ses parts de marché se ventilent comme suit : Luxembourg, 47% ;France 33,1% ;Allemagne 14,5% et Belgique 5,4%.