Un an après l'ouverture de la ligne reliant Paris-Charles de Gaulle à la capitale iranienne, Hossein Hosseini, directeur Europe de Mahan Air, indique des chiffres satisfaisants. © DR Mahan Air
En juillet 2015, en levant ses sanctions à Téhéran, l'ONU avait permis à l'Iran de faire son grand retour parmi les grandes destinations touristiques mondiales.
Surfant sur cette vague d'ouverture qui parcourt le pays perse depuis, Mahan Air, la principale compagnie aérienne privée du pays, poursuit son implantation en Europe.
Un an après l'ouverture de la ligne reliant Paris-Charles de Gaulle à la capitale iranienne, Hossein Hosseini, directeur Europe de Mahan Air, indique des chiffres satisfaisants.
"En un an, nous avons transporté plus de 40 000 personnes sur la ligne Paris-Téhéran", explique-t-il, précisant que ce chiffre se divisait à parts égales entre trafic affinitaire et trafic touristique. "Vous les Français pouvez être fiers, puisqu'avec +104% d'augmentation en 2016, vous êtes la nationalité dont le tourisme progresse le plus en Iran".
La compagnie relie actuellement la France à l'Iran sur A340-600 à raison de 3 vols par semaine, dont l'un devrait être prochainement décalé du lundi au vendredi.
Surfant sur cette vague d'ouverture qui parcourt le pays perse depuis, Mahan Air, la principale compagnie aérienne privée du pays, poursuit son implantation en Europe.
Un an après l'ouverture de la ligne reliant Paris-Charles de Gaulle à la capitale iranienne, Hossein Hosseini, directeur Europe de Mahan Air, indique des chiffres satisfaisants.
"En un an, nous avons transporté plus de 40 000 personnes sur la ligne Paris-Téhéran", explique-t-il, précisant que ce chiffre se divisait à parts égales entre trafic affinitaire et trafic touristique. "Vous les Français pouvez être fiers, puisqu'avec +104% d'augmentation en 2016, vous êtes la nationalité dont le tourisme progresse le plus en Iran".
La compagnie relie actuellement la France à l'Iran sur A340-600 à raison de 3 vols par semaine, dont l'un devrait être prochainement décalé du lundi au vendredi.
Paris, Barcelone et Milan
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Mais d'après Hossein Hosseini, Mahan Air souhaiterait mettre en place une quatrième liaison hebdomadaire, toujours au prix d'appel de 303€ en classe éco, et 1 186€ en business. Avant une ouverture vers d'autres villes iraniennes ?
"Nous aimerions beaucoup, mais c'est très compliqué d'ouvrir d'autres villes iraniennes. Nous devons déjà remplir tous nos vols depuis et vers Téhéran avant d'entamer de telles négociations", confie le directeur Europe.
En attendant, Mahan Air, qui propose le premier réseau de vols intérieurs en Iran, poursuit son implantation en Europe, entamée avec l'ouverture de Düsseldorf en 2002.
Fin juin, peu de temps après avoir ouvert Milan, la compagnie a ainsi inauguré une nouvelle liaison entre Téhéran et Barcelone, à raison de deux vols par semaine entre l'aéroport d'El Prat et son hub de Téhéran-Imam Khomeiny, qu'elle veut progressivement transformer en point de passage entre l'Asie et l'Europe.
Depuis janvier 2017, Mahan Air, qui avait fait partie en 2007-2008 de la liste noire des compagnies aériennes de l'Union européenne, est représentée en France par APG. Membre de IATA, la compagnie n'est par ailleurs pas au BSP, et n'a pas prévu de l'être. Elle dispose ainsi de son propre système de réservation.
"Sur l'Iran, nous avons passé tous nos groupes d'Air France ou Turkish Airlines à Mahan Air", explique l'un des responsables du tour-opérateur Clio. "Depuis, nous constatons un excellent taux de satisfaction : le service à bord est mieux, et les tarifs plus compétitifs".
Fondée en 1992, Mahan Air possède 54 appareils, Boeing, Airbus ou BAE. Et la compagnie investirait actuellement pour agrandir sa flotte. "Comme tout le monde en Iran en ce moment, oui, nous achetons des avions", glisse Hossein Hosseini.
"Nous aimerions beaucoup, mais c'est très compliqué d'ouvrir d'autres villes iraniennes. Nous devons déjà remplir tous nos vols depuis et vers Téhéran avant d'entamer de telles négociations", confie le directeur Europe.
En attendant, Mahan Air, qui propose le premier réseau de vols intérieurs en Iran, poursuit son implantation en Europe, entamée avec l'ouverture de Düsseldorf en 2002.
Fin juin, peu de temps après avoir ouvert Milan, la compagnie a ainsi inauguré une nouvelle liaison entre Téhéran et Barcelone, à raison de deux vols par semaine entre l'aéroport d'El Prat et son hub de Téhéran-Imam Khomeiny, qu'elle veut progressivement transformer en point de passage entre l'Asie et l'Europe.
Depuis janvier 2017, Mahan Air, qui avait fait partie en 2007-2008 de la liste noire des compagnies aériennes de l'Union européenne, est représentée en France par APG. Membre de IATA, la compagnie n'est par ailleurs pas au BSP, et n'a pas prévu de l'être. Elle dispose ainsi de son propre système de réservation.
"Sur l'Iran, nous avons passé tous nos groupes d'Air France ou Turkish Airlines à Mahan Air", explique l'un des responsables du tour-opérateur Clio. "Depuis, nous constatons un excellent taux de satisfaction : le service à bord est mieux, et les tarifs plus compétitifs".
Fondée en 1992, Mahan Air possède 54 appareils, Boeing, Airbus ou BAE. Et la compagnie investirait actuellement pour agrandir sa flotte. "Comme tout le monde en Iran en ce moment, oui, nous achetons des avions", glisse Hossein Hosseini.