« Le tourisme est le premier secteur économique du pays et une telle décision, si elle était réellement appliquée, ferait fuir toute la clientèle en mettant au chômage des milliers de personnes. »
Alcool interdit ! Spas fermés !
Les récentes décisions du gouvernement des Maldives pour « moraliser » l’hôtellerie de l’archipel ont provoqué la colère des professionnels du tourisme maldivien.
Pris sous la pression d’un parti d’opposition islamiste, ce durcissement moral n’étonne pas tant que ça Phillipe Joly, le directeur commercial de Kuoni.
« On oublie facilement que les Maldives sont un pays musulman relativement formaliste. »
Cela étant, à lui comme à Guy Zekri, le directeur de Soléa Vacances, le TO filiale de SUN Resort, ces mesures paraissent trop trop énormes pour faire réellement peur.
« Le tourisme est le premier secteur économique du pays, souligne-t-il ; et une telle décision, si elle était réellement appliquée, ferait fuir toute la clientèle en mettant au chômage des milliers de personnes. »
Les récentes décisions du gouvernement des Maldives pour « moraliser » l’hôtellerie de l’archipel ont provoqué la colère des professionnels du tourisme maldivien.
Pris sous la pression d’un parti d’opposition islamiste, ce durcissement moral n’étonne pas tant que ça Phillipe Joly, le directeur commercial de Kuoni.
« On oublie facilement que les Maldives sont un pays musulman relativement formaliste. »
Cela étant, à lui comme à Guy Zekri, le directeur de Soléa Vacances, le TO filiale de SUN Resort, ces mesures paraissent trop trop énormes pour faire réellement peur.
« Le tourisme est le premier secteur économique du pays, souligne-t-il ; et une telle décision, si elle était réellement appliquée, ferait fuir toute la clientèle en mettant au chômage des milliers de personnes. »
850 000 touristes internationaux
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« En plus, dans les hôtels, le gros de la marge brute vient de la restauration et des spas, » ajoute Philippe Joly.
Ce serait donc tarir la source de devises que les 850 000 touristes internationaux, dont plus de 53 000 Français, viennent dépenser dans l’archipel, en particulier à cause de ses spas.
Et ce ne sera sûrement pas la pêche aux thons et l’exportation du coprah qui pourront compenser cette manne financière.
« Quand bien même elle serait maintenue, comment les autorités pourraient-elles contrôler son application ? » se demande Philippe Joly, le directeur commercial de Kuoni.
Ce serait donc tarir la source de devises que les 850 000 touristes internationaux, dont plus de 53 000 Français, viennent dépenser dans l’archipel, en particulier à cause de ses spas.
Et ce ne sera sûrement pas la pêche aux thons et l’exportation du coprah qui pourront compenser cette manne financière.
« Quand bien même elle serait maintenue, comment les autorités pourraient-elles contrôler son application ? » se demande Philippe Joly, le directeur commercial de Kuoni.
Des mesures difficiles à faire respecter
« C’est probablement un effet d’annonce, explique le directeur de Soléa ; d’après ce que me disent mes contacts sur place, le pays est en période électorale et cette affaire est d’abord un bras de fer entre adversaires politiques. »
« Il ne faut pas négliger le fait qu’aujourd’hui, comme dans beaucoup de destinations, il y a de plus en plus de musulmans, arabes ou asiatiques, qui descendent désormais dans tous ces hôtels de luxe. » suggère Philippe Joly.
« Je me fais sans doute des idées, mais c’est une clientèle qui a de l’argent et qui pourrait peut-être compenser celle des occidentaux. »
« Pour le moment, aucun des nombreux hôtels que nous avons en brochure sur la destination n’applique ces directives » prévient le directeur commercial de Kuoni, qui travaille avec les plus grandes chaînes : SUN, Constance, Hilton, Banyan Tree…
« Aux dernières nouvelles, nos équipes sur place parlent de « business as usual », confirme le directeur de Soléa qui évoque également le cas du Hilton où, selon l’une de ses amies, la vie continue tranquillement.
« Il ne faut pas négliger le fait qu’aujourd’hui, comme dans beaucoup de destinations, il y a de plus en plus de musulmans, arabes ou asiatiques, qui descendent désormais dans tous ces hôtels de luxe. » suggère Philippe Joly.
« Je me fais sans doute des idées, mais c’est une clientèle qui a de l’argent et qui pourrait peut-être compenser celle des occidentaux. »
« Pour le moment, aucun des nombreux hôtels que nous avons en brochure sur la destination n’applique ces directives » prévient le directeur commercial de Kuoni, qui travaille avec les plus grandes chaînes : SUN, Constance, Hilton, Banyan Tree…
« Aux dernières nouvelles, nos équipes sur place parlent de « business as usual », confirme le directeur de Soléa qui évoque également le cas du Hilton où, selon l’une de ses amies, la vie continue tranquillement.
Aucune annulation, aucune réclamation
Quant aux clients, ni Phillipe Joly, ni Guy Zekri n’ont constaté d’annulations ou de réclamations déposées par des clients en cours de séjours.
Alors effet d’annonce ou réelle volonté politique ?
Dans le contexte actuel, la question devra vite trouver sa réponse car il ne faudrait pas que la presse grand public vienne à parler trop fort des mesures prises par le gouvernement des Maldives.
« Vous imaginez, si Libé ou le Figaro faisait un article là-dessus ! » souligne Guy Zekri en s’effrayant des conséquences que cela pourrait avoir sur l’image de l’archipel et sur sa fréquentation.
Alors effet d’annonce ou réelle volonté politique ?
Dans le contexte actuel, la question devra vite trouver sa réponse car il ne faudrait pas que la presse grand public vienne à parler trop fort des mesures prises par le gouvernement des Maldives.
« Vous imaginez, si Libé ou le Figaro faisait un article là-dessus ! » souligne Guy Zekri en s’effrayant des conséquences que cela pourrait avoir sur l’image de l’archipel et sur sa fréquentation.