"Nous voulons monter en gamme et favoriser le retour des enseignes prestigieuses, comme Hilton, Four Seasons ou Accor"
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TourMaG.com - Les autres marchés européens sont-ils aussi frileux que le marché français ?
M. H. : "Sur le mois d’avril, par exemple, les Français sont en tête. Ils sont suivis par les Anglais et les Belges… Finalement, ce sont les trois pays qui ont levé en premier les restrictions de voyages.
En revanche, c’est le plus important, nous avons signé plusieurs accords qui vont vraiment nous aider à progresser dans les années à venir. J’ai rencontré la ministre du tourisme italien et elle a décidé de promouvoir la Tunisie.
A la fin juin, elle se rendra également à Tunis et nous signeront un accord sur la formation dans la qualité de service, la qualité gastronomique et la gestion de sites archéologiques.
Nous venons également, la semaine dernière, de signer un accord avec le gouvernement espagnol sur la qualité gastronomique et sur la remise à niveau des infrastructures hôtelières.
L’Espagne a su moderniser son offre, nous voulons capitaliser sur son expérience, comme pour la France, avec laquelle nous allons signer un accord du même type le 10 juin prochain. C’est exceptionnel car cela faisait au moins 10 ans qu’un ministre tunisien ne s’était pas rendu en Italie ou en Espagne."
TourMaG.com - Justement, les opérateurs privés ont-ils déjà pris des initiatives ?
M. H. : "Nous avons au moins 10 ans de retard à rattraper, c’est donc un énorme travail que nous avons entamé avec les hôteliers. Malheureusement, ils ont perdu leurs résa « early booking » et n’ont pas de trésorerie.
Nous avons donc décidé de les aider en décalant le règlement des charges, des impôts, de l’électricité… En échange, nous leur avons demandé de préserver l’emploi.
A cet égard, vous noterez qu’au 1er trimestre, nous n’avons perdu que 15 000 emplois sur les 350 000 que compte le tourisme tunisien. Nous leur avons aussi demandé de faire des efforts en matière de formation, sur l’accueil et la qualité de service en particulier".
TourMaG.com - Et sur les salaires ?
M. H. : "Pour établir un échéancier crédible, il faut d’abord installer les conditions d’un vrai dialogue social.
J’ai invité les hôteliers à discuter avec le gouvernement et nous avons une cellule spécifique qui travaille déjà sur ce dossier, avec des résultats tangibles puisque les grèves que nous avons connues ne se reproduisent plus."
TourMaG.com - Comment cela se passe-t-il avec les investisseurs étrangers ?
M. H. : "Tout d’abord, je veux rappeler que la Tunisie a toujours remboursé ses dettes. Nous venons même d’effectuer un versement de 495 M€ dans le cadre d’un prêt… Vis à vis des investisseurs étrangers, nous leur apportons désormais la certitude qu’ils vont investir dans un état de droit, respectueux du droit international.
Nous voulons également monter en gamme. Cela veut dire que nous voulons favoriser le retour des enseignes prestigieuses, comme Hilton, Four Seasons ou Accor, mais les chaînes mauriciennes, asiatiques ou autres sont également les bienvenues."
M. H. : "Sur le mois d’avril, par exemple, les Français sont en tête. Ils sont suivis par les Anglais et les Belges… Finalement, ce sont les trois pays qui ont levé en premier les restrictions de voyages.
En revanche, c’est le plus important, nous avons signé plusieurs accords qui vont vraiment nous aider à progresser dans les années à venir. J’ai rencontré la ministre du tourisme italien et elle a décidé de promouvoir la Tunisie.
A la fin juin, elle se rendra également à Tunis et nous signeront un accord sur la formation dans la qualité de service, la qualité gastronomique et la gestion de sites archéologiques.
Nous venons également, la semaine dernière, de signer un accord avec le gouvernement espagnol sur la qualité gastronomique et sur la remise à niveau des infrastructures hôtelières.
L’Espagne a su moderniser son offre, nous voulons capitaliser sur son expérience, comme pour la France, avec laquelle nous allons signer un accord du même type le 10 juin prochain. C’est exceptionnel car cela faisait au moins 10 ans qu’un ministre tunisien ne s’était pas rendu en Italie ou en Espagne."
TourMaG.com - Justement, les opérateurs privés ont-ils déjà pris des initiatives ?
M. H. : "Nous avons au moins 10 ans de retard à rattraper, c’est donc un énorme travail que nous avons entamé avec les hôteliers. Malheureusement, ils ont perdu leurs résa « early booking » et n’ont pas de trésorerie.
Nous avons donc décidé de les aider en décalant le règlement des charges, des impôts, de l’électricité… En échange, nous leur avons demandé de préserver l’emploi.
A cet égard, vous noterez qu’au 1er trimestre, nous n’avons perdu que 15 000 emplois sur les 350 000 que compte le tourisme tunisien. Nous leur avons aussi demandé de faire des efforts en matière de formation, sur l’accueil et la qualité de service en particulier".
TourMaG.com - Et sur les salaires ?
M. H. : "Pour établir un échéancier crédible, il faut d’abord installer les conditions d’un vrai dialogue social.
J’ai invité les hôteliers à discuter avec le gouvernement et nous avons une cellule spécifique qui travaille déjà sur ce dossier, avec des résultats tangibles puisque les grèves que nous avons connues ne se reproduisent plus."
TourMaG.com - Comment cela se passe-t-il avec les investisseurs étrangers ?
M. H. : "Tout d’abord, je veux rappeler que la Tunisie a toujours remboursé ses dettes. Nous venons même d’effectuer un versement de 495 M€ dans le cadre d’un prêt… Vis à vis des investisseurs étrangers, nous leur apportons désormais la certitude qu’ils vont investir dans un état de droit, respectueux du droit international.
Nous voulons également monter en gamme. Cela veut dire que nous voulons favoriser le retour des enseignes prestigieuses, comme Hilton, Four Seasons ou Accor, mais les chaînes mauriciennes, asiatiques ou autres sont également les bienvenues."