"Nous nous battons aussi contre le para-commercialisme. Nous avons 39 dossiers sur le sujet, pour la plupart des auto entrepreneurs. Ils sont une catastrophe pour nos métiers" - DR
TourMaG.com - A l'heure du "tout technologie", le rôle du SNAV a-t-il toujours son importance dans les régions ?
Michelle Laget-Herbaut : "Nous sommes la courroie de transmission entre le terrain et le SNAV national. C'est un rôle important.
Nous travaillons en amont de l'institution nationale. Je pense aux problèmes juridiques, à la loi de financement de la Sécurité Sociale qui pénalise les voyages professionnels,à la grille des salaires, aux conventions collectives, au chômage partiel.
Nous travaillons aussi sur l'Union des métiers. Nous voulons être prêts et l'appliquer le moment venu.
Nous nous battons aussi contre le para-commercialisme. Nous avons 39 dossiers sur le sujet pour la plupart des auto entrepreneurs.
Ils sont une catastrophe pour nos métiers. Ils vendent des packages sans être agents de voyages, sans garantie alors que bon nombre d'agents de voyages vont jusqu'à mettre leurs biens personnels en garantie.
Ils se disent mandataires alors que le mandataire n'existe plus. Ce n'est pas une question de concurrence mais de distorsion de concurrence.
Nous avons une réflexion commune, nous nous parlons entre gens de métier. C'est très important."
Michelle Laget-Herbaut : "Nous sommes la courroie de transmission entre le terrain et le SNAV national. C'est un rôle important.
Nous travaillons en amont de l'institution nationale. Je pense aux problèmes juridiques, à la loi de financement de la Sécurité Sociale qui pénalise les voyages professionnels,à la grille des salaires, aux conventions collectives, au chômage partiel.
Nous travaillons aussi sur l'Union des métiers. Nous voulons être prêts et l'appliquer le moment venu.
Nous nous battons aussi contre le para-commercialisme. Nous avons 39 dossiers sur le sujet pour la plupart des auto entrepreneurs.
Ils sont une catastrophe pour nos métiers. Ils vendent des packages sans être agents de voyages, sans garantie alors que bon nombre d'agents de voyages vont jusqu'à mettre leurs biens personnels en garantie.
Ils se disent mandataires alors que le mandataire n'existe plus. Ce n'est pas une question de concurrence mais de distorsion de concurrence.
Nous avons une réflexion commune, nous nous parlons entre gens de métier. C'est très important."
Quand un secteur ou un marché est touché il faut avoir des alternatives
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TourMaG.com - Cette année de crise 2011 s'est-elle traduite par de nombreuses défaillances ou faillites d'entreprises de tourisme ? Enregistrez-vous par ailleurs de nouvelles adhésions ?
M.L-H. : "Dans notre région nous avons enregistré 28 radiations soit des démissions, des cessations d'activité, des rachats et une bonne douzaine de dépôts de bilan.
Notre profession a appris à se relever des crises successives mais pour assurer la pérennité de leurs entreprises, les décideurs n'ont plus le choix.
Ils doivent avoir une gestion serrée, réduire leurs frais généraux, chercher de nouveaux prospects, être au nec plus ultra du commerce, trouver des niches, intégrer une technologie de plus en plus pointue. Les chefs d'entreprise doivent se remettre en question sur beaucoup de sujets.
L'entité que je dirige à Paris emploie 29 personnes et je peux vous dire qu'il faut être aussi un bon patron, à l'écoute de ses salariés sinon ils vont voir ailleurs. Il faut aussi se diversifier.
Pour ma part, je fais de la billetterie, de l'incentive, du réceptif de croisières, des salons et des congrès en France et à l'étranger...
Dans la mesure du possible il convient d'éviter d'être un mono produit. Quand un secteur ou un marché est touché il faut avoir des alternatives.
Les nouveaux-venus dans le métier sont des jeunes et je trouve qu'ils ont un mal fou pour réunir toutes les obligations nécessaires pour être immatriculés au registre de Atout France. Je pense notamment à la garantie financière."
M.L-H. : "Dans notre région nous avons enregistré 28 radiations soit des démissions, des cessations d'activité, des rachats et une bonne douzaine de dépôts de bilan.
Notre profession a appris à se relever des crises successives mais pour assurer la pérennité de leurs entreprises, les décideurs n'ont plus le choix.
Ils doivent avoir une gestion serrée, réduire leurs frais généraux, chercher de nouveaux prospects, être au nec plus ultra du commerce, trouver des niches, intégrer une technologie de plus en plus pointue. Les chefs d'entreprise doivent se remettre en question sur beaucoup de sujets.
L'entité que je dirige à Paris emploie 29 personnes et je peux vous dire qu'il faut être aussi un bon patron, à l'écoute de ses salariés sinon ils vont voir ailleurs. Il faut aussi se diversifier.
Pour ma part, je fais de la billetterie, de l'incentive, du réceptif de croisières, des salons et des congrès en France et à l'étranger...
Dans la mesure du possible il convient d'éviter d'être un mono produit. Quand un secteur ou un marché est touché il faut avoir des alternatives.
Les nouveaux-venus dans le métier sont des jeunes et je trouve qu'ils ont un mal fou pour réunir toutes les obligations nécessaires pour être immatriculés au registre de Atout France. Je pense notamment à la garantie financière."
TourMaG.com - Vous avez annoncé organiser votre prochaine convention du 26 au 29 avril en Croatie et Slovénie. Quel en sera le thème ?
M.L-H. : "J'aimerais revenir à quelque chose de zen et sortir du climat anxiogène de crise qui nous entoure. Je voudrais mettre l'accent sur les solutions. Il y en a. Il y a aussi des virages qu'il faut savoir prendre.
Pourquoi certaines agences réussissent, ne savent plus ou donner de la tête alors que d'autres sont en perdition ?
Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours mais je suis convaincue que l'ouverture aux autres, que l'Union, disons le mot, est quelque chose de positif."
M.L-H. : "J'aimerais revenir à quelque chose de zen et sortir du climat anxiogène de crise qui nous entoure. Je voudrais mettre l'accent sur les solutions. Il y en a. Il y a aussi des virages qu'il faut savoir prendre.
Pourquoi certaines agences réussissent, ne savent plus ou donner de la tête alors que d'autres sont en perdition ?
Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours mais je suis convaincue que l'ouverture aux autres, que l'Union, disons le mot, est quelque chose de positif."