Au sortir du conseil des ministres, mercredi dernier, Jacqui Drollet, vice-président et porte-parole du gouvernement annonçait officiellement l'autorisation donnée à l'Aremiti V d'évoluer sur la ligne entre Tahiti et Moorea, en précisant "que le tarif serait un peu plus élevé pour ce dernier que pour le Moorea Express."
Une décision qui ne satisfait guère Joe Bunton et Léon Ceran-Jérusalemy, gérants de la société Moorea Express. Selon eux, l'octroi d'une licence à l'Aremiti V pour la desserte de Moorea "compromet l'avenir de (leur) société."
Il est surtout reproché à Eugène Degage, armateur de l'Aremiti V, d'avoir initialement demandé une licence pour la desserte des îles Sous-le-Vent. Léon Céran-Jérusalemy explique: "Si ce bateau a pu bénéficier de la loi de défiscalisation Girardin, c'est parce qu'il constituait une nécessité pour la population des îles Sous-le-Vent. D'ailleurs, les gens l'attendent avec impatience là-bas."
Une nécessité pour la population des îles Sous-le-Vent
Il revenait au conseil des ministres de trancher quant à la demande de changement des licences. Mais, selon les gérants de la société Moorea Express, la décision n'a pas été prise en bonne et due forme.
"Avant d'accorder une licence à un bateau, il faut qu'une commission procède à une enquête préalable. Et puis la première licence doit d'abord être retirée", souligne Léon Céran-Jérusalemy.
"Notre concurrent fait tout pour que nous disparaissions afin de retrouver une situation de monopole", s'emportent les gérants de la société Moorea Express. Une situation qui inquiète également les usagers de la ligne. "Nous sommes pris en otage" explique Alphonse Tehihira, de l'association des travailleurs de Moorea. "Si le Moorea Express venait à disparaître, l'augmentation des prix serait inéluctable."
A l'époque où Eugène Degage était en situation de monopole sur la ligne, autrement dit entre 1999 et 2001, le prix d'un abonnement était de 22.600 Fcfp (environ 190 euros) contre 19.610 Fcfp (environ 164 euros) depuis l'instauration du jeu de la concurrence.
Une décision qui ne satisfait guère Joe Bunton et Léon Ceran-Jérusalemy, gérants de la société Moorea Express. Selon eux, l'octroi d'une licence à l'Aremiti V pour la desserte de Moorea "compromet l'avenir de (leur) société."
Il est surtout reproché à Eugène Degage, armateur de l'Aremiti V, d'avoir initialement demandé une licence pour la desserte des îles Sous-le-Vent. Léon Céran-Jérusalemy explique: "Si ce bateau a pu bénéficier de la loi de défiscalisation Girardin, c'est parce qu'il constituait une nécessité pour la population des îles Sous-le-Vent. D'ailleurs, les gens l'attendent avec impatience là-bas."
Une nécessité pour la population des îles Sous-le-Vent
Il revenait au conseil des ministres de trancher quant à la demande de changement des licences. Mais, selon les gérants de la société Moorea Express, la décision n'a pas été prise en bonne et due forme.
"Avant d'accorder une licence à un bateau, il faut qu'une commission procède à une enquête préalable. Et puis la première licence doit d'abord être retirée", souligne Léon Céran-Jérusalemy.
"Notre concurrent fait tout pour que nous disparaissions afin de retrouver une situation de monopole", s'emportent les gérants de la société Moorea Express. Une situation qui inquiète également les usagers de la ligne. "Nous sommes pris en otage" explique Alphonse Tehihira, de l'association des travailleurs de Moorea. "Si le Moorea Express venait à disparaître, l'augmentation des prix serait inéluctable."
A l'époque où Eugène Degage était en situation de monopole sur la ligne, autrement dit entre 1999 et 2001, le prix d'un abonnement était de 22.600 Fcfp (environ 190 euros) contre 19.610 Fcfp (environ 164 euros) depuis l'instauration du jeu de la concurrence.