Après le trou d’air provoqué en 2003, par l’épidémie du SRAS le rebond est net depuis (+20% en 2006). Les séjours sont assez courts 2 nuits pour les séjours en hôtel souvent dans le cadre d’une simple étape au cours d’un circuit en France ou en Europe.
La dépense moyenne par jour est très élevée, soit 240 euros par jour pour la clientèle venant par avion. C’est sur ce marché spécifique qu’intervient Paul Wang de Cap International Voyages à Paris qui travaille sur la promotion de la destination Côte d’Azur auprès de la clientèle chinoise.
TourMaG.com : Depuis quand les Chinois souhaitent découvrir sur la Côte d’Azur ?
Paul Wang : "Les groupes puis aujourd’hui une clientèle d’affaires ou haut de gamme sont présents sur la destination depuis 4 à 5 ans. En Chine, on connaît de la France essentiellement Paris mais ils ont entendu parler des villes de la Côte d’Azur (Nice, Cannes et Monaco) et aussi de la Provence (Marseille, Aix et Arles).
TM.com - Sont-ils attirés par le Sud de la France ?
P.W. - "On peut dire que 60 % des Chinois qui viennent en France souhaitent découvrir le Sud de la France. Ils s’y rendent en TGV pour Marseille ou en avion pour Nice. Il reste en général deux nuits à Nice dans des établissements de type Mercure ou Sofitel à partir desquels ils visitent Cannes et Monaco d’autres vont plutôt en Provence.
Je commence à avoir des demandes pour Menton. Mais cela fluctue au rythme des actions de promotions des offices de tourismes, des CRT ou de Maisons de la France. (Monaco a ouvert récemment un bureau à Shanghai)"
La dépense moyenne par jour est très élevée, soit 240 euros par jour pour la clientèle venant par avion. C’est sur ce marché spécifique qu’intervient Paul Wang de Cap International Voyages à Paris qui travaille sur la promotion de la destination Côte d’Azur auprès de la clientèle chinoise.
TourMaG.com : Depuis quand les Chinois souhaitent découvrir sur la Côte d’Azur ?
Paul Wang : "Les groupes puis aujourd’hui une clientèle d’affaires ou haut de gamme sont présents sur la destination depuis 4 à 5 ans. En Chine, on connaît de la France essentiellement Paris mais ils ont entendu parler des villes de la Côte d’Azur (Nice, Cannes et Monaco) et aussi de la Provence (Marseille, Aix et Arles).
TM.com - Sont-ils attirés par le Sud de la France ?
P.W. - "On peut dire que 60 % des Chinois qui viennent en France souhaitent découvrir le Sud de la France. Ils s’y rendent en TGV pour Marseille ou en avion pour Nice. Il reste en général deux nuits à Nice dans des établissements de type Mercure ou Sofitel à partir desquels ils visitent Cannes et Monaco d’autres vont plutôt en Provence.
Je commence à avoir des demandes pour Menton. Mais cela fluctue au rythme des actions de promotions des offices de tourismes, des CRT ou de Maisons de la France. (Monaco a ouvert récemment un bureau à Shanghai)"
TM.com - Quels sont les problèmes rencontrés ?
P.W. - "Jusqu’ici le visa était un problème. Les hôteliers français ne comprenaient pas que l’on ne verse pas d’acompte dans l’attente du Visa pour la réservation. Cela est désormais résolu. Un autre procblème est certainement la difficulté de trouver sur place des accompagnateurs ou guide parlant le chinois sans oublier les réceptionnistes des hôtels.
Autre frein, le fait qu’ils se sentent un peu perdus dans des hôtels en centre ville souvent dans des immeubles anciens alors qu’ils sont habitués en Asie aux hôtels très modernes construits récemment. Dans les chambres, il ne trouve pas la bouilloire à laquelle ils sont très attachés. Enfin l’insécurité dans certaines villes peu être contre productif pour l’image de la destination. Je pense notamment à ce groupe de promoteurs immobiliers chinois victimes de vols à la tire à Nice."
TM.com - Quelles sont les réactions de ces premiers visiteurs chinois sur notre pays ?
P.W. - "Ils sont très satisfaits de leur séjour. La France est d’ailleurs leur première destination européenne. C’est une clientèle potentiellement importante. Pour bien la gérer, il faut simplement faire un effort dans l’accueil. Je pense que tout réceptionniste se doit au moins de connaître deux à trois mots comme bonjour, au revoir ou merci.
C’est peut être pas grand-chose, mais très important pour la première impression du visiteur chinois qui déteste par ailleurs être parqués dans un hôtel rempli d’Asiatiques. Quant à la bouilloire, essayez d’y penser..."
P.W. - "Jusqu’ici le visa était un problème. Les hôteliers français ne comprenaient pas que l’on ne verse pas d’acompte dans l’attente du Visa pour la réservation. Cela est désormais résolu. Un autre procblème est certainement la difficulté de trouver sur place des accompagnateurs ou guide parlant le chinois sans oublier les réceptionnistes des hôtels.
Autre frein, le fait qu’ils se sentent un peu perdus dans des hôtels en centre ville souvent dans des immeubles anciens alors qu’ils sont habitués en Asie aux hôtels très modernes construits récemment. Dans les chambres, il ne trouve pas la bouilloire à laquelle ils sont très attachés. Enfin l’insécurité dans certaines villes peu être contre productif pour l’image de la destination. Je pense notamment à ce groupe de promoteurs immobiliers chinois victimes de vols à la tire à Nice."
TM.com - Quelles sont les réactions de ces premiers visiteurs chinois sur notre pays ?
P.W. - "Ils sont très satisfaits de leur séjour. La France est d’ailleurs leur première destination européenne. C’est une clientèle potentiellement importante. Pour bien la gérer, il faut simplement faire un effort dans l’accueil. Je pense que tout réceptionniste se doit au moins de connaître deux à trois mots comme bonjour, au revoir ou merci.
C’est peut être pas grand-chose, mais très important pour la première impression du visiteur chinois qui déteste par ailleurs être parqués dans un hôtel rempli d’Asiatiques. Quant à la bouilloire, essayez d’y penser..."
Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, la Chine devrait se placer au 4e rang des pays émetteurs de touristes d’ici 2020. La fréquentation des Chinois sur la Côte d’Azur devrait générer 500 000 nuitées dans trois ans (l’équivalent des Japonais ) et 1.5 million de nuitées en 2020 (supérieur à la clientèle venant l’Espagne ou de l’Europe de l’Est aujourd’hui). L.S.