Air France recrute chaque été des Personnels complémentaires de bord (PCB) sur ses vols long-courriers, dont la mission est de seconder le Personnel navigant commercial (PNC) sur les fonctions commerciales et le service client - DR : Air France
2 500, c’est le nombre de candidatures reçues par Air France après avoir lancé, le temps d’une journée, sa campagne de recrutement des Personnels Complémentaires de Bord (PCB) !
Qui sont-ils ? « Ils ne sont pas PNC au titre réglementaire, mais présents uniquement pour assurer des fonctions commerciales et le service aux clients.
Sous couvert d’une sensibilisation à la sécurité et à la sûreté, ils peuvent travailler dans un avion », explique Armelle Simon, responsable du service carrières et emploi d’Air France.
Recrutés tous les étés depuis 1975 pour renforcer les équipages d'hôtesses et de stewards au moment des vacances estivales sur les vols long-courriers, les PCB sont essentiellement des étudiants.
Environ 350 personnes exerceront ce poste en 2020 sous un contrat de CDD saisonnier, pour une mission de deux mois minimum et quatre maximum.
La compagnie pioche dans plusieurs viviers pour répondre à cette demande. « Nous donnons la priorité aux personnes ayant déjà exercé le poste l’année précédente et aux jeunes cadres à qui nous proposons une immersion de deux mois dans le métier, pour une meilleure compréhension de celui-ci », précise la responsable du service carrières et emploi.
Le sourcing est complété par du recrutement externe. Cette année encore, entre 150 et 250 personnes extérieures à l’entreprise accéderont à ce poste.
Qui sont-ils ? « Ils ne sont pas PNC au titre réglementaire, mais présents uniquement pour assurer des fonctions commerciales et le service aux clients.
Sous couvert d’une sensibilisation à la sécurité et à la sûreté, ils peuvent travailler dans un avion », explique Armelle Simon, responsable du service carrières et emploi d’Air France.
Recrutés tous les étés depuis 1975 pour renforcer les équipages d'hôtesses et de stewards au moment des vacances estivales sur les vols long-courriers, les PCB sont essentiellement des étudiants.
Environ 350 personnes exerceront ce poste en 2020 sous un contrat de CDD saisonnier, pour une mission de deux mois minimum et quatre maximum.
La compagnie pioche dans plusieurs viviers pour répondre à cette demande. « Nous donnons la priorité aux personnes ayant déjà exercé le poste l’année précédente et aux jeunes cadres à qui nous proposons une immersion de deux mois dans le métier, pour une meilleure compréhension de celui-ci », précise la responsable du service carrières et emploi.
Le sourcing est complété par du recrutement externe. Cette année encore, entre 150 et 250 personnes extérieures à l’entreprise accéderont à ce poste.
Quels profils ?
Avoir un relationnel aisé, une capacité d’écoute et d’adaptation à l’équipe le temps d’une rotation, ainsi qu’à la clientèle sont autant de qualités nécessaires pour décrocher le job.
« Nous recherchons des profils rigoureux, capables de se plier aux procédures d’Air France, à la ponctualité du métier et à l’image de la compagnie, à travers notamment le port de l’uniforme », complète Armelle Simon.
Autre compétence nécessaire, un niveau B1 en anglais justifié par une attestation. Il faut également avoir plus de 18 ans, être un ressortissant d’un pays membre de l’Union Européenne et être titulaire du bac ou d’une équivalence.
Toutefois le poste n’est pas ouvert aux titulaires du CCA, car saisonnier.
Après avoir été retenus, les candidats passeront plusieurs entretiens, collectifs et individuels, avant de se plier à deux visites médicales, dont l’une auprès de médecins de centres d’expertise aéronautique, qui permettra d’évaluer les aptitudes mentales et physiques des volontaires.
Un laissez-passer devra ensuite être délivré par la préfecture pour pouvoir accéder aux avions.
« Nous recherchons des profils rigoureux, capables de se plier aux procédures d’Air France, à la ponctualité du métier et à l’image de la compagnie, à travers notamment le port de l’uniforme », complète Armelle Simon.
Autre compétence nécessaire, un niveau B1 en anglais justifié par une attestation. Il faut également avoir plus de 18 ans, être un ressortissant d’un pays membre de l’Union Européenne et être titulaire du bac ou d’une équivalence.
Toutefois le poste n’est pas ouvert aux titulaires du CCA, car saisonnier.
Après avoir été retenus, les candidats passeront plusieurs entretiens, collectifs et individuels, avant de se plier à deux visites médicales, dont l’une auprès de médecins de centres d’expertise aéronautique, qui permettra d’évaluer les aptitudes mentales et physiques des volontaires.
Un laissez-passer devra ensuite être délivré par la préfecture pour pouvoir accéder aux avions.
Quid de la formation ?
Six jours de formation, en général durant des vacances scolaires, sont imposés, largement consacrés aux aspects commerciaux du métier, car les étudiants PCB ne répondent pas à une mission de sécurité, assurée par les PNC.
En plus de la formation commerciale et de la gestion des repas, la formation a pour objectif de répondre à de nombreuses questions sur la relation avec le client et les aspects opérationnels : où pointer quand je pars en vol ? Où retrouver mon équipage ? etc.
Travailler dans un avion nécessite également de répondre à des règles de sécurité.
Une demi-journée de sensibilisation est également organisée. « Les PCB n’ont pas de responsabilité en termes de sécurité, mais doivent être au fait des règles de sécurité et de la sûreté. Cette formation est validée par l’autorité de tutelle qui dépend de la DGAC », précise la responsable du service carrières et emploi d’Air France.
En plus de la formation commerciale et de la gestion des repas, la formation a pour objectif de répondre à de nombreuses questions sur la relation avec le client et les aspects opérationnels : où pointer quand je pars en vol ? Où retrouver mon équipage ? etc.
Travailler dans un avion nécessite également de répondre à des règles de sécurité.
Une demi-journée de sensibilisation est également organisée. « Les PCB n’ont pas de responsabilité en termes de sécurité, mais doivent être au fait des règles de sécurité et de la sûreté. Cette formation est validée par l’autorité de tutelle qui dépend de la DGAC », précise la responsable du service carrières et emploi d’Air France.
Quid de la rémunération ?
Le salaire minimum garanti est de 1 882€ bruts par mois. Le nombre d'heures de vol, les heures de nuit, les indemnités repas, de transport, etc. viendront majorer cette base.
Le tri des candidatures pour l’été 2020 est en cours, il n’est plus possible de postuler. Avis aux intéressés, la campagne de recrutement pour l’été 2021 sera lancée en septembre 2020, soyez attentifs !
Le tri des candidatures pour l’été 2020 est en cours, il n’est plus possible de postuler. Avis aux intéressés, la campagne de recrutement pour l’été 2021 sera lancée en septembre 2020, soyez attentifs !
Témoignage de Théa Doussain, PCB pendant les étés 2018, 2019 et l’hiver 2018/2019
« Etudiante en troisième année de licence de Droit, j’ai entendu parler de ce poste via un ami. Pour moi, il s’agit de ma première expérience professionnelle.
Une fois arrivée à l’aéroport, une journée type de PCB commence par le pointage, avant d’accéder au briefing organisé 1h30 avant le décollage. C’est ici que l’on va rencontrer ses collègues, car c’est très rare de retrouver des membres d’équipage avec qui l’on a déjà travaillé.
Les deux chefs de cabine font alors un briefing pré-vol de 8 minutes, les « techniques », c’est-à-dire les pilotes, peuvent également faire suivre des consignes particulières.
Après avoir passé la sécurité, on accède ensuite à l’avion. Une visite de contrôle de l’appareil est assurée par les PNC, ce qui ne fait pas partie des missions des PCB.
L’avion est ensuite préparé de façon commerciale, puis vient l’embarquement des passagers. Chacun, PNC et PCB, assure l’accueil des clients.
Au début de la phase de vol, les PCB sont en charge des offres à bord, c’est-à-dire de distribuer les oshibori et menus en cabine économie. On va nouer un premier contact, demander au client s’il a besoin de quelque chose.
Ensuite commence la phase de service en cabine. On peut également être au galley pour préparer les voitures qui vont partir au service. Les ventes à bord seront par la suite ouvertes.
Selon le temps de vol, nous profitons d’un temps de repos ou à l’inverse d’un temps de garde pour compenser le fait qu’une partie de l’équipe se repose. Il faut être vigilant pour répondre aux clients en cas de besoin.
Après une deuxième phase de service, on va entamer la descente. Il faudra alors ranger la cabine, pendant que les PNC s’occupent des missions de sécurité.
Après l’atterrissage, on va faire débarquer les passagers. A notre tour, nous ferons escale à destination. Ce n’est pas un temps de loisir, mais vraiment de repos, dont nous avons besoin. Entre le décalage horaire, la fatigue du vol et quatre à cinq rotations par mois, le rythme est soutenu.
Je me rends bien compte qu’être PCB est le meilleur job étudiant que je pouvais imaginer.
En plus, cela m’a permis de développer mes aptitudes relationnelles et d’effacer ma timidité. Ce job demande aussi à être très adaptable, à l’équipe, aux coutumes locales, à l’hygiène de vie… la diversité et la richesse des contacts sont super intéressantes. »
Une fois arrivée à l’aéroport, une journée type de PCB commence par le pointage, avant d’accéder au briefing organisé 1h30 avant le décollage. C’est ici que l’on va rencontrer ses collègues, car c’est très rare de retrouver des membres d’équipage avec qui l’on a déjà travaillé.
Les deux chefs de cabine font alors un briefing pré-vol de 8 minutes, les « techniques », c’est-à-dire les pilotes, peuvent également faire suivre des consignes particulières.
Après avoir passé la sécurité, on accède ensuite à l’avion. Une visite de contrôle de l’appareil est assurée par les PNC, ce qui ne fait pas partie des missions des PCB.
L’avion est ensuite préparé de façon commerciale, puis vient l’embarquement des passagers. Chacun, PNC et PCB, assure l’accueil des clients.
Au début de la phase de vol, les PCB sont en charge des offres à bord, c’est-à-dire de distribuer les oshibori et menus en cabine économie. On va nouer un premier contact, demander au client s’il a besoin de quelque chose.
Ensuite commence la phase de service en cabine. On peut également être au galley pour préparer les voitures qui vont partir au service. Les ventes à bord seront par la suite ouvertes.
Selon le temps de vol, nous profitons d’un temps de repos ou à l’inverse d’un temps de garde pour compenser le fait qu’une partie de l’équipe se repose. Il faut être vigilant pour répondre aux clients en cas de besoin.
Après une deuxième phase de service, on va entamer la descente. Il faudra alors ranger la cabine, pendant que les PNC s’occupent des missions de sécurité.
Après l’atterrissage, on va faire débarquer les passagers. A notre tour, nous ferons escale à destination. Ce n’est pas un temps de loisir, mais vraiment de repos, dont nous avons besoin. Entre le décalage horaire, la fatigue du vol et quatre à cinq rotations par mois, le rythme est soutenu.
Je me rends bien compte qu’être PCB est le meilleur job étudiant que je pouvais imaginer.
En plus, cela m’a permis de développer mes aptitudes relationnelles et d’effacer ma timidité. Ce job demande aussi à être très adaptable, à l’équipe, aux coutumes locales, à l’hygiène de vie… la diversité et la richesse des contacts sont super intéressantes. »
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