La direction de CWT a revu sa copie concernant le PSE qui découlait de la rupture conventionnelle collective - DR
Après l'annonce en janvier 2018 de la rupture conventionnelle collective, (RCC) qui était censé toucher près de 75 CDI du service opérationnel puis d'un Plan de Sauvegarde l'Emploi (PSE) finalement, la direction de CWT a revu sa copie.
Lors du CCE (comité central d'entreprise) du 3 mai 2018, elle a annoncé la suppression de 9 postes : 5 concernent les postes supports et 4 le service informatique.
"Le PSE est annulé. Nous nous orientons désormais vers des ruptures conventionnelles individuelles, ou des licenciements qui restent à négocier. La direction n'exclut pas non plus des reclassements" explique Carole Lalanne, déléguée syndicale CGT.
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a rendu un avis négatif toutefois, le syndicat tient à souligner l'attitude de la direction.
"Je tiens à souligner la vraie prise de conscience de la direction sur les conditions de travail et de l'impossibilité à mener son projet de transformation en 2018. L'entreprise a écouté les élus et a tenu compte du rapport d'expertise menée par Axium qui met en lumière toutes les difficultés auxquelles nous sommes confrontés" ajoute la déléguée syndicale.
Lors du CCE (comité central d'entreprise) du 3 mai 2018, elle a annoncé la suppression de 9 postes : 5 concernent les postes supports et 4 le service informatique.
"Le PSE est annulé. Nous nous orientons désormais vers des ruptures conventionnelles individuelles, ou des licenciements qui restent à négocier. La direction n'exclut pas non plus des reclassements" explique Carole Lalanne, déléguée syndicale CGT.
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a rendu un avis négatif toutefois, le syndicat tient à souligner l'attitude de la direction.
"Je tiens à souligner la vraie prise de conscience de la direction sur les conditions de travail et de l'impossibilité à mener son projet de transformation en 2018. L'entreprise a écouté les élus et a tenu compte du rapport d'expertise menée par Axium qui met en lumière toutes les difficultés auxquelles nous sommes confrontés" ajoute la déléguée syndicale.
Retard dans l'automatisation, l'IA et l'externalisation
Comment expliquer ce retournement de situation ?
"Le nearshoring c'est à dire l'externalisation des flux froids (mails) vers des pays à bas coût a pris du retard, les équipes sur place n'ont sans doute pas pu être formée dans les temps et le volet automatisation et Intelligence Artificielle également" ajoute Carole Lalanne.
Pour rappel, CWT avait lancé une procédure de rupture conventionnelle collective pour 75 postes qui n'a pas été validée par les organisations syndicales.
L'entreprise s'est alors orientée vers la mise en place d'un PSE qui a été ensuite annulé.
Le SNEPAT-FO et la CGT restent attentifs en 2019. "Cette année nous devrions rester au calme" explique la déléguée syndicale CGT, "mais si l'externalisation des flux froids se met en place on peut craindre un PSE en 2019, même si la direction dit le contraire".
Dans un communiqué de presse SNEPAT-FO s'attend de son côté à "l’annonce d’un nouveau PSE au moment de la galette des Rois 2019".
Déjà en 2017, un plan de sauvegarde de l'emploi avait entraîné 132 suppressions de postes, 48 départs "naturels" et la fermeture des sites de Toulon et Nantes.
"Le nearshoring c'est à dire l'externalisation des flux froids (mails) vers des pays à bas coût a pris du retard, les équipes sur place n'ont sans doute pas pu être formée dans les temps et le volet automatisation et Intelligence Artificielle également" ajoute Carole Lalanne.
Pour rappel, CWT avait lancé une procédure de rupture conventionnelle collective pour 75 postes qui n'a pas été validée par les organisations syndicales.
L'entreprise s'est alors orientée vers la mise en place d'un PSE qui a été ensuite annulé.
Le SNEPAT-FO et la CGT restent attentifs en 2019. "Cette année nous devrions rester au calme" explique la déléguée syndicale CGT, "mais si l'externalisation des flux froids se met en place on peut craindre un PSE en 2019, même si la direction dit le contraire".
Dans un communiqué de presse SNEPAT-FO s'attend de son côté à "l’annonce d’un nouveau PSE au moment de la galette des Rois 2019".
Déjà en 2017, un plan de sauvegarde de l'emploi avait entraîné 132 suppressions de postes, 48 départs "naturels" et la fermeture des sites de Toulon et Nantes.
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
