Bart Brackx, CEO de Jetair, le TO du groupe TUI en Belgique
La Palice : « Pour voyager, il faut se déplacer loin de chez soi ». Et pour se déplacer, il n’y a pas trente six solutions : en voiture, en train, en autocar, en bateau ou en avion.
En dehors des voiliers de croisières, tout autre mode de transport nécessite directement ou indirectement du fuel. Et soyons même plus précis, même pour rejoindre les ports d’embarquement des Star Clipper ou autres Club Med II, il faut passer par la voiture, le train, l’avion… A moins naturellement de ressortir sa bicyclette.
Autre face du problème qui concerne plus particulièrement les principaux pays émetteurs de touristes candidats aux vacances ensoleillées.
Energie hors du calcul de l'index du coût de la vie
La plupart de ceux-ci se situent dans le nord de l’Europe, vous savez ces pays où quand il fait plus de 25° à l’ombre on considère qu’il fait chaud, voire très chaud. Et à + 35°c pendant quelques jours, c'est l'hécatombe chez nos seniors.
En d’autres mots, dans ces pays, Allemagne, Benelux, Grande Bretagne, Scandinavie, … la note de chauffage central des consommateurs est sans commune mesure avec celle du brave citoyen du Sud de la France ou de l’Italie.
Ce qui signifie en pratique qu’en plus de l’essence, le budget des ménages risque d’être salement écorné avec celui du chauffage. On a beau parler de l’étalement des payements des factures du mazout, il n’en reste pas moins que les surcoûts vont devoir être couverts.
Il faut également noter que l’industrie elle-même, les employeurs en d’autres mots, sont également concernés. En Belgique, par exemple, Agoria, la fédération regroupant les entreprises métallurgiques, a demandé que l’énergie soit retirée du calcul de l’index.
Indice qui fixe de manière continue l’évolution du coût de la vie. Or comme on le sait, la loi belge rend obligatoire l’indexation des salaires en fonction du coût de la vie.
En d’autres mots, non seulement les consommateurs vont avoir des factures essence et mazout de chauffage plus lourdes mais en plus leurs revenus vont de facto diminuer.
La réponse est très simple. Dans les dépenses qui ne sont pas obligatoires. Donc logiquement dans les loisirs. Et dans les loisirs, quel est le poste le plus lourd financièrement ? Les vacances. A ceux qui disent que les vacances annuelles sont devenues un produit de première nécessité, nous disons que ce sont plutôt un produit de premier désir.
Ceci étant dit, il faut cependant noter que de nombreux professionnels restent positifs et ne croient pas à un effondrement des voyages.
La question ? Où vont se faire les économies ?
Pour Bart Brackx, CEO de Jetair, le TO du groupe TUI en Belgique, « Je reste pourtant optimiste. En effet, aux experts qui disent que le baril va monter à 100 $, je dis qu’il y a d’autres experts qui annoncent qu’il va redescendre bientôt. Le phénomène spéculatif est trop important pour savoir ce qui va se passer dans les prochains mois ».
Quant à savoir si les gens continueront à voyager, Bart Brackx assène : « Je ne crois pas que les consommateurs ne voyageront plus. Je crois que nous allons assister à un phénomène similaire avec le risque terrorisme. Les gens vont assimiler la donne et agir en conséquence. Ils continueront à voyager mais moins loin ».
Et de pronostiquer que si le pétrole et donc le kérosène restent chers, ce sont les voyages long haul qui risqueront de connaître un affaiblissement. Par contre des destinations proches comme la Croatie, la Bulgarie, la Turquie et le Maroc vont se renforcer.
En dehors des voiliers de croisières, tout autre mode de transport nécessite directement ou indirectement du fuel. Et soyons même plus précis, même pour rejoindre les ports d’embarquement des Star Clipper ou autres Club Med II, il faut passer par la voiture, le train, l’avion… A moins naturellement de ressortir sa bicyclette.
Autre face du problème qui concerne plus particulièrement les principaux pays émetteurs de touristes candidats aux vacances ensoleillées.
Energie hors du calcul de l'index du coût de la vie
La plupart de ceux-ci se situent dans le nord de l’Europe, vous savez ces pays où quand il fait plus de 25° à l’ombre on considère qu’il fait chaud, voire très chaud. Et à + 35°c pendant quelques jours, c'est l'hécatombe chez nos seniors.
En d’autres mots, dans ces pays, Allemagne, Benelux, Grande Bretagne, Scandinavie, … la note de chauffage central des consommateurs est sans commune mesure avec celle du brave citoyen du Sud de la France ou de l’Italie.
Ce qui signifie en pratique qu’en plus de l’essence, le budget des ménages risque d’être salement écorné avec celui du chauffage. On a beau parler de l’étalement des payements des factures du mazout, il n’en reste pas moins que les surcoûts vont devoir être couverts.
Il faut également noter que l’industrie elle-même, les employeurs en d’autres mots, sont également concernés. En Belgique, par exemple, Agoria, la fédération regroupant les entreprises métallurgiques, a demandé que l’énergie soit retirée du calcul de l’index.
Indice qui fixe de manière continue l’évolution du coût de la vie. Or comme on le sait, la loi belge rend obligatoire l’indexation des salaires en fonction du coût de la vie.
En d’autres mots, non seulement les consommateurs vont avoir des factures essence et mazout de chauffage plus lourdes mais en plus leurs revenus vont de facto diminuer.
La réponse est très simple. Dans les dépenses qui ne sont pas obligatoires. Donc logiquement dans les loisirs. Et dans les loisirs, quel est le poste le plus lourd financièrement ? Les vacances. A ceux qui disent que les vacances annuelles sont devenues un produit de première nécessité, nous disons que ce sont plutôt un produit de premier désir.
Ceci étant dit, il faut cependant noter que de nombreux professionnels restent positifs et ne croient pas à un effondrement des voyages.
La question ? Où vont se faire les économies ?
Pour Bart Brackx, CEO de Jetair, le TO du groupe TUI en Belgique, « Je reste pourtant optimiste. En effet, aux experts qui disent que le baril va monter à 100 $, je dis qu’il y a d’autres experts qui annoncent qu’il va redescendre bientôt. Le phénomène spéculatif est trop important pour savoir ce qui va se passer dans les prochains mois ».
Quant à savoir si les gens continueront à voyager, Bart Brackx assène : « Je ne crois pas que les consommateurs ne voyageront plus. Je crois que nous allons assister à un phénomène similaire avec le risque terrorisme. Les gens vont assimiler la donne et agir en conséquence. Ils continueront à voyager mais moins loin ».
Et de pronostiquer que si le pétrole et donc le kérosène restent chers, ce sont les voyages long haul qui risqueront de connaître un affaiblissement. Par contre des destinations proches comme la Croatie, la Bulgarie, la Turquie et le Maroc vont se renforcer.