"On n'est pas chef d'entreprise du jour au lendemain. Cela ne s'improvise pas ... Je pense que l'expérience Locataire gérant à été assez douloureuse et traumatisante pour tous ces salariés du Groupe qui, en définitive, ne s'en sortaient parce qu'ils étaient incompétents mais, tout simplement, par manque de formation au métier d'entrepreneur indépendant...."
TourMaG.com - Quel est votre première réaction sur le nouveau Plan de départs volontaires présenté par TUI France ?
Philippe de Bernardi Catrix : "Je ne suis pas surpris de cette stratégie.
En effet un Groupe comme TUI France est sensible aux coûts salariaux et préfère externaliser un réseau vers la franchise.
Un élément qui est, de surcroît, me semble-t-il, mieux maîtrisé par des TPE comme les nôtres qui connaissons le terrain et notre territoire.
Concernant les départs volontaires c'est une méthode comme une autre. Il me semble que cela avait déjà était expérimenté en proposant à certains salaries des locations gérances avec des résultats très mitigés...
Thomas Cook adopte d'ailleurs la même stratégie mais je ne pense pas que la situation économique actuelle soit bonne pour ce genre de proposition..."
T.M.com - Cette fois-ci, ce sont les agences intégrées qui vont faire les frais de la nouvelle politique. Elles seront fermées ou franchisées. Qu’est-ce que cela change pour les opérateurs historiques comme vous ?
PDBC : "Cela peut intéresser quelques mandataires en fonction de la situation géographique.Tout dépendra du "coût" de reprise et je ne parle pas seulement de la valeur de l'agence mais du "coût" salarial ...
Nous ne pouvons pas maintenir le niveau de rémunération des salaries et avantages actuels des agences intégrées au sein de nos petites structures. Il faut être réaliste..."
Philippe de Bernardi Catrix : "Je ne suis pas surpris de cette stratégie.
En effet un Groupe comme TUI France est sensible aux coûts salariaux et préfère externaliser un réseau vers la franchise.
Un élément qui est, de surcroît, me semble-t-il, mieux maîtrisé par des TPE comme les nôtres qui connaissons le terrain et notre territoire.
Concernant les départs volontaires c'est une méthode comme une autre. Il me semble que cela avait déjà était expérimenté en proposant à certains salaries des locations gérances avec des résultats très mitigés...
Thomas Cook adopte d'ailleurs la même stratégie mais je ne pense pas que la situation économique actuelle soit bonne pour ce genre de proposition..."
T.M.com - Cette fois-ci, ce sont les agences intégrées qui vont faire les frais de la nouvelle politique. Elles seront fermées ou franchisées. Qu’est-ce que cela change pour les opérateurs historiques comme vous ?
PDBC : "Cela peut intéresser quelques mandataires en fonction de la situation géographique.Tout dépendra du "coût" de reprise et je ne parle pas seulement de la valeur de l'agence mais du "coût" salarial ...
Nous ne pouvons pas maintenir le niveau de rémunération des salaries et avantages actuels des agences intégrées au sein de nos petites structures. Il faut être réaliste..."
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T.M.com - Davantage de franchisés mais aussi une ouverture des vannes sur plus de produits. Les anciennes agences NF s’y retrouveront-elles ?
PDBC : "Je pense tout d'abord qu'il ne faut pas forcer les salariés à reprendre leur agence. On n'est pas chef d'entreprise du jour au lendemain. Cela ne s'improvise pas ...
Je pense que l'expérience des locataires-gérants a été assez douloureuse et traumatisante pour tous ces salariés du Groupe.
Ce n'était pas parce qu'ils étaient incompétents mais, tout simplement, par manque de formation au métier d'entrepreneur indépendant.
Concernant l'ouverture des vannes sur les produits, comme je l'avais évoqué lors d'une interview, il faut vivre avec son temps. L'exclusivité de produits est finie depuis longtemps (LIRE).
Il reste exclusivité d'enseigne à laquelle je suis très attaché : celle de Nouvelles Frontières."
T.M.com - En tant qu’ancien président de l’Association, quel est votre sentiment sur la nouvelle stratégie de TUI et comment voyez-vous l’avenir ?
PDBC : "Je suis toujours aussi interloqué des non discussions entre partenaires !
L'on en apprend davantage par la presse que par la communication interne et ça me sidère. Je ne sais pas où en sont les relations avec l'association mais je pense que l'échange et le partage d'idées sont plus favorables au développement du business et profitent davantage aux deux parties que les décisions prises unilatéralement.
L'avenir je le sent plutôt en évolution concernant le réseau physique c'est quand même incroyable que des majors se délaissent de leur réseau de distribution intégré ils seront obligés de prendre en compte de ce fait les "indépendants " même si ceux ci sont sous enseignes !
L'on pourra nous aussi si il y a "fédération " avoir du poids face aux groupes quel qu’ils soient pour la revente de leurs produits...
C'est d'ailleurs d'actualité aux États Unis où les clients aiment le contact humain. Le virtuel doit être conforté par un back office concret et efficace qui, à mon avis, n'est pas suffisamment existant à ce jour. Et cela a un prix !"
PDBC : "Je pense tout d'abord qu'il ne faut pas forcer les salariés à reprendre leur agence. On n'est pas chef d'entreprise du jour au lendemain. Cela ne s'improvise pas ...
Je pense que l'expérience des locataires-gérants a été assez douloureuse et traumatisante pour tous ces salariés du Groupe.
Ce n'était pas parce qu'ils étaient incompétents mais, tout simplement, par manque de formation au métier d'entrepreneur indépendant.
Concernant l'ouverture des vannes sur les produits, comme je l'avais évoqué lors d'une interview, il faut vivre avec son temps. L'exclusivité de produits est finie depuis longtemps (LIRE).
Il reste exclusivité d'enseigne à laquelle je suis très attaché : celle de Nouvelles Frontières."
T.M.com - En tant qu’ancien président de l’Association, quel est votre sentiment sur la nouvelle stratégie de TUI et comment voyez-vous l’avenir ?
PDBC : "Je suis toujours aussi interloqué des non discussions entre partenaires !
L'on en apprend davantage par la presse que par la communication interne et ça me sidère. Je ne sais pas où en sont les relations avec l'association mais je pense que l'échange et le partage d'idées sont plus favorables au développement du business et profitent davantage aux deux parties que les décisions prises unilatéralement.
L'avenir je le sent plutôt en évolution concernant le réseau physique c'est quand même incroyable que des majors se délaissent de leur réseau de distribution intégré ils seront obligés de prendre en compte de ce fait les "indépendants " même si ceux ci sont sous enseignes !
L'on pourra nous aussi si il y a "fédération " avoir du poids face aux groupes quel qu’ils soient pour la revente de leurs produits...
C'est d'ailleurs d'actualité aux États Unis où les clients aiment le contact humain. Le virtuel doit être conforté par un back office concret et efficace qui, à mon avis, n'est pas suffisamment existant à ce jour. Et cela a un prix !"