Ryan Bingham (George Clooney) est toujours entre deux avions d'American Airlines.
Et quand il n’est pas calé dans son siège Business Class, il est confortablement installé dans le fauteuil épais d’un salon Admirals Club, le service VIP d’AA dans les aéroports (1).
Une fois débarqué, c’est au bureau Hertz le plus proche qu’il se rend pour prendre le volant de sa voiture de location.
Pour rejoindre quoi ? Son hôtel Hilton, forcément !
C’est ce que les pros de la com’ appellent "l’intégration de marques", une technique qui transforme une œuvre cinématographique en film promotionnel à peine déguisé.
Et quand il n’est pas calé dans son siège Business Class, il est confortablement installé dans le fauteuil épais d’un salon Admirals Club, le service VIP d’AA dans les aéroports (1).
Une fois débarqué, c’est au bureau Hertz le plus proche qu’il se rend pour prendre le volant de sa voiture de location.
Pour rejoindre quoi ? Son hôtel Hilton, forcément !
C’est ce que les pros de la com’ appellent "l’intégration de marques", une technique qui transforme une œuvre cinématographique en film promotionnel à peine déguisé.
Les ficelles sont grosses, énormes, mais ça passe !
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Un procédé plutôt indigeste pour les spectateurs avertis qui ont le sentiment (fondé) de se faire manipuler à l’insu de leur plein gré, comme dirait l’autre, à 10 € la place de ciné qui plus est !
La première demi-heure de "In The Air" n’est, en effet, qu’une succession de logos, de prises de vue et de mises en scène à la gloire d’American Airlines, de Hertz et de Hilton, et de leurs cartes de fidélité.
Les ficelles sont grosses, tellement énormes que ça passe finalement très bien. Car le thème du film joue parfaitement le contrepoids à cette débauche ultra promotionnelle.
George Clooney y interprète le rôle d’un "licencieur professionnel", entendez par-là que son job consiste à parcourir les USA pour virer sans aucune considération et aucun scrupule les salariés de ses clients.
La première demi-heure de "In The Air" n’est, en effet, qu’une succession de logos, de prises de vue et de mises en scène à la gloire d’American Airlines, de Hertz et de Hilton, et de leurs cartes de fidélité.
Les ficelles sont grosses, tellement énormes que ça passe finalement très bien. Car le thème du film joue parfaitement le contrepoids à cette débauche ultra promotionnelle.
George Clooney y interprète le rôle d’un "licencieur professionnel", entendez par-là que son job consiste à parcourir les USA pour virer sans aucune considération et aucun scrupule les salariés de ses clients.
Ne pas se brûler les ailes, surtout dans un avion !
Peu à peu, son cynisme et sa froideur face aux malheureux qu’il dépouille de leur boulot s’estomperont au profit d’une humanité retrouvée sur fond d’histoire d’amour… qui finira mal (ça change !).
Car il y a une morale dans ce film, un message fort ! La vie trépidante d’un businessman auquel tout réussit ne remplacera jamais l’authenticité des liens familiaux et des sentiments vrais.
Et à trop vouloir faire de sa vie une success story, on finit par se brûler les ailes, ce qui est gênant quand on passe sa vie dans un avion !
"In The Air" réserve aussi quelques scènes d’anthologie, notamment celle du portail de sécurité et du contrôle des bagages, avant l’embarquement.
Car il y a une morale dans ce film, un message fort ! La vie trépidante d’un businessman auquel tout réussit ne remplacera jamais l’authenticité des liens familiaux et des sentiments vrais.
Et à trop vouloir faire de sa vie une success story, on finit par se brûler les ailes, ce qui est gênant quand on passe sa vie dans un avion !
"In The Air" réserve aussi quelques scènes d’anthologie, notamment celle du portail de sécurité et du contrôle des bagages, avant l’embarquement.
"Dans les files d’attente, préférez les Asiatiques !"
Pour choisir sa file d’attente, voici les recommandations que George Clooney distille à son assistante :
- « Ne suivez pas les vieux. Ils sont truffés de métal ! Préférez les Asiatiques, ils sont organisés et évitent les lacets » (entendez par-là qu’ils mettent moins de temps à se déchausser lors des contrôles).
- « Mais, c’est raciste ! », rétorque la jeune femme.
- « Les préjugés, ça gagne du temps ! », lâche Clooney.
Enfin, les amateurs de belles images aériennes "à la Yann Arthus-Bertrand" seront comblés pendant le générique d’ouverture (survols des USA, des villes, des campagnes, des aéroports…). Donc arrivez à l’heure !
(1) Relire notre article (et voir la vidéo) sur l’Admirals Club de CDG
- « Ne suivez pas les vieux. Ils sont truffés de métal ! Préférez les Asiatiques, ils sont organisés et évitent les lacets » (entendez par-là qu’ils mettent moins de temps à se déchausser lors des contrôles).
- « Mais, c’est raciste ! », rétorque la jeune femme.
- « Les préjugés, ça gagne du temps ! », lâche Clooney.
Enfin, les amateurs de belles images aériennes "à la Yann Arthus-Bertrand" seront comblés pendant le générique d’ouverture (survols des USA, des villes, des campagnes, des aéroports…). Donc arrivez à l’heure !
(1) Relire notre article (et voir la vidéo) sur l’Admirals Club de CDG