L'utilisation, et surtout la fabrication, de nos objets numériques représenteraient 4% des émissions de CO2 mondiales © DR
Après le « flygskam », honte de prendre l’avion, en VF, la honte d’utiliser son téléphone ? Bien peu probable.
Pourtant, une étude du cabinet GreenIT, rendue publique le 22 octobre 2019, estime que la fabrication et l’utilisation de nos objets électroniques représenteraient environ 4% des émissions de CO2 de la planète.
Soit plus que la consommation estimée du transport aérien, pointé du doigt ces derniers mois et représentant selon les estimations entre 2 et 4% des émissions de CO2 mondiale. L’étude estime également que le numérique pèse cinq fois plus dans la balance environnementale que l’ensemble du parc automobile français.
Pourtant, une étude du cabinet GreenIT, rendue publique le 22 octobre 2019, estime que la fabrication et l’utilisation de nos objets électroniques représenteraient environ 4% des émissions de CO2 de la planète.
Soit plus que la consommation estimée du transport aérien, pointé du doigt ces derniers mois et représentant selon les estimations entre 2 et 4% des émissions de CO2 mondiale. L’étude estime également que le numérique pèse cinq fois plus dans la balance environnementale que l’ensemble du parc automobile français.
Des émissions doublées en 2025 ?
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« Avec 4,1 milliards d’utilisateurs et 34 milliards d’appareils comme des téléphones, des tablettes ou des ordinateurs, l’empreinte environnementale du numérique équivaut à un territoire de deux à trois fois la taille de la France », avance France Info, qui relaie l’étude.
En cause : la consommation d’eau, d’énergie et de ressources non renouvelables comme les minerais (antimoine, zinc, or) dont la fabrication du numérique a besoin.
Et l’étude de GreenIT, un cabinet spécialisé sur les pratiques environnementales du secteur numérique et réunissant experts, entreprises et associations, se veut encore moins optimiste sur l’avenir.
D’après les prévisions, le numérique doit doubler ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 et tripler son impact environnemental, avec notamment le développement des mines. Autre enseignement de l’étude de GreeenIT : seul 6% des 24 millions de téléphones neufs en France sont recyclés.
Malgré une grande marge de progression, le secteur aérien mondial, qui voit son trafic augmenter chaque année, s’est engagé (accord Corsia) à limiter, compenser et réduire les émissions de CO2.
Bien qu'une compagnie comme Ryanair est entrée cette année dans le Top 10 des entreprises qui émettent le plus de CO2 en Europe, Corsia ambitionne toujours d’atténuer plus de 2,5 milliards de tonnes de CO2 et de générer 40 milliards de dollars pour financer des projets de réduction des gaz à effet de serre, biocarburants, aviation électrique…
Et alors que le secteur numérique compte sur des systèmes d'obsolescence programmée, l'industrie aéronautique se vante de produire des avions de plus en plus respectueux de l'environnement. Alors, stop aux avions ou aux smartphones ?
En cause : la consommation d’eau, d’énergie et de ressources non renouvelables comme les minerais (antimoine, zinc, or) dont la fabrication du numérique a besoin.
Et l’étude de GreenIT, un cabinet spécialisé sur les pratiques environnementales du secteur numérique et réunissant experts, entreprises et associations, se veut encore moins optimiste sur l’avenir.
D’après les prévisions, le numérique doit doubler ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 et tripler son impact environnemental, avec notamment le développement des mines. Autre enseignement de l’étude de GreeenIT : seul 6% des 24 millions de téléphones neufs en France sont recyclés.
Malgré une grande marge de progression, le secteur aérien mondial, qui voit son trafic augmenter chaque année, s’est engagé (accord Corsia) à limiter, compenser et réduire les émissions de CO2.
Bien qu'une compagnie comme Ryanair est entrée cette année dans le Top 10 des entreprises qui émettent le plus de CO2 en Europe, Corsia ambitionne toujours d’atténuer plus de 2,5 milliards de tonnes de CO2 et de générer 40 milliards de dollars pour financer des projets de réduction des gaz à effet de serre, biocarburants, aviation électrique…
Et alors que le secteur numérique compte sur des systèmes d'obsolescence programmée, l'industrie aéronautique se vante de produire des avions de plus en plus respectueux de l'environnement. Alors, stop aux avions ou aux smartphones ?