Qui serait prêt à se positionner ? En coulisses, plusieurs noms circulent déjà - Crédit photo : TC
Nicolas Delord, président de la filiale française de Thomas Cook, patron également de la marque Jet tours, reste particulièrement silencieux.
A l’exception d’un communiqué, publié mardi 24 septembre dans la soirée, annonçant « qu'une information et consultation du Comité Central d’Entreprise (CCE) de l’entreprise aura lieu ce jeudi sur le projet de déclaration de cessation des paiements et d’ouverture d’une procédure de redressement pour Thomas Cook France », c’est à peu près tout ce que l’on en sait.
Soucieux "d'assurer la continuité de l’activité de l’entité française", le communiqué a par ailleurs annoncé que plusieurs repreneurs "sérieux " seraient sur les rangs.
Qui serait prêt à se positionner ? En coulisses, plusieurs noms circulent déjà.
Parmi eux, il y a bien sûr celui de Marietton Developpement. Il serait de tous les coups. Appuyé par un fonds "solide", Laurent Abitbol qui prépare de nouvelles acquisitions, pourrait bel et bien regarder le dossier.
Joint hier soir, ce dernier dément catégoriquement. « Pour le moment, nous sommes surtout occupés à assurer le retour de nos clients et je ne me sens pas l’envie de reprendre Jet Tours, qui a vraiment perdu la confiance des clients passés et à venir ».
Manœuvre tactique ou pas ? On voit mal comment le patron de Marietton pourrait négliger un tel "morceau"...
En revanche, il n’est pas impossible, selon nos informations que Selectour, dont Laurent Abitbol est le président, cherche à « embaucher » certains franchisés Thomas Cook. Il semble qu’un autre réseau soit aussi en train de « draguer » ces agences…
A l’exception d’un communiqué, publié mardi 24 septembre dans la soirée, annonçant « qu'une information et consultation du Comité Central d’Entreprise (CCE) de l’entreprise aura lieu ce jeudi sur le projet de déclaration de cessation des paiements et d’ouverture d’une procédure de redressement pour Thomas Cook France », c’est à peu près tout ce que l’on en sait.
Soucieux "d'assurer la continuité de l’activité de l’entité française", le communiqué a par ailleurs annoncé que plusieurs repreneurs "sérieux " seraient sur les rangs.
Qui serait prêt à se positionner ? En coulisses, plusieurs noms circulent déjà.
Parmi eux, il y a bien sûr celui de Marietton Developpement. Il serait de tous les coups. Appuyé par un fonds "solide", Laurent Abitbol qui prépare de nouvelles acquisitions, pourrait bel et bien regarder le dossier.
Joint hier soir, ce dernier dément catégoriquement. « Pour le moment, nous sommes surtout occupés à assurer le retour de nos clients et je ne me sens pas l’envie de reprendre Jet Tours, qui a vraiment perdu la confiance des clients passés et à venir ».
Manœuvre tactique ou pas ? On voit mal comment le patron de Marietton pourrait négliger un tel "morceau"...
En revanche, il n’est pas impossible, selon nos informations que Selectour, dont Laurent Abitbol est le président, cherche à « embaucher » certains franchisés Thomas Cook. Il semble qu’un autre réseau soit aussi en train de « draguer » ces agences…
Salaün, Marietton, Univairmer...
De plus, si l’on en croit les rumeurs qui circulent, Marietton aurait d’autres « achats » industriels en vue… Et non des moindres !
Ce qui résoudrait bien des problèmes de concurrence entre « gros » et permettrait un certain ménage sur le marché français !
En supputant plus loin, on peut prêter l’oreille à ce qu’imaginent certains. Par exemple une manœuvre collective à plusieurs opérateurs. "Je vois mal la vente du réseau d'un seul coup", nous confie un observateur du secteur, "car il y aura certainement des doublons au niveau du maillage", estime-t-il.
Qui pourrait y prétendre et en aurait les moyens ? Salaün Holidays, bien sûr, dont on sait qu'il souhaite développer son réseau de distribution ? C’est envisageable et cela aurait un sens.
A condition, bien sûr, que le prix reste raisonnable. D’autant que, n’oublions pas, la situation financière de Thomas Cook France est loin d’être confortable : selon nos informations, il manquerait, pour l’exercice 2018 environ 23 millions d’euros !
Salaün n'est pas le seul à avoir besoin de développer son réseau. Univairmer souhaite également appuyer sa stratégie de développement à travers des acquisitions. Et Thomas Cook pourrait lui offrir plusieurs opportunités.
Ce qui résoudrait bien des problèmes de concurrence entre « gros » et permettrait un certain ménage sur le marché français !
En supputant plus loin, on peut prêter l’oreille à ce qu’imaginent certains. Par exemple une manœuvre collective à plusieurs opérateurs. "Je vois mal la vente du réseau d'un seul coup", nous confie un observateur du secteur, "car il y aura certainement des doublons au niveau du maillage", estime-t-il.
Qui pourrait y prétendre et en aurait les moyens ? Salaün Holidays, bien sûr, dont on sait qu'il souhaite développer son réseau de distribution ? C’est envisageable et cela aurait un sens.
A condition, bien sûr, que le prix reste raisonnable. D’autant que, n’oublions pas, la situation financière de Thomas Cook France est loin d’être confortable : selon nos informations, il manquerait, pour l’exercice 2018 environ 23 millions d’euros !
Salaün n'est pas le seul à avoir besoin de développer son réseau. Univairmer souhaite également appuyer sa stratégie de développement à travers des acquisitions. Et Thomas Cook pourrait lui offrir plusieurs opportunités.
Et un MBO ?
Un autre patron de tour-opérateur verrait aussi "pourquoi pas Karavel ? Ils étudient le dossier Carrefour Voyages mais la défaillance de Thomas Cook pourrait aussi lui offrir une autre possibilité".
Quant à Jet tours, le tour-opérateur pourrait également trouver preneur... Plusieurs noms circulent dont celui de NG Travel, un des rares TO ayant les reins assez solides pour financer une telle opération.
Joint par téléphone, Olivier Kervella, patron de NG, se veut "prudent" sans réellement se prononcer.
Reste une autre possibilité évoquée hier matin dans nos colonnes : le MBO, c’est-à-dire la reprise de la société par les salariés.
En d’autres temps et en d’autres circonstances, Emmanuel Foiry et son équipe ont incontestablement réussi une belle opération.
Reste quand même à se poser la question : la notoriété des marques Thomas Cook et Jet tours n’est-elle pas définitivement entachée et synonyme de défiance de la part des clients ?
Quant à Jet tours, le tour-opérateur pourrait également trouver preneur... Plusieurs noms circulent dont celui de NG Travel, un des rares TO ayant les reins assez solides pour financer une telle opération.
Joint par téléphone, Olivier Kervella, patron de NG, se veut "prudent" sans réellement se prononcer.
Reste une autre possibilité évoquée hier matin dans nos colonnes : le MBO, c’est-à-dire la reprise de la société par les salariés.
En d’autres temps et en d’autres circonstances, Emmanuel Foiry et son équipe ont incontestablement réussi une belle opération.
Reste quand même à se poser la question : la notoriété des marques Thomas Cook et Jet tours n’est-elle pas définitivement entachée et synonyme de défiance de la part des clients ?