L'activité Afrique de la RAM devrait progresser de 12% cette année. La compagnie espère désormais une libéralisation du ciel africain - DR
TourMaG.com - Après une difficile période de restructuration, Royal Air Maroc est aujourd'hui sur de meilleurs rails. Comment avez-vous redressé la barre ?
Habiba Laklalech : L'ouverture du ciel en 2006 a été très difficile pour la compagnie, engendrant la perte de 25% de nos parts de marché. En 2011, nous avons signé un programme avec l'Etat qui a lancé une vaste période de restructuration.
Nous avons notamment supprimé les lignes non rentables, amélioré la productivité de la flotte et du personnel. Environ 1 560 employés ont quitté la compagnie.
Nous avons enfin amélioré la qualité de nos services, ce qui nous a permis de décrocher la 4ème étoile du classement Skytrax.
Ce plan de restructuration a porté ses fruits. En 2014, nous avons enregistré un résultat opérationnel de 68 millions de dollars, qui devrait être stable pour cette année. Nous souhaitons ainsi doubler de taille d'ici dix ans.
TourMaG.com - Le marché français représente une grosse partie de votre business. Quelles sont les tendances pour 2015 ?
Habiba Laklalech : Il accuse un fort recul ces derniers mois, contrairement aux marchés anglais et allemand.
Nous cherchons aujourd'hui à réduire notre dépendance au marché français, même si nous poursuivons notre croissance dans l'Hexagone. Nous avons notamment ouvert récemment Montpellier.
Habiba Laklalech : L'ouverture du ciel en 2006 a été très difficile pour la compagnie, engendrant la perte de 25% de nos parts de marché. En 2011, nous avons signé un programme avec l'Etat qui a lancé une vaste période de restructuration.
Nous avons notamment supprimé les lignes non rentables, amélioré la productivité de la flotte et du personnel. Environ 1 560 employés ont quitté la compagnie.
Nous avons enfin amélioré la qualité de nos services, ce qui nous a permis de décrocher la 4ème étoile du classement Skytrax.
Ce plan de restructuration a porté ses fruits. En 2014, nous avons enregistré un résultat opérationnel de 68 millions de dollars, qui devrait être stable pour cette année. Nous souhaitons ainsi doubler de taille d'ici dix ans.
TourMaG.com - Le marché français représente une grosse partie de votre business. Quelles sont les tendances pour 2015 ?
Habiba Laklalech : Il accuse un fort recul ces derniers mois, contrairement aux marchés anglais et allemand.
Nous cherchons aujourd'hui à réduire notre dépendance au marché français, même si nous poursuivons notre croissance dans l'Hexagone. Nous avons notamment ouvert récemment Montpellier.
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TourMaG.com - Royal Air Maroc veut aujourd'hui se développer sur l'Afrique. Quelles sont vos ambitions sur ce continent ?
Habiba Laklalech : Nous opérons 31 destinations et nous comptons en ouvrir bien d'autres.
Au total, l'activité Afrique a progressé de 17% l'an passé et devrait progresser encore de 12% cette année. Mais pour que notre croissance soit encore plus rapide, il faudrait une libéralisation du ciel africain.
Nous voulons également positionner l'aéroport de Casablanca comme un hub, même s'il reste encore du travail, car il n'a pas été conçu à la base pour le trafic en correspondance, qui concerne 30 à 35% des passagers.
Après trois ans d'arrêt, les travaux pour la construction d'un nouveau terminal devraient enfin reprendre. Il devrait être opérationnel avant 2017.
TourMaG.com - Sur quels partenaires comptez-vous appuyer votre développement ? Certaines sources évoquent une entrée au capital de Qatar Airways, avec qui vous avez signé un partage de codes en août dernier...
Habiba Laklalech : La seconde phase du contrat programme signé avec l'Etat évoquait l'arrivée d'un éventuel investisseur. Mais la question n'est pas tranchée.
Dans tous les cas, l'Etat conservera la majorité du capital. En revanche, nous négocions aujourd'hui pour intégrer l'alliance OneWolrd.
Notre réseau serait en effet très complémentaire à ses adhérents, contrairement à celui de Skyteam ou de Star Alliance.
Habiba Laklalech : Nous opérons 31 destinations et nous comptons en ouvrir bien d'autres.
Au total, l'activité Afrique a progressé de 17% l'an passé et devrait progresser encore de 12% cette année. Mais pour que notre croissance soit encore plus rapide, il faudrait une libéralisation du ciel africain.
Nous voulons également positionner l'aéroport de Casablanca comme un hub, même s'il reste encore du travail, car il n'a pas été conçu à la base pour le trafic en correspondance, qui concerne 30 à 35% des passagers.
Après trois ans d'arrêt, les travaux pour la construction d'un nouveau terminal devraient enfin reprendre. Il devrait être opérationnel avant 2017.
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Dans tous les cas, l'Etat conservera la majorité du capital. En revanche, nous négocions aujourd'hui pour intégrer l'alliance OneWolrd.
Notre réseau serait en effet très complémentaire à ses adhérents, contrairement à celui de Skyteam ou de Star Alliance.