La chambre des Lords peut-elle reprendre la main en cas d'échec des négociations entre le Royaume-Uni et l'Europe ? - Crédit photo : Pixabay, libre pour usage commercial
Engagées depuis 2 ans, suite au résultat du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, les négociations se poursuivent en ce moment même à Bruxelles.
Alors que la rupture ne fait aucun doute, en raison de l'application de l'article 50 du traité de l'Union européenne, un rebondissement s'est produit en début de semaine, de l'autre côté de la Manche.
Lundi 30 avril 2018, lors de la présentation d'un amendement devant la Chambre des Lords, Douglas Hogg prononce dans son discours d'introduction que "le Parlement devrait avoir le droit de suggérer de nouvelles négociations."
Et cela dans deux conditions "pour déterminer que nous quittons l'Union européenne dans ces termes, c'est-à-dire pour nous écraser, ou de déterminer que nous restons dans l'Union européenne sur les termes existants."
L'amendement veut remettre le parlement anglais dans la course, pour que le gouvernement ne soit pas le seul décisionnaire dans le cadre des négociations entre le pays et l'Union européenne. Les Lords "pourront décider des étapes à suivre ou de nouvelles négociations."
Ces paroles ont fait couler beaucoup d'encre et peut être susciter des espoirs ces derniers jours chez les anti-Brexit. "Le but de la Chambre des Lords est de remettre en cause le travail du gouvernement et de fournir une seconde opinion," précise un attaché presse de l'institution.
"Les Lords sont l'équivalent des Sénateurs en France, donc ils font des propositions et pour qu'elles soient promulguées, elles doivent être acceptées par la chambre des communes. Dans le cadre particulier de cette loi, il est très peu probable que les députés votent pour" selon un porte-parole de l'ambassade britannique de Paris ayant préféré garder l'anonymat. Affaire presque réglée.
Alors que la rupture ne fait aucun doute, en raison de l'application de l'article 50 du traité de l'Union européenne, un rebondissement s'est produit en début de semaine, de l'autre côté de la Manche.
Lundi 30 avril 2018, lors de la présentation d'un amendement devant la Chambre des Lords, Douglas Hogg prononce dans son discours d'introduction que "le Parlement devrait avoir le droit de suggérer de nouvelles négociations."
Et cela dans deux conditions "pour déterminer que nous quittons l'Union européenne dans ces termes, c'est-à-dire pour nous écraser, ou de déterminer que nous restons dans l'Union européenne sur les termes existants."
L'amendement veut remettre le parlement anglais dans la course, pour que le gouvernement ne soit pas le seul décisionnaire dans le cadre des négociations entre le pays et l'Union européenne. Les Lords "pourront décider des étapes à suivre ou de nouvelles négociations."
Ces paroles ont fait couler beaucoup d'encre et peut être susciter des espoirs ces derniers jours chez les anti-Brexit. "Le but de la Chambre des Lords est de remettre en cause le travail du gouvernement et de fournir une seconde opinion," précise un attaché presse de l'institution.
"Les Lords sont l'équivalent des Sénateurs en France, donc ils font des propositions et pour qu'elles soient promulguées, elles doivent être acceptées par la chambre des communes. Dans le cadre particulier de cette loi, il est très peu probable que les députés votent pour" selon un porte-parole de l'ambassade britannique de Paris ayant préféré garder l'anonymat. Affaire presque réglée.
Quel avenir pour l'île irlandaise ?
Pendant que les Lords anglais essayent de reprendre la main sur les négociations, et l'avenir du pays, l'Europe et le Royaume-Uni négocient ardemment ces dernières semaines sur l'avenir de l'Irlande.
L'île sera bientôt unique (dans ces dimensions) en Europe, puisqu'elle sera la seule terre avec Gibraltar, à symboliser la frontière entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.
Michel Barnier, le négociateur européen lors de son discours à Dundalk, en début de semaine a apporté une réponse. "Nous proposons de maintenir ces échanges transfrontaliers sur l'île d'Irlande après le Brexit.
Les conséquences du Brexit ne doivent pas conduire au retour d'une frontière dure, ni sur les cartes ni dans les esprits. C'est pourquoi l'UE a fait de l'Irlande l'une des trois priorités clés, avec les droits des citoyens et le règlement financier, dès le début des négociations."
Selon l'employé de l'ambassade, le gouvernement cherche la même issue "celle privilégiée par le gouvernement étant d'une absence de frontière physique, afin de permettre une grande fluidité entre les deux pays."
L'île sera bientôt unique (dans ces dimensions) en Europe, puisqu'elle sera la seule terre avec Gibraltar, à symboliser la frontière entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.
Michel Barnier, le négociateur européen lors de son discours à Dundalk, en début de semaine a apporté une réponse. "Nous proposons de maintenir ces échanges transfrontaliers sur l'île d'Irlande après le Brexit.
Les conséquences du Brexit ne doivent pas conduire au retour d'une frontière dure, ni sur les cartes ni dans les esprits. C'est pourquoi l'UE a fait de l'Irlande l'une des trois priorités clés, avec les droits des citoyens et le règlement financier, dès le début des négociations."
Selon l'employé de l'ambassade, le gouvernement cherche la même issue "celle privilégiée par le gouvernement étant d'une absence de frontière physique, afin de permettre une grande fluidité entre les deux pays."
L'opinion publique anglaise a-t-elle évolué ?
La population n'a pas la même opinion sur la sortie du Brexit, malgré le ralentissement économique "les derniers sondages nous disent qu'il n'y a pas d'évolution significative de l'avis des Britanniques sur la question.
Un sondage réalisé sur un échantillon comprenant plus de 200 000 personnes montre que 52% des sondés pensent "que le pays se porterait mieux dans l'Europe". Le plébiscite n'est pas total, mais avec 52% en faveur de l'UE, le Brexit n'existerait pas.
Le représentant du gouvernement anglais de poursuivre "Il est toutefois intéressant de constater que la population se montre de plus en plus favorable à un référendum sur la nature des futures relations avec l'Union européenne." Toujours selon ce même sondage, 56% des sondés se sont prononcés pour un maintien des règles actuels, soit profiter des avantages sans les inconvénients de l'Europe.
Et pour ceux qui doutent du soutien de nos voisins d'outre-Manche envers Theresa May "son autorité a été renforcée par la crise avec la Russe, et l'action en Syrie. D'après les derniers sondages, elle reste l'un des premiers ministres les plus appréciés."
Le Brexit est une certitude, malgré les Lords, reste à savoir jusqu'où ira-t-il ?
Un sondage réalisé sur un échantillon comprenant plus de 200 000 personnes montre que 52% des sondés pensent "que le pays se porterait mieux dans l'Europe". Le plébiscite n'est pas total, mais avec 52% en faveur de l'UE, le Brexit n'existerait pas.
Le représentant du gouvernement anglais de poursuivre "Il est toutefois intéressant de constater que la population se montre de plus en plus favorable à un référendum sur la nature des futures relations avec l'Union européenne." Toujours selon ce même sondage, 56% des sondés se sont prononcés pour un maintien des règles actuels, soit profiter des avantages sans les inconvénients de l'Europe.
Et pour ceux qui doutent du soutien de nos voisins d'outre-Manche envers Theresa May "son autorité a été renforcée par la crise avec la Russe, et l'action en Syrie. D'après les derniers sondages, elle reste l'un des premiers ministres les plus appréciés."
Le Brexit est une certitude, malgré les Lords, reste à savoir jusqu'où ira-t-il ?
#HouseofLords votes 335 for, 244 against amendment on Parliament’s role in approving Brexit deal, so change to the #EUWithdrawalBill is made. Watch for more https://t.co/tYamRzKOp8 pic.twitter.com/3PnyOfzkKB
— House of Lords (@UKHouseofLords) 30 avril 2018