Ryanair espère faire voler ses 737MAX dès mai ou juin © Ryanair
Totalisant 152,4 millions de voyageurs sur l’année 2019, Ryanair est devenue la première compagnie européenne en terme de passagers transportés, passant devant le groupe Lufthansa et ses 145,2 millions de pax.
Au delà de la symbolique de la situation, elle est révélatrice d’une meilleure santé financière pour la compagnie dirigée par Michael O’Leary, qui a revu en ce début d’année 2020 ses prévisions de bénéfices annuels, suite à de bons résultats lors des vacances de fin d’année.
Pour son année financière en cours, qui se termine au 31 mars 2020, Ryanair attend un bénéfice net se situant entre 950 millions et 1,05 milliard d’euros, contre 800 à 900 millions espérés, indique un communiqué.
De bons résultats qu’explique une forte hausse de 9% du trafic du groupe (Ryanair + Lauda) au mois de décembre 2019. D’ores et déjà, le groupe s’attend à frôler les 155 millions de passagers transportés en 2020.
Au delà de la symbolique de la situation, elle est révélatrice d’une meilleure santé financière pour la compagnie dirigée par Michael O’Leary, qui a revu en ce début d’année 2020 ses prévisions de bénéfices annuels, suite à de bons résultats lors des vacances de fin d’année.
Pour son année financière en cours, qui se termine au 31 mars 2020, Ryanair attend un bénéfice net se situant entre 950 millions et 1,05 milliard d’euros, contre 800 à 900 millions espérés, indique un communiqué.
De bons résultats qu’explique une forte hausse de 9% du trafic du groupe (Ryanair + Lauda) au mois de décembre 2019. D’ores et déjà, le groupe s’attend à frôler les 155 millions de passagers transportés en 2020.
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Un optimisme qui tranche avec plusieurs éléments.
La filiale autrichienne Lauda d’abord, qui continue de « sous-performer », malgré « une forte croissance du trafic et des coefficients d’occupation élevés », d’après un communiqué.
Victime de la concurrence sur les prix qui fait rage avec Lufthansa, la compagnie autrichienne s’attend à des nouvelles pertes nettes de 90 millions d’euros cette année.
La holding Ryanair a ensuite confirmé, jeudi 16 janvier 2020, avoir licencié plus de 200 pilotes et PNC lors de la fermeture de trois de ses bases aux Canaries, et les syndicats s’attendent à au moins 200 licenciements de plus dans les prochains mois.
En Belgique par exemple, le retrait d’un avion à Bruxelles se traduira par des transferts de personnels vers d’autres bases.
Pour Daniel Hughes, directeur des ressources humaines du transporteur, la situation s’explique principalement par les retards dans les livraisons des Boeing 737MAX, appareil toujours cloué au sol.
« Nous n’avons pas assez d’avions, nous fermons donc des bases », résume-t-il clairement.
Pour rappel, la low-cost irlandaise a commandé 135 Boeing 737 MAX-8-200 en ferme et prévoit d’en exploiter 75 autres par le biais de loueurs.
En décembre dernier, Michael O’Leary espérait toujours recevoir et faire voler les premiers appareils en mai et juin 2020, « peut-être dix, peut-être zéro, peut-être quinze »…
La filiale autrichienne Lauda d’abord, qui continue de « sous-performer », malgré « une forte croissance du trafic et des coefficients d’occupation élevés », d’après un communiqué.
Victime de la concurrence sur les prix qui fait rage avec Lufthansa, la compagnie autrichienne s’attend à des nouvelles pertes nettes de 90 millions d’euros cette année.
La holding Ryanair a ensuite confirmé, jeudi 16 janvier 2020, avoir licencié plus de 200 pilotes et PNC lors de la fermeture de trois de ses bases aux Canaries, et les syndicats s’attendent à au moins 200 licenciements de plus dans les prochains mois.
En Belgique par exemple, le retrait d’un avion à Bruxelles se traduira par des transferts de personnels vers d’autres bases.
Pour Daniel Hughes, directeur des ressources humaines du transporteur, la situation s’explique principalement par les retards dans les livraisons des Boeing 737MAX, appareil toujours cloué au sol.
« Nous n’avons pas assez d’avions, nous fermons donc des bases », résume-t-il clairement.
Pour rappel, la low-cost irlandaise a commandé 135 Boeing 737 MAX-8-200 en ferme et prévoit d’en exploiter 75 autres par le biais de loueurs.
En décembre dernier, Michael O’Leary espérait toujours recevoir et faire voler les premiers appareils en mai et juin 2020, « peut-être dix, peut-être zéro, peut-être quinze »…