Alain Krakovitch : "2/3 des places de l'été sont encore à vendre. Nous avons eu beaucoup de ventes anticipées pour les JO, à l'ouverture des réservations." - Photo CE
"Il reste encore des places pour cet été" a annoncé Alain Krakovitch, Directeur TGV - Intercités, à l'occasion du congrès des Entreprises du Voyage qui se tenait à Val d'Isère jusqu'au 29 juin 2024.
"2/3 des places de l'été sont encore à vendre. Nous avons eu beaucoup de ventes anticipées pour les JO, à l'ouverture des réservations. Nous constatons un fléchissement ses derniers jours. Il y a, je pense, une angoisse de venir à Paris et en France. Pourtant, nous ne sommes pas inquiets. Il faut se dire que ce ralentissement que nous avons en juin et juillet ne sera pas le même en août.".
Sur le segment du Business Travel, l'activité affiche "un vrai rattrapage" des niveaux de 2019.
"La fin juin n'a pas été aussi bonne que cela. Les entreprises ont un peu déclaré un ban sur ces prochains mois" ajoute le directeur TGV - Intercités.
"2/3 des places de l'été sont encore à vendre. Nous avons eu beaucoup de ventes anticipées pour les JO, à l'ouverture des réservations. Nous constatons un fléchissement ses derniers jours. Il y a, je pense, une angoisse de venir à Paris et en France. Pourtant, nous ne sommes pas inquiets. Il faut se dire que ce ralentissement que nous avons en juin et juillet ne sera pas le même en août.".
Sur le segment du Business Travel, l'activité affiche "un vrai rattrapage" des niveaux de 2019.
"La fin juin n'a pas été aussi bonne que cela. Les entreprises ont un peu déclaré un ban sur ces prochains mois" ajoute le directeur TGV - Intercités.
Plus de trains, plus de rames, des concurrents : les prix vont baisser
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La SNCF pourrait jouer sur les tarifs pour faire bouger les curseurs ?
Pour Alain Krakovitch, les prix vont mécaniquement baisser avec la hausse de l'offre : "L'offre va forcément augmenter car demain nous aurons plus de trains, plus de rames et des concurrents."
Rappelons que la SNCF a procédé à une augmentation de 5% et 2,6% des prix ses dernières années.
Sur la longue distance SNCF (Inoui, Ouigo, Eurostar, Intercités), "nous avons l'objectif d'atteindre 10 Mds € de chiffre d'affaires à la fin de l'année, sachant que nous ne sommes pas subventionnés Cela nous permet de couvrir nos coûts, notamment les péages qui représentent 40% de nos dépenses et de couvrir nos investissements. Nous souhaitons acheter 4,5 Mds € de nouveaux trains dans les années qui viennent."
Des tarifs qui devraient aussi évoluer en fonction de la concurrence. Déjà confronté à Trenitalia sur l'axe Lyon - Paris et à Renfe sur les axes Barcelone - Lyon et Madrid - Marseille, la SNCF va devoir faire face à une hausse des fréquences des compagnies italiennes et espagnoles.
"Dans 6 ans, nous compterons 70 rames de concurrents et même 120 si nous ajoutons la concurrence sur l'Eurostar. Tout ceci n'est pas négligeable. Il faudra adapter nos tarifs."
Pour Alain Krakovitch, les prix vont mécaniquement baisser avec la hausse de l'offre : "L'offre va forcément augmenter car demain nous aurons plus de trains, plus de rames et des concurrents."
Rappelons que la SNCF a procédé à une augmentation de 5% et 2,6% des prix ses dernières années.
Sur la longue distance SNCF (Inoui, Ouigo, Eurostar, Intercités), "nous avons l'objectif d'atteindre 10 Mds € de chiffre d'affaires à la fin de l'année, sachant que nous ne sommes pas subventionnés Cela nous permet de couvrir nos coûts, notamment les péages qui représentent 40% de nos dépenses et de couvrir nos investissements. Nous souhaitons acheter 4,5 Mds € de nouveaux trains dans les années qui viennent."
Des tarifs qui devraient aussi évoluer en fonction de la concurrence. Déjà confronté à Trenitalia sur l'axe Lyon - Paris et à Renfe sur les axes Barcelone - Lyon et Madrid - Marseille, la SNCF va devoir faire face à une hausse des fréquences des compagnies italiennes et espagnoles.
"Dans 6 ans, nous compterons 70 rames de concurrents et même 120 si nous ajoutons la concurrence sur l'Eurostar. Tout ceci n'est pas négligeable. Il faudra adapter nos tarifs."
SNCF : Ouigo accessible sur Amadeus à partir du 10 juillet 2024
Cette offre rail est stratégique pour les agences de voyages, mais la rémunération va progressivement s'éroder. Dès le 1er juillet 2024, elle passera de 3 % à 2,9 %. Elle sera fixe jusqu'en 2024, puis baissera progressivement pour atteindre 2,7% dans 5 ans.
"C'est normal, nous faisons ce que vous faites tous, dans le cadre de vos achats et de vos business plan, c'est à dire d'essayer de réduire nos coûts." justifie de cadre de la SNCF.
"Le réseau des agences est absolument fondamental, et je me réjouis de l'augmentation du nombre d'entreprises qui sont en contrat avec nous.
Nous avons d'ailleurs eu un début d'année assez exceptionnel des ventes en agences de voyages aussi bien sur le loisir que sur le corporate. Cela se traduit aussi par une forte augmentation des ventes des cartes Liberté."
Dès ce 1er juillet, les agences de voyages toucheront aussi 1% sur chaque billet Ouigo vendu. L'offre low cost sera accessible dès le 10 juillet sur le GDS Amadeus, assure Alain Krakovitch "Certaines agences y ont déjà accès".
Resaneo, Trainline Parner Solutions ou encore l'agence Amplitudes qui s'est connectée en direct au PAO (Portail d'accès aux offres) de la SNCF, y accèdent déjà.
De son côté Sabre a annoncé que les offres Ouigo Essentiel étaient accessibles depuis le 27 juin 2024...
"C'est normal, nous faisons ce que vous faites tous, dans le cadre de vos achats et de vos business plan, c'est à dire d'essayer de réduire nos coûts." justifie de cadre de la SNCF.
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Nous avons d'ailleurs eu un début d'année assez exceptionnel des ventes en agences de voyages aussi bien sur le loisir que sur le corporate. Cela se traduit aussi par une forte augmentation des ventes des cartes Liberté."
Dès ce 1er juillet, les agences de voyages toucheront aussi 1% sur chaque billet Ouigo vendu. L'offre low cost sera accessible dès le 10 juillet sur le GDS Amadeus, assure Alain Krakovitch "Certaines agences y ont déjà accès".
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