D’après les déclarations de Me Collard, les autorités égyptiennes seraient prêtes à renflouer l'avion mais objectent un manque de moyens financiers.
Lors d'un point de presse qui s’est tenu hier jeudi à son cabinet marseillais, Me Gilbert Collard, chargé du dossier par un collectif regroupant cinq à six familles, a demandé le renflouement de l’appareil de la compagnie Flash Airlines qui s'est écrasé en Mer Rouge ily aura 2 ans en janvier prochain.
« L'enquête effectuée par les autorités égyptiennes assure que tout allait bien dans l'appareil au moment du drame. Si tout allait bien à bord, alors il faut bien qu'il y ait une autre raison au crash », a expliqué l’avocat aux journalistes présents.
Selon lui, le rapport d'enquête fait notamment état de la présence d'un cinquième homme non identifié dans le cockpit du Boeing et qualifié de « stagiaire » par le Bureau français d'Enquêtes et Analyses (BEA).
« contractuellement responsable »
Or, selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs égyptiens, il donne pourtant des instructions au pilote peu avant l'accident.
Et, toujours selon l’avocat, le plan de vol de l'avion affirmerait qu'il n'aurait pas dû se trouver où il était au moment du crash. Il s’avérerait, en outre, qu'il a frôlé une ligne d'interdiction de survol de la propriété du président égyptien Hosni Moubarak qui était en train de recevoir le Premier ministre britannique Tony Blair.
Même si ces éléments ne permettent pas de tirer des conclusions, cela oblige à se poser des questions explique l’avocat. « Pourquoi, tant du côté français qu'égyptien, a-t-on immédiatement exclu l'hypothèse de l'attentat ? Le seul moyen de vérifier, c'est d'examiner les boîtes noires et de renflouer l'avion », a demandé Gilbert Collard.
D’après ses dires, les autorités égyptiennes seraient prêtes à le faire mais objectent un manque de moyens financiers. « Il appartient à la France et à l'Europe de les leur donner. Aujourd'hui, près de 24 mois après la catastrophe, il est inadmissible que le juge d'instruction français ne dispose toujours pas des boîtes noires de l'appareil. »
Souhaitant rappeler les engagement pris par les autorités publiques, il a également manifesté son intention d'entamer une action en justice contre Fram, organisateur du voyage et de ce fait, « contractuellement responsable » selon ses affirmations.
Nous avons tenté de joindre hier Maître Gilbert Collard pour en connaître d’avantage. Malgré la promesse d’un rappel, nous n’en saurons pas plus.
Rappelons au passage que le TO toulousain, même s’il était majoritaire en nombre de sièges, n’était pas le seul affréteur sur le vol. Les voyagistes Jet Tours et Zig Zag complétaient le remplissage.
Les agences de voyages en première ligne
Et ces 3 organisateurs étaient passés par le consolidateur Air Masters, lequel avait affrété pour leur compte.
Sans faire injure à Maître Collard, à moins que les victimes qu’il représente soient toutes passées en direct par Fram, rappelons que s’il veut assigner en suivant la procédure légale, ce serait d’abord vers l’agence qui a vendu le voyage qu’il aurait dû se tourner.
Eh oui, en France, on est responsable du voyage que l’on vend, même si on n’en est pas le fabricant. Et donc le premier désigné d’office lorsque ça tourne mal. Dans le tourisme, à charge ensuite pour l’agence de se retourner contre le TO, lequel pourra se retourner vers le fournisseur…
Un parfait cas d’école, malheureusement très concret, pour illustrer tout ce que le fameux article 23 implique pour l’agent de voyages.
« L'enquête effectuée par les autorités égyptiennes assure que tout allait bien dans l'appareil au moment du drame. Si tout allait bien à bord, alors il faut bien qu'il y ait une autre raison au crash », a expliqué l’avocat aux journalistes présents.
Selon lui, le rapport d'enquête fait notamment état de la présence d'un cinquième homme non identifié dans le cockpit du Boeing et qualifié de « stagiaire » par le Bureau français d'Enquêtes et Analyses (BEA).
« contractuellement responsable »
Or, selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs égyptiens, il donne pourtant des instructions au pilote peu avant l'accident.
Et, toujours selon l’avocat, le plan de vol de l'avion affirmerait qu'il n'aurait pas dû se trouver où il était au moment du crash. Il s’avérerait, en outre, qu'il a frôlé une ligne d'interdiction de survol de la propriété du président égyptien Hosni Moubarak qui était en train de recevoir le Premier ministre britannique Tony Blair.
Même si ces éléments ne permettent pas de tirer des conclusions, cela oblige à se poser des questions explique l’avocat. « Pourquoi, tant du côté français qu'égyptien, a-t-on immédiatement exclu l'hypothèse de l'attentat ? Le seul moyen de vérifier, c'est d'examiner les boîtes noires et de renflouer l'avion », a demandé Gilbert Collard.
D’après ses dires, les autorités égyptiennes seraient prêtes à le faire mais objectent un manque de moyens financiers. « Il appartient à la France et à l'Europe de les leur donner. Aujourd'hui, près de 24 mois après la catastrophe, il est inadmissible que le juge d'instruction français ne dispose toujours pas des boîtes noires de l'appareil. »
Souhaitant rappeler les engagement pris par les autorités publiques, il a également manifesté son intention d'entamer une action en justice contre Fram, organisateur du voyage et de ce fait, « contractuellement responsable » selon ses affirmations.
Nous avons tenté de joindre hier Maître Gilbert Collard pour en connaître d’avantage. Malgré la promesse d’un rappel, nous n’en saurons pas plus.
Rappelons au passage que le TO toulousain, même s’il était majoritaire en nombre de sièges, n’était pas le seul affréteur sur le vol. Les voyagistes Jet Tours et Zig Zag complétaient le remplissage.
Les agences de voyages en première ligne
Et ces 3 organisateurs étaient passés par le consolidateur Air Masters, lequel avait affrété pour leur compte.
Sans faire injure à Maître Collard, à moins que les victimes qu’il représente soient toutes passées en direct par Fram, rappelons que s’il veut assigner en suivant la procédure légale, ce serait d’abord vers l’agence qui a vendu le voyage qu’il aurait dû se tourner.
Eh oui, en France, on est responsable du voyage que l’on vend, même si on n’en est pas le fabricant. Et donc le premier désigné d’office lorsque ça tourne mal. Dans le tourisme, à charge ensuite pour l’agence de se retourner contre le TO, lequel pourra se retourner vers le fournisseur…
Un parfait cas d’école, malheureusement très concret, pour illustrer tout ce que le fameux article 23 implique pour l’agent de voyages.