TourMaG.com : Après Nantes et Lyon, vous arrivez à Marseille cet hiver. Avez-vous une stratégie de déploiement en province ?
Lionel Guérin : "Nous ouvrons un vol sur Monastir au départ de Marseille car la Tunisie est une destination qui marche bien toute l’année.
On l’a vérifié à Lyon avec Monastir et Djerba. Il y a un équilibre entre les touristes et la clientèle tunisienne.
Mais, à Marseille, nous n’aurons pas d’avion basé. Nous opérerons en W avec un départ d’Orly vers Monastir puis Marseille vers Monastir et retour sur Orly.
Cela dit notre arrivée à Marseille est aussi un clin d’œil en direction de Ryanair qui menace de fermer sa base marseillaise. S’ils partent, nous, nous arrivons.
Bien sûr, nous ne ferons pas de vols en zone métropolitaine mais les vols loisirs, c’est notre spécialité !"
b[TM.com : Nantes n’apparaît pas dans votre programme d’hiver, Cracovie pas davantage. Que prévoyez-vous de faire sur ces destinations ?
Lionel Guérin : "Nous ouvrons un vol sur Monastir au départ de Marseille car la Tunisie est une destination qui marche bien toute l’année.
On l’a vérifié à Lyon avec Monastir et Djerba. Il y a un équilibre entre les touristes et la clientèle tunisienne.
Mais, à Marseille, nous n’aurons pas d’avion basé. Nous opérerons en W avec un départ d’Orly vers Monastir puis Marseille vers Monastir et retour sur Orly.
Cela dit notre arrivée à Marseille est aussi un clin d’œil en direction de Ryanair qui menace de fermer sa base marseillaise. S’ils partent, nous, nous arrivons.
Bien sûr, nous ne ferons pas de vols en zone métropolitaine mais les vols loisirs, c’est notre spécialité !"
b[TM.com : Nantes n’apparaît pas dans votre programme d’hiver, Cracovie pas davantage. Que prévoyez-vous de faire sur ces destinations ?
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LG]b : "A Nantes, on va voir. Il est possible que nous assurions des charters ou des vols en W. Ce qui est sûr c’est que nous ne baserons pas d’avion à Nantes car nous devons optimiser nos moyens.
Pour Cracovie, nous arrêtons la ligne. C’est une destination qui est trop BtoC pour notre modèle économique. Il n’y a pas de tour-opérateurs sur cet axe. Nous allons pouvoir utiliser les appareils sur d’autres axes.
TM.com : Vous venez de signer un accord de partenariat avec le groupe Transat en présence du dg d’Air France. Est-ce si déterminant pour vous ?
LG : i["C’est un accord à long terme qui porte sur trois ans et sur lequel nous travaillons depuis deux ans déjà.
L’accord comporte un volet affrètement mais notre modèle hybride intéresse aussi Transat.
Alors, que l’actionnaire soit présent au moment de l’accord, cela conforte notre engagement à long terme avec le groupe Transat."
TM.com : Comment se passe la saison pour Transavia ?
LG : "Je ne suis pas satisfait des résultats. Le trimestre avril-juin n’a pas été extraordinaire à cause du volcan.
Non seulement, cela nous a coûté 3,9 millions d’euros en frais directs et indirects mais cela a stoppé net les envies de voyage des consommateurs.
Puis, il y a eu un deuxième coup d’arrêt avec la Coupe du monde de football. C’est reparti bien sûr mais c’est reparti vraiment tard dans la saison. Les tour-opérateurs font des promotions en juillet et août, c’est mauvais signe !
Et de surcroît, cette semaine il y a eu la grève des contrôleurs du ciel. Cela nous a mis 3 000 clients par terre.
Cet été, on navigue vraiment à vue. Je suis un peu plus optimiste pour l’hiver car nous avons les partenariats, non seulement avec le groupe Transat mais également avec le Club Med."
Pour Cracovie, nous arrêtons la ligne. C’est une destination qui est trop BtoC pour notre modèle économique. Il n’y a pas de tour-opérateurs sur cet axe. Nous allons pouvoir utiliser les appareils sur d’autres axes.
TM.com : Vous venez de signer un accord de partenariat avec le groupe Transat en présence du dg d’Air France. Est-ce si déterminant pour vous ?
LG : i["C’est un accord à long terme qui porte sur trois ans et sur lequel nous travaillons depuis deux ans déjà.
L’accord comporte un volet affrètement mais notre modèle hybride intéresse aussi Transat.
Alors, que l’actionnaire soit présent au moment de l’accord, cela conforte notre engagement à long terme avec le groupe Transat."
TM.com : Comment se passe la saison pour Transavia ?
LG : "Je ne suis pas satisfait des résultats. Le trimestre avril-juin n’a pas été extraordinaire à cause du volcan.
Non seulement, cela nous a coûté 3,9 millions d’euros en frais directs et indirects mais cela a stoppé net les envies de voyage des consommateurs.
Puis, il y a eu un deuxième coup d’arrêt avec la Coupe du monde de football. C’est reparti bien sûr mais c’est reparti vraiment tard dans la saison. Les tour-opérateurs font des promotions en juillet et août, c’est mauvais signe !
Et de surcroît, cette semaine il y a eu la grève des contrôleurs du ciel. Cela nous a mis 3 000 clients par terre.
Cet été, on navigue vraiment à vue. Je suis un peu plus optimiste pour l’hiver car nous avons les partenariats, non seulement avec le groupe Transat mais également avec le Club Med."
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