Le A 380 utilisé sur la ligne de Paris avec une configuration différente, tantôt 86 sièges Affaires (pour 311 Eco), tantôt 60 sièges (pour 399 Eco) en fonction de la demande, le siège Affaires le plus large de l'industrie et le service toujours aussi soigné des "Singapore girls" sont autant d'éléments que la clientèle Premium apprécie./photo Wikipedia
L'année 2012 aurait pu être meilleure pour marquer les 40 ans de présence de SIA en France.
Andrew Yip, le directeur pour la France de la compagnie singapourienne reconnaît que le remplissage de la classe Eco est orienté à la baisse.
Heureusement compensé par une classe business toujours très demandée.
"Toutes les entreprises du CAC 40 ont un bureau à Singapour", explique Franklin Auber, le directeur marketing de la compagnie à Paris et les voyageurs d'affaires continuent de voyager, en dépit de la crise économique.
L'A 380 utilisé sur la ligne de Paris avec une configuration différente, tantôt 86 sièges Affaires (pour 311 Eco), tantôt 60 sièges (pour 399 Eco) en fonction de la demande, le siège Affaires le plus large de l'industrie et le service toujours aussi soigné des "Singapore girls" sont autant d'éléments que la clientèle Premium apprécie.
Et les innovations continuent avec l'introduction récente du Wi Fi à bord des A 380 et des B-777.
Il est vrai que Singapour est devenue la troisième place financière mondiale derrière Londres et New York et devant Tokyo et Hong Kong.Sur la ligne de Paris, par exemple, les revenus Premium sont équivalents à ceux tirés de la classe Eco.
Andrew Yip, le directeur pour la France de la compagnie singapourienne reconnaît que le remplissage de la classe Eco est orienté à la baisse.
Heureusement compensé par une classe business toujours très demandée.
"Toutes les entreprises du CAC 40 ont un bureau à Singapour", explique Franklin Auber, le directeur marketing de la compagnie à Paris et les voyageurs d'affaires continuent de voyager, en dépit de la crise économique.
L'A 380 utilisé sur la ligne de Paris avec une configuration différente, tantôt 86 sièges Affaires (pour 311 Eco), tantôt 60 sièges (pour 399 Eco) en fonction de la demande, le siège Affaires le plus large de l'industrie et le service toujours aussi soigné des "Singapore girls" sont autant d'éléments que la clientèle Premium apprécie.
Et les innovations continuent avec l'introduction récente du Wi Fi à bord des A 380 et des B-777.
Il est vrai que Singapour est devenue la troisième place financière mondiale derrière Londres et New York et devant Tokyo et Hong Kong.Sur la ligne de Paris, par exemple, les revenus Premium sont équivalents à ceux tirés de la classe Eco.
SIA très présent dans le transport low cost
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La situation géographique de Singapour en fait une plate-forme idéale pour les voyageurs ayant à se déplacer dans la zone Asie/Pacifique et ce, quelque soit le mode de transport aérien choisi.
"Nous avons développé un service classique tout compris avec le réseau de SIA mais nous offrons aussi le full service avec notre filiale régionale Silk Air.
En parallèle, il y a la low cost Tiger Air dont nous sommes actionnaires et aussi Scoot, la filiale low cost long courrier que nous avons lancée plus récemment avec une flotte dédiée de B-787 Dreamliner", résume Andrew Yip.
Si Singapore Airlines porte la tarification de Silk Air, ce n'est pas le cas pour les opérations low cost.
Le groupe singapourien ne cache pas sa stratégie de recentrage sur la zone Asie/Pacifique en plein développement, notamment sur la Chine et l'Inde, tandis que la vieille Europe marque le pas.
La vente de la participation que Singapore Airlines détenait dans Virgin Atlantic procède de ce recentrage."Après douze ans, cet investissement n'a jamais porté les fruits que nous en espérions", résume Andrew Yip.
"Nous avons développé un service classique tout compris avec le réseau de SIA mais nous offrons aussi le full service avec notre filiale régionale Silk Air.
En parallèle, il y a la low cost Tiger Air dont nous sommes actionnaires et aussi Scoot, la filiale low cost long courrier que nous avons lancée plus récemment avec une flotte dédiée de B-787 Dreamliner", résume Andrew Yip.
Si Singapore Airlines porte la tarification de Silk Air, ce n'est pas le cas pour les opérations low cost.
Le groupe singapourien ne cache pas sa stratégie de recentrage sur la zone Asie/Pacifique en plein développement, notamment sur la Chine et l'Inde, tandis que la vieille Europe marque le pas.
La vente de la participation que Singapore Airlines détenait dans Virgin Atlantic procède de ce recentrage."Après douze ans, cet investissement n'a jamais porté les fruits que nous en espérions", résume Andrew Yip.
SIA renforce sa présence en Australie avec Virgin
Pour autant, c'est avec Virgin Australia que SIA renforce sa présence en Australie. Avec 121 vols par semaine et cinq villes australiennes desservies, la prise de participation dans Virgin Australia complète l'accès au réseau domestique.
La prochaine saison IATA verra l'axe se renforcer avec 4 quotidiens sur Melbourne au lieu de 2, l'ouverture de Darwin, 12 vols sur Adelaide au lieu de 10.
Et non négligeable pour la clientèle française, les voyageurs vers la Nouvelle Calédonie peuvent désormais y accéder via les vols de SIA vers Brisbane et de Sydney où Air Calin les prend en charge.
Côté loisirs, la demande française se porte résolument sur Rangoon, détrônant Bali de sa première place. Mais l'Indonésie garde néanmoins tout l'intérêt des tour-opérateurs et des opérations incentives, comme le Cambodge.
Quant à l'ouverture du ciel entre Singapour et la Malaisie, il a tout simplement provoqué un appel d'air immense, passant de 100 vols hebdomadaires à 350 entre Singapour et Kuala Lumpur !
35% de la clientèle de Paris fait du point à point. C'est dire que Singapour peut aussi être une destination touristique et pas seulement une plate-forme de correspondance. "Il nous arrive régulièrement de vendre des week-ends prolongés de 4 ou 5 jours", indique Andrew Yip.
Singapore Airlines n' abandonne pourtant pas l'Europe. Un quatrième vol quotidien sera mis en place à Londres avec la prochaine saison IATA et sur la France, la compagnie a pris ses précautions.
Elle dispose des droits de trafic pour 3 vols hebdomadaires supplémentaires depuis 2010 et pour deux autres rotations dès 2013 !
La prochaine saison IATA verra l'axe se renforcer avec 4 quotidiens sur Melbourne au lieu de 2, l'ouverture de Darwin, 12 vols sur Adelaide au lieu de 10.
Et non négligeable pour la clientèle française, les voyageurs vers la Nouvelle Calédonie peuvent désormais y accéder via les vols de SIA vers Brisbane et de Sydney où Air Calin les prend en charge.
Côté loisirs, la demande française se porte résolument sur Rangoon, détrônant Bali de sa première place. Mais l'Indonésie garde néanmoins tout l'intérêt des tour-opérateurs et des opérations incentives, comme le Cambodge.
Quant à l'ouverture du ciel entre Singapour et la Malaisie, il a tout simplement provoqué un appel d'air immense, passant de 100 vols hebdomadaires à 350 entre Singapour et Kuala Lumpur !
35% de la clientèle de Paris fait du point à point. C'est dire que Singapour peut aussi être une destination touristique et pas seulement une plate-forme de correspondance. "Il nous arrive régulièrement de vendre des week-ends prolongés de 4 ou 5 jours", indique Andrew Yip.
Singapore Airlines n' abandonne pourtant pas l'Europe. Un quatrième vol quotidien sera mis en place à Londres avec la prochaine saison IATA et sur la France, la compagnie a pris ses précautions.
Elle dispose des droits de trafic pour 3 vols hebdomadaires supplémentaires depuis 2010 et pour deux autres rotations dès 2013 !