Alors que l’Asie reste la région mondiale la plus sévèrement impactée par les mesures sanitaires, Singapore Airlines, la prestigieuse compagnie aérienne de Singapour, bénéficie du changement de stratégie de son pays dans la gestion du Covid-19.
A savoir : une réouverture claire avec la levée au 1er avril 2022 de toutes quarantaines à l’arrivée pour les passagers étrangers et la suppression des tests à réaliser sur place.
Après une longue période lors de laquelle aucun vol ne circulait entre Paris et Singapour, une liaison quotidienne en Boeing 777-300 ER re-vole actuellement, avec d’excellents taux de remplissage, et « des classes avant extrêmement chargées », d’après Siva Govindasamy, vice président de la compagnie en charge des affaires publics.
A savoir : une réouverture claire avec la levée au 1er avril 2022 de toutes quarantaines à l’arrivée pour les passagers étrangers et la suppression des tests à réaliser sur place.
Après une longue période lors de laquelle aucun vol ne circulait entre Paris et Singapour, une liaison quotidienne en Boeing 777-300 ER re-vole actuellement, avec d’excellents taux de remplissage, et « des classes avant extrêmement chargées », d’après Siva Govindasamy, vice président de la compagnie en charge des affaires publics.
10 vols par semaine sur Paris
A partir du mois de juin, 10 vols par semaine seront même remis en place, proche des 12 vols maximum que la compagnie a pu proposer vers la capitale française.
De bonne augure sur une ligne dont les revenus viennent pour 50% des voyageurs d’affaires.
« Il s’agit de soutenir la forte demande du marché affaires et la reprise progressive du trafic loisir sur les principales destinations au-delà de Singapour comme l’Australie, Bali, ou la Malaisie. Nous sommes en train de lever une parenthèse de 2 ans », se réjouit Franklin Auber, directeur marketing France du transporteur de la Star Alliance.
Plus globalement la situation est quasiment revenue à la normale vers l'Europe, avec 4 vols par jour sur Londres (et le retour des douze A380 que la compagnie a conservé), 2 sur Frankfort. Les fréquences augmentent, les capacités en sièges aussi, et les 17 destinations européennes de Singapore Airlines ont à ce jour toutes été réouvertes. Tout comme son fameux vol direct d’environ 19h vers New-York.
De bonne augure sur une ligne dont les revenus viennent pour 50% des voyageurs d’affaires.
« Il s’agit de soutenir la forte demande du marché affaires et la reprise progressive du trafic loisir sur les principales destinations au-delà de Singapour comme l’Australie, Bali, ou la Malaisie. Nous sommes en train de lever une parenthèse de 2 ans », se réjouit Franklin Auber, directeur marketing France du transporteur de la Star Alliance.
Plus globalement la situation est quasiment revenue à la normale vers l'Europe, avec 4 vols par jour sur Londres (et le retour des douze A380 que la compagnie a conservé), 2 sur Frankfort. Les fréquences augmentent, les capacités en sièges aussi, et les 17 destinations européennes de Singapore Airlines ont à ce jour toutes été réouvertes. Tout comme son fameux vol direct d’environ 19h vers New-York.
2020/2021 : la seule année de perte en 70 ans
Au troisième trimestre 21/22, le mastodonte asiatique a même annoncé des résultats bénéficiaires pour la première fois depuis le début de la pandémie, enregistrant un bénéfice net de 85 millions de dollars.
1,1 million de passagers, soit 5 fois de plus qu’un an auparavant, ont été transportés sur ce trimestre, grâce au système de Vaccinated Travel Lane (VTL, système lui aussi abandonné au 1er avril) qui avait commencé à débloquer la demande de vols vers l’Asie jusque là paralysée depuis 2020.
Il faut dire qu’à l’instar des autres grands opérateurs du tourisme asiatique, Singapore Airlines avait été frappé drastiquement par la crise sanitaire mondiale, subissant une perte de 4,3 milliards de dollar sur son exercice 2020/2021 (sa seule année de perte en 70 ans d’existence), avec un chiffre d’affaires en baisse de 80% et un trafic en recul de 98%. 2000 salariés sur 16 000 ont aussi été perdus.
De 3,5 millions de passagers transportés en janvier 2020, Singapore Airlines était passé à 11 000 en avril de la même année.
A l’heure actuelle, la compagnie retransporte 500 000 passagers par mois (mars 2022) et est déjà revenu au global à 56% de ses capacités en sièges d’avant Covid, avec 93 destinations réouvertes sur 120. Se font encore attendre la levée des restrictions sanitaires en Chine, à Hong-Kong, Taïwan, au Japon ou encore en Corée.
1,1 million de passagers, soit 5 fois de plus qu’un an auparavant, ont été transportés sur ce trimestre, grâce au système de Vaccinated Travel Lane (VTL, système lui aussi abandonné au 1er avril) qui avait commencé à débloquer la demande de vols vers l’Asie jusque là paralysée depuis 2020.
Il faut dire qu’à l’instar des autres grands opérateurs du tourisme asiatique, Singapore Airlines avait été frappé drastiquement par la crise sanitaire mondiale, subissant une perte de 4,3 milliards de dollar sur son exercice 2020/2021 (sa seule année de perte en 70 ans d’existence), avec un chiffre d’affaires en baisse de 80% et un trafic en recul de 98%. 2000 salariés sur 16 000 ont aussi été perdus.
De 3,5 millions de passagers transportés en janvier 2020, Singapore Airlines était passé à 11 000 en avril de la même année.
A l’heure actuelle, la compagnie retransporte 500 000 passagers par mois (mars 2022) et est déjà revenu au global à 56% de ses capacités en sièges d’avant Covid, avec 93 destinations réouvertes sur 120. Se font encore attendre la levée des restrictions sanitaires en Chine, à Hong-Kong, Taïwan, au Japon ou encore en Corée.
24 milliards de dollars d’aides
Pour survivre à ces deux années, 24 milliards de dollars singapouriens (16,2 milliards d’euros) auront été nécessaires. A titre de comparaison, le chiffre d’affaires développé par Singapore Airlines lors d’une année normale s’élève à 15 milliards de dollars (10 milliards d’euros).
Une telle somme a été réunie grâce à d’énormes augmentations de capital et par des aides obtenues auprès de Temasek Holdings, le fonds souverain singaporien qui contrôle 53% de la compagnie. « Nous sommes partis du principe que la crise allait durer des années et avons donc prévu des sommes en conséquence. Tous nos efforts pendant deux ans ont été tournés vers la réouverture », explique Siva Govindasamy.
Une stratégie qui, alors que s’esquisse cette réouverture, permet à la compagnie singapourienne de combler instantanément le vide qu’elle a laissé et de sortir renforcée de la longue crise du Covid-19.
Comme en témoigne le 59e Airbus A350-900 qu’elle vient de recevoir début avril.
Une telle somme a été réunie grâce à d’énormes augmentations de capital et par des aides obtenues auprès de Temasek Holdings, le fonds souverain singaporien qui contrôle 53% de la compagnie. « Nous sommes partis du principe que la crise allait durer des années et avons donc prévu des sommes en conséquence. Tous nos efforts pendant deux ans ont été tournés vers la réouverture », explique Siva Govindasamy.
Une stratégie qui, alors que s’esquisse cette réouverture, permet à la compagnie singapourienne de combler instantanément le vide qu’elle a laissé et de sortir renforcée de la longue crise du Covid-19.
Comme en témoigne le 59e Airbus A350-900 qu’elle vient de recevoir début avril.
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