Ils sont américains. Ils se nomment G2 SwitchWorks, ITA Software ou FareLogix. On les appelle les GDS « low cost ». Et leur tableau de chasse commence à s’étoffer. G2 Switchworks a d’abord développé Trueconnect permettant aux professionnels américains (via g2agent.com de commercialiser l’offre de sept compagnies US représentent 80% des billets d’avion vendus en agences de voyages.
Le 9 décembre dernier, Star Alliance (Lufthansa, United Airlines, SAS, Varig, etc) s’est à son tour lancé dans un projet de création de GDS low-cost en signant avec G2 SwitchWorks et ITA Software. Dernier épisode en date, Skyteam (Air France, Delta, etc) a confirmé il y a une quinzaine de jours le lancement d’appels d’offres auprès des GNEs.
Lignes de fractures entre GDS et transporteurs
Les GNEs arrivent avec des nouvelles solutions techniques articulées autour du web. Ils profitent aussi de lignes de fractures n’ayant cessé de s’agrandir entre compagnies aériennes et GDS.
Les liens capitalistes qui les liaient autrefois ont été remplacés par des rapprochements entre GDS et agences de voyages en ligne (Amadeus avec Opodo par exemple). Avec la dérégulation en cours aux USA (et peut-être bientôt en Europe) des règles d’affichage, les GDS perdent aussi l’argument de la neutralité.
Les GNEs annoncent des tarifs en forte baisse
Face notamment à la vive concurrence des « low costs », les compagnies entendent également continuer à baisser leurs coûts de distribution. Après les agences c’est désormais du côté des GDS qu’elles portent leurs regards. Les commissions qu’elles leur versent compteraient pour 18 % de leurs frais de distribution, un chiffre qui tend déjà à diminuer avec la généralisation des ventes par internet.
Aujourd’hui, le coût du GDS pour une compagnie aérienne s’élève à 13 dollars en moyenne par dossier dont 4 à 7 dollars environ sont reversés aux agences sous forme diverses (commission, incentive, outils, etc). Les GNEs annoncent des tarifs jusqu’à quatre fois inférieurs…
Qu’en pensent les GDS ? Amadeus, conscient que leurs frais sont souvent très élevés si on les compare à la valeur des billets émis, a adopté le 1er janvier dernier un modèle de tarification novateur, avec des frais basés sur la valeur ajoutée créée pour les compagnies aériennes.
Pour Pierre Duarte, directeur général de Cendant TDS BtoB France (Galileo, Gullivers Travel Associates, Octopustravel), une dérive existe de voir les compagnies aériennes devenir sélectives envers leurs distributeurs, et notamment de concéder des tarifs plus attractifs à certains qu’à d’autres. Les agences seront-elles les principales victimes de l’arrivée des GNEs ?
Le 9 décembre dernier, Star Alliance (Lufthansa, United Airlines, SAS, Varig, etc) s’est à son tour lancé dans un projet de création de GDS low-cost en signant avec G2 SwitchWorks et ITA Software. Dernier épisode en date, Skyteam (Air France, Delta, etc) a confirmé il y a une quinzaine de jours le lancement d’appels d’offres auprès des GNEs.
Lignes de fractures entre GDS et transporteurs
Les GNEs arrivent avec des nouvelles solutions techniques articulées autour du web. Ils profitent aussi de lignes de fractures n’ayant cessé de s’agrandir entre compagnies aériennes et GDS.
Les liens capitalistes qui les liaient autrefois ont été remplacés par des rapprochements entre GDS et agences de voyages en ligne (Amadeus avec Opodo par exemple). Avec la dérégulation en cours aux USA (et peut-être bientôt en Europe) des règles d’affichage, les GDS perdent aussi l’argument de la neutralité.
Les GNEs annoncent des tarifs en forte baisse
Face notamment à la vive concurrence des « low costs », les compagnies entendent également continuer à baisser leurs coûts de distribution. Après les agences c’est désormais du côté des GDS qu’elles portent leurs regards. Les commissions qu’elles leur versent compteraient pour 18 % de leurs frais de distribution, un chiffre qui tend déjà à diminuer avec la généralisation des ventes par internet.
Aujourd’hui, le coût du GDS pour une compagnie aérienne s’élève à 13 dollars en moyenne par dossier dont 4 à 7 dollars environ sont reversés aux agences sous forme diverses (commission, incentive, outils, etc). Les GNEs annoncent des tarifs jusqu’à quatre fois inférieurs…
Qu’en pensent les GDS ? Amadeus, conscient que leurs frais sont souvent très élevés si on les compare à la valeur des billets émis, a adopté le 1er janvier dernier un modèle de tarification novateur, avec des frais basés sur la valeur ajoutée créée pour les compagnies aériennes.
Pour Pierre Duarte, directeur général de Cendant TDS BtoB France (Galileo, Gullivers Travel Associates, Octopustravel), une dérive existe de voir les compagnies aériennes devenir sélectives envers leurs distributeurs, et notamment de concéder des tarifs plus attractifs à certains qu’à d’autres. Les agences seront-elles les principales victimes de l’arrivée des GNEs ?

g2agent.com commercialise l’offre de 7 compagnies US représentent 80% des billets d’avion vendus en agences de voyages.