SpaceX a lancé le septième vol habité de la capsule Crew Dragon à destination de l’ISS. - Photo Twitter SpaceX
Quatre mois après l’échec partiel du vol de démonstration du Starship, le lanceur géant de SpaceX avait explosé en vol à cause d'une séparation défectueuse des deux étages, Elon Musk a lancé ce 26 août depuis Cap Canaveral en Floride à 3h27 (7h27 GMT), le septième vol habité de la capsule Crew Dragon à destination de l’ISS.
SpaceX a déjà lancé sept équipages pour le compte de la NASA à destination de l’ISS, alors que Boeing, qui fait également partie des prestataires de l’agence spatiale américaine, n’a toujours pas procédé à un seul vol habité.
Si le décollage devait à l’origine avoir lieu vendredi, celui-ci a été reporté à ce samedi 26 août, afin de donner « aux équipes plus de temps pour compléter et discuter les analyses », a assuré SpaceX pour expliciter ce léger retard.
Le vol de ce samedi, Crew-7, est donc la septième mission de rotation d’équipage vers la station spatiale pour la Nasa depuis 2020, ainsi que le troisième vol pour la capsule Dragon Endurance qui a déjà accompli les missions Crew-3 et Crew-5.
SpaceX a déjà lancé sept équipages pour le compte de la NASA à destination de l’ISS, alors que Boeing, qui fait également partie des prestataires de l’agence spatiale américaine, n’a toujours pas procédé à un seul vol habité.
Si le décollage devait à l’origine avoir lieu vendredi, celui-ci a été reporté à ce samedi 26 août, afin de donner « aux équipes plus de temps pour compléter et discuter les analyses », a assuré SpaceX pour expliciter ce léger retard.
Le vol de ce samedi, Crew-7, est donc la septième mission de rotation d’équipage vers la station spatiale pour la Nasa depuis 2020, ainsi que le troisième vol pour la capsule Dragon Endurance qui a déjà accompli les missions Crew-3 et Crew-5.
SpaceX : 4 nationalités différentes vers l'ISS
Autres articles
Quatre astronautes sont à bord : l’américaine Jasmin Moghbeli de la Nasa, le Danois Andreas Mogensen de l’Agence spatiale européenne (Esa), le Japonais Satoshi Furukawa de la Japan Aerospace Exploration Agency (Jaxa) et le Russe Konstantin Borisov de Roscosmos.
Pour la première fois, un astronaute européen, Andreas Mogensen, sera le pilote et Jasmin Moghbeli de la Nasa en sera la commandante.
Celle-ci diplômée du MIT et d’origine iranienne déclarait le mois dernier : « ce dont j’ai le plus hâte, c’est de regarder notre planète d’en haut, tous ceux à qui j’en ai parlé et ayant déjà volé, ont dit qu’il s’agissait d’un point de vue qui change la vie. »
C’est aussi la première fois que l’équipage d’une mission de la NASA est composé d’astronautes de quatre nationalités distinctes.
Pour la première fois, un astronaute européen, Andreas Mogensen, sera le pilote et Jasmin Moghbeli de la Nasa en sera la commandante.
Celle-ci diplômée du MIT et d’origine iranienne déclarait le mois dernier : « ce dont j’ai le plus hâte, c’est de regarder notre planète d’en haut, tous ceux à qui j’en ai parlé et ayant déjà volé, ont dit qu’il s’agissait d’un point de vue qui change la vie. »
C’est aussi la première fois que l’équipage d’une mission de la NASA est composé d’astronautes de quatre nationalités distinctes.
La collaboration entre agence américaine et russe se poursuit
Malgré des tensions diplomatiques entre Washington et Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, la présence à bord du Russe Konstantin Borisov de Roscosmos, montre que la collaboration entre les agences spatiales américaine et russe se poursuit encore dans l'ISS.
D’ailleurs, un autre astronaute de la NASA décollera du Kazakhstan à destination de l’ISS à la mi-septembre, en compagnie de deux Russes.
L'équipage de Crew-7 rejoindra les sept passagers actuellement à bord de l'ISS et après quelques jours de passation avec l'équipage Crew-6 (deux Américains, un Russe et un Emirati), celui-ci redescendra sur Terre toujours à bord d'une capsule de SpaceX.
L’équipage de Crew-7 restera à bord de l’ISS pour une mission de six mois et procédera à plus de 200 expériences scientifiques et démonstrations technologiques.
Parmi celles-ci : la collecte d’échantillons microbiens à l’extérieur de la station spatiale, l’étude de la réaction humaine à différentes durées de vol dans l’espace et sur l’étude sur les aspects physiologiques du sommeil des astronautes. Ces deux dernières études sans doute en vue des prochains vols sur la Lune.
Une façon de forcer un peu la main à la Nasa qui a laissé entendre que peut être Artemis III ne serait plus la mission du retour sur la Lune mais une mission qui pourrait être différente au motif que SpaceX ne serait pas dans les temps pour permettre à un équipage américain d'atterrir sur la Lune en 2025.
D’ailleurs, un autre astronaute de la NASA décollera du Kazakhstan à destination de l’ISS à la mi-septembre, en compagnie de deux Russes.
L'équipage de Crew-7 rejoindra les sept passagers actuellement à bord de l'ISS et après quelques jours de passation avec l'équipage Crew-6 (deux Américains, un Russe et un Emirati), celui-ci redescendra sur Terre toujours à bord d'une capsule de SpaceX.
L’équipage de Crew-7 restera à bord de l’ISS pour une mission de six mois et procédera à plus de 200 expériences scientifiques et démonstrations technologiques.
Parmi celles-ci : la collecte d’échantillons microbiens à l’extérieur de la station spatiale, l’étude de la réaction humaine à différentes durées de vol dans l’espace et sur l’étude sur les aspects physiologiques du sommeil des astronautes. Ces deux dernières études sans doute en vue des prochains vols sur la Lune.
Une façon de forcer un peu la main à la Nasa qui a laissé entendre que peut être Artemis III ne serait plus la mission du retour sur la Lune mais une mission qui pourrait être différente au motif que SpaceX ne serait pas dans les temps pour permettre à un équipage américain d'atterrir sur la Lune en 2025.
Des débris spatiaux...
Encore une fois, soulignons que la Station spatiale internationale que va rejoindre la mission Crew-7 a été contrainte de modifier son orbite pour prendre ses distances avec des débris spatiaux susceptibles de croiser sa route.
Une manœuvre exécutée dans la journée du 24 août, à 17 heures (heure de Paris). Elle a abaissé l’orbite de l’ISS de 500 mètres, après l’allumage de moteurs Zvezda pendant 21,5 secondes, et une impulsion de 0,3m/s, ceci sans aucune incidence sur la mission Crew-7.
La capsule Crew Dragon s’est amarrée dimanche à 15 h 23 heure de Paris.
Une manœuvre exécutée dans la journée du 24 août, à 17 heures (heure de Paris). Elle a abaissé l’orbite de l’ISS de 500 mètres, après l’allumage de moteurs Zvezda pendant 21,5 secondes, et une impulsion de 0,3m/s, ceci sans aucune incidence sur la mission Crew-7.
La capsule Crew Dragon s’est amarrée dimanche à 15 h 23 heure de Paris.
The @SpaceX Dragon Endurance spacecraft docked to the station’s Harmony module at 9:16am ET today. The four #Crew7 members are now prepping for hatch opening. https://t.co/XR8weAFc9k pic.twitter.com/qh3ItKAHqc
— International Space Station (@Space_Station) August 27, 2023
Le dernier ouvrage de Michel Messager "Tourisme Spatial 1954-2022" est en vente sur le site Amazon.
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, "Tourisme Spatial et Ecologie" en 2022 et "Tourisme Spatial de 1950 à 2022" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.