En octobre 2019 Jim Bridenstine Administrateur de la NASA déclarait « Elon et moi sommes sur la même longueur d'onde : la chose prioritaire est d'envoyer des astronautes américains dans l'espace dans des fusées américaines, depuis le sol américain » ; auquel Elon Musk répondait :
« Les vols habités sont la raison d'être de SpaceX et nous sommes incroyablement honorés d'être partenaires de la Nasa pour faire de ce rêve une réalité », poursuivant « le premier vol habité de la Nasa et SpaceX vers l'ISS pourrait avoir lieu début 2020 »
Engagement tenu, puisque le samedi 30 mai à 21h22, les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley se sont envolés depuis le pas de tir 39A - là où décollèrent les missions Apollo d’exploration de la Lune dans les années 1960 et 1970 - du centre spatial Kennedy en Floride à bord d’une fusée SpaceX, première société privée à se voir confier par la Nasa une mission aussi prestigieuse que risquée.
« Les vols habités sont la raison d'être de SpaceX et nous sommes incroyablement honorés d'être partenaires de la Nasa pour faire de ce rêve une réalité », poursuivant « le premier vol habité de la Nasa et SpaceX vers l'ISS pourrait avoir lieu début 2020 »
Engagement tenu, puisque le samedi 30 mai à 21h22, les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley se sont envolés depuis le pas de tir 39A - là où décollèrent les missions Apollo d’exploration de la Lune dans les années 1960 et 1970 - du centre spatial Kennedy en Floride à bord d’une fusée SpaceX, première société privée à se voir confier par la Nasa une mission aussi prestigieuse que risquée.
Crew Dragon s’est amarrée automatiquement à l’ISS
Autres articles
-
Chine : Deep Blue Aerospace proposera un vol suborbital pour 195 000 euros
-
Impossible n’est pas SpaceX
-
Nouvelle attraction au Kennedy Space Center : la Zero-G Astronaut Experience
-
Oleg Kononenko bat un nouveau record : plus de 3 ans en orbite !
-
Un grand salon international de l’espace à Toulouse dès 2026
Le premier étage de la fusée Falcon 9 s’est détaché comme prévu après deux minutes de vol, alors qu’elle montait dans le ciel à près de 4.000 km/h, tandis que le second étage continuait de propulser la capsule Crew Dragon vers sa destination : la Station spatiale internationale (ISS) filant à 27.000 km/h autour de la Terre, à un peu plus de 400 km au-dessus de celle-ci.
Après environ dix-neuf heures de vol, Crew Dragon s’est amarrée automatiquement à l’ISS, les deux pilotes de Space X étant accueillis par les trois occupants actuels : l’Américain Chris Cassidy et les Russes Anatoli Ivanichine et Ivan Vagner.
D’après Jim Bridenstine, le patron de la Nasa, l’équipage de Crew Dragon pourrait revenir sur terre début août.
Avec ce lancement, c’est à l’arrivée d’un nouveau modèle économique dans le domaine du spatial auquel l’on a assisté.
La Nasa, y voit une « révolution », car SpaceX va redonner aux Etats-Unis un accès à l’espace, low-cost, moins cher que ses programmes précédents. « Elon Musk a apporté au programme spatial américain la vision et l’inspiration qui nous manquaient depuis neuf ans, depuis la fin des navettes spatiales », a déclaré le patron de la Nasa, Jim Bridenstine.
Pour trois milliards en neuf ans seulement, SpaceX, jeune société fondée en 2002, a développé ce nouveau taxi spatial et promis à la Nasa six allers-retours vers l’ISS, battant au passage un concurrent de taille, le géant Boeing, dont la capsule Starliner a raté un vol d’essai à vide l’an dernier.
Après environ dix-neuf heures de vol, Crew Dragon s’est amarrée automatiquement à l’ISS, les deux pilotes de Space X étant accueillis par les trois occupants actuels : l’Américain Chris Cassidy et les Russes Anatoli Ivanichine et Ivan Vagner.
D’après Jim Bridenstine, le patron de la Nasa, l’équipage de Crew Dragon pourrait revenir sur terre début août.
Avec ce lancement, c’est à l’arrivée d’un nouveau modèle économique dans le domaine du spatial auquel l’on a assisté.
La Nasa, y voit une « révolution », car SpaceX va redonner aux Etats-Unis un accès à l’espace, low-cost, moins cher que ses programmes précédents. « Elon Musk a apporté au programme spatial américain la vision et l’inspiration qui nous manquaient depuis neuf ans, depuis la fin des navettes spatiales », a déclaré le patron de la Nasa, Jim Bridenstine.
Pour trois milliards en neuf ans seulement, SpaceX, jeune société fondée en 2002, a développé ce nouveau taxi spatial et promis à la Nasa six allers-retours vers l’ISS, battant au passage un concurrent de taille, le géant Boeing, dont la capsule Starliner a raté un vol d’essai à vide l’an dernier.
Comme toute science prospective, il y a des hauts ou des bas...
La capsule pouvant contenir six à sept passagers (pilotes compris), c’est le tremplin qu’attendait le tourisme spatial pour envoyer de futurs clients privés dans l’espace au-dessus la ligne symbolique des 100 kilomètres.
Rappelons qu’en février 2020, SpaceX et Space Adventures ont officialisé un accord qui permet au tour-opérateur spécialisé dans le tourisme spatial de commercialiser le système de lancement habité de SpaceX.
Un premier contrat prévoit le transport de quatre passagers fin 2021 dans le cadre d’une mission de cinq jours au-delà de l’orbite de la Station spatiale internationale.
Comme l’a déclaré sur Europe1 Alain Cirou, directeur de la rédaction du magazine ‘’Ciel et Espace’’ : « SpaceX pourrait ouvrir la voie à une nouvelle forme de tourisme.
On peut penser vraisemblablement que dans les mois qui viennent, de riches voyageurs paieront pour accéder à la station avec cette capsule privée.
C'est un tournant dans l'histoire car SpaceX annonce l'ouverture aux activités privées du vol spatial qui était jusqu'à présent réservé aux États ».
« C’est incroyable », a réagi Donal Trump qui assistait depuis le centre spatial au lancement de la fusée SpaceX, prévenant qu’il ne s’agissait que « d’un début ».
Pour l’anecdote, mais qui prouve que dans le domaine du spatial que rien n’est jamais définitivement gagné et qu’il faut une certaine dose d’abnégation.
En effet, en parallèle à cette mission, Space X qui développe une autre fusée le prototype Starship, baptisé SN4, qui venait d’exploser quelques heures auparavant causant un incendie impressionnant et de lourds dégâts à l’engin, mais heureusement sans faire de victime.
Comme toute science prospective, il y a des hauts ou des bas… Il en va de même pour le Tourisme Spatial.
Depuis 15 ans où je travaille sur le sujet, je vois aujourd’hui une étape importante de la concrétisation du Tourisme Spatial et tant pis si je passe un peu moins pour un doux rêveur…
Rappelons qu’en février 2020, SpaceX et Space Adventures ont officialisé un accord qui permet au tour-opérateur spécialisé dans le tourisme spatial de commercialiser le système de lancement habité de SpaceX.
Un premier contrat prévoit le transport de quatre passagers fin 2021 dans le cadre d’une mission de cinq jours au-delà de l’orbite de la Station spatiale internationale.
Comme l’a déclaré sur Europe1 Alain Cirou, directeur de la rédaction du magazine ‘’Ciel et Espace’’ : « SpaceX pourrait ouvrir la voie à une nouvelle forme de tourisme.
On peut penser vraisemblablement que dans les mois qui viennent, de riches voyageurs paieront pour accéder à la station avec cette capsule privée.
C'est un tournant dans l'histoire car SpaceX annonce l'ouverture aux activités privées du vol spatial qui était jusqu'à présent réservé aux États ».
« C’est incroyable », a réagi Donal Trump qui assistait depuis le centre spatial au lancement de la fusée SpaceX, prévenant qu’il ne s’agissait que « d’un début ».
Pour l’anecdote, mais qui prouve que dans le domaine du spatial que rien n’est jamais définitivement gagné et qu’il faut une certaine dose d’abnégation.
En effet, en parallèle à cette mission, Space X qui développe une autre fusée le prototype Starship, baptisé SN4, qui venait d’exploser quelques heures auparavant causant un incendie impressionnant et de lourds dégâts à l’engin, mais heureusement sans faire de victime.
Comme toute science prospective, il y a des hauts ou des bas… Il en va de même pour le Tourisme Spatial.
Depuis 15 ans où je travaille sur le sujet, je vois aujourd’hui une étape importante de la concrétisation du Tourisme Spatial et tant pis si je passe un peu moins pour un doux rêveur…
This is the first time in human history @NASA_Astronauts have entered the @Space_Station from a commercially-made spacecraft. @AstroBehnken and @Astro_Doug have finally arrived to the orbiting laboratory in @SpaceX's Dragon Endeavour spacecraft. pic.twitter.com/3t9Ogtpik4
— NASA (@NASA) May 31, 2020
Michel MESSAGER
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.