La forte croissance des ventes que l’on a connu depuis janvier jusque mi-mai est également une cause de la faiblesse de juin. Selon plusieurs professionnels Belges, les clients ont, en général, réservé de plus en plus tôt.
Il faut savoir décrypter le langage des TO. En fait, il faut toujours décompter au minimum un mois lorsque des annonces sur les tendances des résultats des réservations sont faites. Ainsi, lorsqu’un TO publie fin juin, il se table sur les résultats arrêtés à fin mai. Pour pouvoir saisir la situation du jour, il faut donc ouvrir les oreilles et surtout saisir les nuances dans les déclarations.
Si un TO dit qu’il connaît actuellement un léger tassement de ses ventes, cela signifie en réalité qu’il y a mévente. S’il annonce une reprise de celles-ci et une amélioration par rapport à l’année précédente, cela ne signifie pas nécessairement qu’il suit l’évolution du marché. En fait il peut être en deçà. Mais qu’il réalise des ventes supérieures par rapport à ses résultats antérieurs.
Autre élément dont il faut tenir compte, ne pas confondre pax et chiffre d’affaires. Annoncer que l’on vend moins mais que la chiffre est en hausse peut-être un signe de bonne gestion et d’amélioration des marges.
Fin juin, les résas font grises mines
Plusieurs TO nous ont expliqués que le mois de juin n’était pas fameux et que l’on assistait même à un léger reflux du marché. En Belgique, par exemple, les deux grands, Thomas Cook et Jetair, qui font ensemble plus de 80 % du tourisme organisé, ont reconnu à une réunion de l’ABTO, l’association belge des tours-opérateurs, qu’ils constataient un « léger » replis par rapport aux mois précédents. Traduction, pour ces deux groupes, le mois n’a pas été fameux.
En ce qui concerne les TO moyens et petits, il nous a été dit que certains opérateurs moyens, en France comme en Belgique, avaient annulé des vols. Mais en réalité, si certains ont chuté, d’autres au réussi à maintenir le niveau des ventes.
Un TO opérant des deux côtés de la frontière nous a même confiés: «Si nous avons pu maintenir l’entièreté de notre plan de vol, c’est tout simplement parce qu’au début du mois de juin nous avons agi avec prudence et n’avons pas augmenté nos capacités. En fait nous avons même pris le risque de manquer de place. Aujourd’hui, je me réjouis de cette décision ».
L’un de ses confrères, moins chanceux, nous a expliqué qu’à dates égales, entre 2004 et 2005, ce voyagiste enregistre une cinquantaine de réservations en moins par jour pour certaines destinations.
Pourquoi cette faiblesse ?
Quatre facteurs sont à la base de ce ralentissement. Le beau temps, la forte croissance des premiers mois de l’année, les last minutes qui se font attendre et … les examens scolaires.
Il ne fait aucun doute que le beau temps a joué un rôle négatif pour le tourisme outgoing et plus particulièrement pour les résas vers les destinations soleil garanti. Par contre pour les stations de France (Bretagne, Normandie, Landes, …), la côte Belge et les régions intérieures comme les Ardennes en Belgique ou l’Alsace, ce temps radieux a rendu le sourire aux hôteliers et aux gestionnaires de camping…
La forte croissance des ventes que l’on a connu depuis janvier jusque mi-mai est également une cause de la faiblesse de juin. Selon plusieurs professionnels Belges, les clients ont, en général, réservé de plus en plus tôt.
Comportement normal car si les TO, les autres années se plaignaient des résas tardives, ils ont mis en place des outils promotionnels pour pousser les consommateurs à passer commande en début d’année.. Il semble donc que ces opérations ont bien marché.
Il est même assez amusant de constater qu’aujourd’hui les opérateurs se plaignent presque de ce retour aux réservations en début d’année.
Le troisième facteur, de moindre envergure il est vrai, se situe au niveau des examens scolaires en Belgique. Cette année, dans de très nombreuses institutions, les examens ont eu lieu à la mi-juin, les résultats étant proclamés à la fin du mois. Ce qui a sans doute incité de nombreux parents à attendre les résultats avant de se décider.
Et les last minute ?
Dernier phénomène observable le retard des campagnes last minutes. Il y a deux à trois ans, lors des deux dernières semaines de juin, on voyait apparaître le début des campagnes promotionnelles pour les last minutes. Cette année, il faut bien le constater, les opérations sont moins agressives et surtout les offres moins nombreuses.
Si un TO dit qu’il connaît actuellement un léger tassement de ses ventes, cela signifie en réalité qu’il y a mévente. S’il annonce une reprise de celles-ci et une amélioration par rapport à l’année précédente, cela ne signifie pas nécessairement qu’il suit l’évolution du marché. En fait il peut être en deçà. Mais qu’il réalise des ventes supérieures par rapport à ses résultats antérieurs.
Autre élément dont il faut tenir compte, ne pas confondre pax et chiffre d’affaires. Annoncer que l’on vend moins mais que la chiffre est en hausse peut-être un signe de bonne gestion et d’amélioration des marges.
Fin juin, les résas font grises mines
Plusieurs TO nous ont expliqués que le mois de juin n’était pas fameux et que l’on assistait même à un léger reflux du marché. En Belgique, par exemple, les deux grands, Thomas Cook et Jetair, qui font ensemble plus de 80 % du tourisme organisé, ont reconnu à une réunion de l’ABTO, l’association belge des tours-opérateurs, qu’ils constataient un « léger » replis par rapport aux mois précédents. Traduction, pour ces deux groupes, le mois n’a pas été fameux.
En ce qui concerne les TO moyens et petits, il nous a été dit que certains opérateurs moyens, en France comme en Belgique, avaient annulé des vols. Mais en réalité, si certains ont chuté, d’autres au réussi à maintenir le niveau des ventes.
Un TO opérant des deux côtés de la frontière nous a même confiés: «Si nous avons pu maintenir l’entièreté de notre plan de vol, c’est tout simplement parce qu’au début du mois de juin nous avons agi avec prudence et n’avons pas augmenté nos capacités. En fait nous avons même pris le risque de manquer de place. Aujourd’hui, je me réjouis de cette décision ».
L’un de ses confrères, moins chanceux, nous a expliqué qu’à dates égales, entre 2004 et 2005, ce voyagiste enregistre une cinquantaine de réservations en moins par jour pour certaines destinations.
Pourquoi cette faiblesse ?
Quatre facteurs sont à la base de ce ralentissement. Le beau temps, la forte croissance des premiers mois de l’année, les last minutes qui se font attendre et … les examens scolaires.
Il ne fait aucun doute que le beau temps a joué un rôle négatif pour le tourisme outgoing et plus particulièrement pour les résas vers les destinations soleil garanti. Par contre pour les stations de France (Bretagne, Normandie, Landes, …), la côte Belge et les régions intérieures comme les Ardennes en Belgique ou l’Alsace, ce temps radieux a rendu le sourire aux hôteliers et aux gestionnaires de camping…
La forte croissance des ventes que l’on a connu depuis janvier jusque mi-mai est également une cause de la faiblesse de juin. Selon plusieurs professionnels Belges, les clients ont, en général, réservé de plus en plus tôt.
Comportement normal car si les TO, les autres années se plaignaient des résas tardives, ils ont mis en place des outils promotionnels pour pousser les consommateurs à passer commande en début d’année.. Il semble donc que ces opérations ont bien marché.
Il est même assez amusant de constater qu’aujourd’hui les opérateurs se plaignent presque de ce retour aux réservations en début d’année.
Le troisième facteur, de moindre envergure il est vrai, se situe au niveau des examens scolaires en Belgique. Cette année, dans de très nombreuses institutions, les examens ont eu lieu à la mi-juin, les résultats étant proclamés à la fin du mois. Ce qui a sans doute incité de nombreux parents à attendre les résultats avant de se décider.
Et les last minute ?
Dernier phénomène observable le retard des campagnes last minutes. Il y a deux à trois ans, lors des deux dernières semaines de juin, on voyait apparaître le début des campagnes promotionnelles pour les last minutes. Cette année, il faut bien le constater, les opérations sont moins agressives et surtout les offres moins nombreuses.