L'assemblée générale sera aussi l'occasion de parler des 820 000 sièges "imposés par TUIFly pour l'année 2017-2018, qui plombent les résultats", selon Lazare Razkallah - DR : TUIFly
TUI France profite de la journée de mobilisation nationale de l'intersyndicale, ce mardi 9 octobre 2018, pour appeler les salariés du groupe à un débrayage de 11h30 à 13h au siège du groupe, à Levallois-Perret.
"Il y aura une assemblée générale avec prise de paroles, explique Lazare Razkallah, secrétaire du comité central d’entreprise TUI -Transat et délégué CGT, afin de parler de la situation du groupe avec les salariés".
Parmi les thèmes abordés : les conditions de travail, mais surtout les "mauvais résultats" de TUI France annoncés la semaine dernière par Friedrich Joussen, le président du groupe, lors de son passage au siège. "Nous attendons les chiffres définitifs de l'année d'ici mi-décembre. Mais déjà M. Joussen nous a parlé d'annonces difficiles à entendre, sans en dire plus".
Y'aura-t-il PSE ou non ? "Il n'a pas plus développé", poursuit Lazare Razkallah.
"Il y aura une assemblée générale avec prise de paroles, explique Lazare Razkallah, secrétaire du comité central d’entreprise TUI -Transat et délégué CGT, afin de parler de la situation du groupe avec les salariés".
Parmi les thèmes abordés : les conditions de travail, mais surtout les "mauvais résultats" de TUI France annoncés la semaine dernière par Friedrich Joussen, le président du groupe, lors de son passage au siège. "Nous attendons les chiffres définitifs de l'année d'ici mi-décembre. Mais déjà M. Joussen nous a parlé d'annonces difficiles à entendre, sans en dire plus".
Y'aura-t-il PSE ou non ? "Il n'a pas plus développé", poursuit Lazare Razkallah.
Des stratégies à trop court terme selon les syndicats
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L'assemblée générale sera aussi l'occasion de parler des 820 000 sièges "imposés par TUIFly pour l'année 2017-2018, qui plombent les résultats", ajoute Lazare Razkallah.
"Nous payons les invendus au groupe. Alors que les bons résultats vont sur la Western Region, TUI France reste le mauvais élève. Et nous ne croyons pas que la nouvelle stratégie du groupe, qui consiste à se lancer sur le package dynamique, puisse régler le problème.
Le groupe souhaite que nous proposions 30 000 sièges sur des compagnies low cost combinés avec des hôtels non engagés. Ça ne pèse pas grand chose par rapport aux 800 000 sièges !".
Lors du débrayage de ce jour, les salariés pourront aussi exprimer leurs revendications et les problèmes rencontrés au quotidien, en vue des prochaines rencontres entre les syndicats et la direction.
"Cette fusion-absorption (avec Transat, ndlr) s'est fait trop rapidement, ajoute Lazare Razkallah. Plusieurs services sont désorganisés : les opérations, le set-up, la production. Quand vous empilez différentes méthodes de travail entre les ex-Marmara, les ex-Nouvelles Frontières et maintenant les ex-Transat, c'est compliqué".
Idem pour le Projet One : "la suite n'est pas atteinte, plusieurs mesures qui devaient être mises en place durant l'année 2017 - 2018, notamment pour le personnel, ne sont pas effectives. Et maintenant, M. Joussen nous dit que les chiffres ne sont pas là, qu'il va faire des annonces. On ne laisse pas le temps au temps, on est toujours sur du très court terme."
"Nous payons les invendus au groupe. Alors que les bons résultats vont sur la Western Region, TUI France reste le mauvais élève. Et nous ne croyons pas que la nouvelle stratégie du groupe, qui consiste à se lancer sur le package dynamique, puisse régler le problème.
Le groupe souhaite que nous proposions 30 000 sièges sur des compagnies low cost combinés avec des hôtels non engagés. Ça ne pèse pas grand chose par rapport aux 800 000 sièges !".
Lors du débrayage de ce jour, les salariés pourront aussi exprimer leurs revendications et les problèmes rencontrés au quotidien, en vue des prochaines rencontres entre les syndicats et la direction.
"Cette fusion-absorption (avec Transat, ndlr) s'est fait trop rapidement, ajoute Lazare Razkallah. Plusieurs services sont désorganisés : les opérations, le set-up, la production. Quand vous empilez différentes méthodes de travail entre les ex-Marmara, les ex-Nouvelles Frontières et maintenant les ex-Transat, c'est compliqué".
Idem pour le Projet One : "la suite n'est pas atteinte, plusieurs mesures qui devaient être mises en place durant l'année 2017 - 2018, notamment pour le personnel, ne sont pas effectives. Et maintenant, M. Joussen nous dit que les chiffres ne sont pas là, qu'il va faire des annonces. On ne laisse pas le temps au temps, on est toujours sur du très court terme."