bTourMaG : Comment se porte Arts et Vie, en cette période post-Covid ?
[Delphine Camara : Art et Vie va de mieux en mieux. La reprise s’accélère, nous devrions finir l’année à 85 % du chiffre d'affaires que nous faisions avant le Covid (près de 53 000 voyageurs en 2019).
En 2022, nous Ă©tions Ă 65 % (avec 41 500 voyageurs) et en 2020 et 2021, Ă seulement 20 % ! 2023 marque donc une Ă©tape de plus vers le retour Ă la normale.
Nos voyages vers l’Europe ont retrouvé leur niveau d’avant le Covid. Si globalement, et contrairement à d’autres opérateurs, nous ne dépassons pas nos niveaux de 2019, c’est parce que notre activité long courrier peine à reprendre.
La hausse du prix du pétrole, l'inflation partout dans le monde et le taux de change de l’euro par rapport au dollar jouent en défaveur de destinations "dollar", c'est à dire tout le continent américain et une bonne partie de l'Asie (avec des prix qui ont pu augmenter jusqu'à + 30 % pour un même itinéraire!).
En revanche, ce sont peut-être des craintes d’ordre sanitaire qui, en cette période post-Covid, expliquent les réticences de nos clients vis à vis de l’Inde. Enfin, la non reprise des voyages en Chine (notre première destination long-courrier en 2019) impacte aussi notre activité.
TourMaG : Toutes vos destinations long courrier sont-elles Ă la peine ?
Delphine Camara : Non. Chez nous, l’Ouzbekistan et le Japon marchent très bien actuellement. S’agissant de ce dernier pays, le cours du Yen est plutôt favorable.
Malheureusement, comme les tarifs de l’aérien commencent à flamber, il faut s’attendre à ce que le Japon soit plus cher en 2024.
[Delphine Camara : Art et Vie va de mieux en mieux. La reprise s’accélère, nous devrions finir l’année à 85 % du chiffre d'affaires que nous faisions avant le Covid (près de 53 000 voyageurs en 2019).
En 2022, nous Ă©tions Ă 65 % (avec 41 500 voyageurs) et en 2020 et 2021, Ă seulement 20 % ! 2023 marque donc une Ă©tape de plus vers le retour Ă la normale.
Nos voyages vers l’Europe ont retrouvé leur niveau d’avant le Covid. Si globalement, et contrairement à d’autres opérateurs, nous ne dépassons pas nos niveaux de 2019, c’est parce que notre activité long courrier peine à reprendre.
La hausse du prix du pétrole, l'inflation partout dans le monde et le taux de change de l’euro par rapport au dollar jouent en défaveur de destinations "dollar", c'est à dire tout le continent américain et une bonne partie de l'Asie (avec des prix qui ont pu augmenter jusqu'à + 30 % pour un même itinéraire!).
En revanche, ce sont peut-être des craintes d’ordre sanitaire qui, en cette période post-Covid, expliquent les réticences de nos clients vis à vis de l’Inde. Enfin, la non reprise des voyages en Chine (notre première destination long-courrier en 2019) impacte aussi notre activité.
TourMaG : Toutes vos destinations long courrier sont-elles Ă la peine ?
Delphine Camara : Non. Chez nous, l’Ouzbekistan et le Japon marchent très bien actuellement. S’agissant de ce dernier pays, le cours du Yen est plutôt favorable.
Malheureusement, comme les tarifs de l’aérien commencent à flamber, il faut s’attendre à ce que le Japon soit plus cher en 2024.
Autres articles
Arts et Vie vient d'adhérer à ATR
TourMaG : Arts et Vie vient de rejoindre le collectif ATR (Agir pour un tourisme responsable). Pourquoi ?
Delphine Camara : Voyager de manière responsable est, depuis longtemps, une préoccupation présente chez Arts et Vie. De longue date, nous prônons une vision du voyage basée sur des valeurs d’ouverture, d’échange, de respect et de partage des savoirs. Cette vision, nous l’avons traduite, il y a déjà quinze ans, dans une charte -"voyager responsable"- co-écrite avec nos accompagnateurs.
Dans le contexte actuel, nous ressentons le besoin de formaliser encore davantage ces engagements en nous inscrivant dans une démarche de labellisation. Elle nous permettra de mieux mettre en valeur ce que nous faisons déjà et d’amplifier ce qui reste à faire.
Dès 2019, nous avions manifesté notre intérêt pour le collectif ATR qui, depuis vingt ans, rassemble les professionnels du voyage engagés dans un tourisme plus respectueux de la planète et de ses habitants. Pendant la crise sanitaire, nous avons dû mettre en stand-by notre projet d’adhérer à cette association.
Le Covid étant maintenant derrière nous, nous l’avons rejointe en avril 2023. Au premier trimestre 2024, nous espérons obtenir le label ATR qui garantit le respect des engagements en matière de tourisme responsable.
ATR a en effet développé un système d’évaluation externe de l’engagement de ses membres. Ceux-ci sont invités à apporter la preuve des actions qu’ils mettent en place puis à faire contrôler ces preuves par ECOCERT. Cet organisme compétent et indépendant est accrédité par le Cofrac qui, en France, a été désigné pour l’accréditation des organismes de certification selon la norme ISO 17065.
En parallèle, nous avons entrepris les démarches afin d’obtenir le statut Travelife Partner. Travelife a développé un programme qui aide les tour-opérateurs et les agences de voyage à gérer et à améliorer leurs impacts sociaux et environnementaux en se conformant à des critères internationaux de durabilité.
Arts et Vie a formalisé ses engagements en faveur d'un tourisme durable à travers 125 critères -77 obligatoires et 48 volontaires. Ces engagements ont été validés par le « desk audit » de Travelife. C'est ce qui nous a permis d'obtenir, en juillet 2023, le statut Travelife Partner.
Delphine Camara : Voyager de manière responsable est, depuis longtemps, une préoccupation présente chez Arts et Vie. De longue date, nous prônons une vision du voyage basée sur des valeurs d’ouverture, d’échange, de respect et de partage des savoirs. Cette vision, nous l’avons traduite, il y a déjà quinze ans, dans une charte -"voyager responsable"- co-écrite avec nos accompagnateurs.
Dans le contexte actuel, nous ressentons le besoin de formaliser encore davantage ces engagements en nous inscrivant dans une démarche de labellisation. Elle nous permettra de mieux mettre en valeur ce que nous faisons déjà et d’amplifier ce qui reste à faire.
Dès 2019, nous avions manifesté notre intérêt pour le collectif ATR qui, depuis vingt ans, rassemble les professionnels du voyage engagés dans un tourisme plus respectueux de la planète et de ses habitants. Pendant la crise sanitaire, nous avons dû mettre en stand-by notre projet d’adhérer à cette association.
Le Covid étant maintenant derrière nous, nous l’avons rejointe en avril 2023. Au premier trimestre 2024, nous espérons obtenir le label ATR qui garantit le respect des engagements en matière de tourisme responsable.
ATR a en effet développé un système d’évaluation externe de l’engagement de ses membres. Ceux-ci sont invités à apporter la preuve des actions qu’ils mettent en place puis à faire contrôler ces preuves par ECOCERT. Cet organisme compétent et indépendant est accrédité par le Cofrac qui, en France, a été désigné pour l’accréditation des organismes de certification selon la norme ISO 17065.
En parallèle, nous avons entrepris les démarches afin d’obtenir le statut Travelife Partner. Travelife a développé un programme qui aide les tour-opérateurs et les agences de voyage à gérer et à améliorer leurs impacts sociaux et environnementaux en se conformant à des critères internationaux de durabilité.
Arts et Vie a formalisé ses engagements en faveur d'un tourisme durable à travers 125 critères -77 obligatoires et 48 volontaires. Ces engagements ont été validés par le « desk audit » de Travelife. C'est ce qui nous a permis d'obtenir, en juillet 2023, le statut Travelife Partner.
Deux démarches pour prendre la mesure des défis à relever et agir
TourMaG : Pourquoi deux démarches ? Le label ATR, si vous l'obtenez, ne vous aurait-il pas suffi ?
Delphine Camara : Parce qu’il nous permettra de démontrer notre engagement en matière de développement durable, le label ATR sera un outil très important pour communiquer auprès du grand public.
De son côté, le statut Travelife Partner sera très utile pour travailler avec nos agences réceptives locales afin d'avancer vers une offre de voyages encore plus responsables.
En effet, parce qu’il est international, ce statut est très connu des agences de voyage réceptive dans le monde entier.
TourMaG : Au final, qu’attendez-vous de toutes ces démarches ? Un gain d’image pour conquérir de nouveaux clients ?
Delphine Camara : Si nous n’améliorerons pas les impacts sociaux et environnementaux de nos voyages en nous conformant à des critères internationaux de durabilité, nous risquons d’aller dans le mur.
Avec le réchauffement climatique qui s’accélère, il nous faut prendre la mesure des défis à relever et agir. Cette conviction guide notre action désormais.
Nous allons devoir nous adapter et améliorer nos propositions de voyages afin de limiter leurs effets négatifs et amplifier leurs effets bénéfiques qui sont bien réels.
Le tourisme est, nous en sommes convaincus, un vecteur de paix et de compréhension entre les peuples. S'il est bien organisé, il contribue à la préservation du patrimoine, fait découvrir d’autres cultures, favorise les rencontres et donc ouvre à la différence et à la tolérance.
Enfin, en faisant travailler des agences réceptives locales, les guides, les hébergeurs, les restaurateurs, les artisans du pays visité, il apporte des emplois et soutient les économies locales
La labellisation est une feuille de route, un outil pour structurer nos actions et pour bien faire notre travail. Et aussi pour sensibiliser nos futurs clients aux défis à relever.
Delphine Camara : Parce qu’il nous permettra de démontrer notre engagement en matière de développement durable, le label ATR sera un outil très important pour communiquer auprès du grand public.
De son côté, le statut Travelife Partner sera très utile pour travailler avec nos agences réceptives locales afin d'avancer vers une offre de voyages encore plus responsables.
En effet, parce qu’il est international, ce statut est très connu des agences de voyage réceptive dans le monde entier.
TourMaG : Au final, qu’attendez-vous de toutes ces démarches ? Un gain d’image pour conquérir de nouveaux clients ?
Delphine Camara : Si nous n’améliorerons pas les impacts sociaux et environnementaux de nos voyages en nous conformant à des critères internationaux de durabilité, nous risquons d’aller dans le mur.
Avec le réchauffement climatique qui s’accélère, il nous faut prendre la mesure des défis à relever et agir. Cette conviction guide notre action désormais.
Nous allons devoir nous adapter et améliorer nos propositions de voyages afin de limiter leurs effets négatifs et amplifier leurs effets bénéfiques qui sont bien réels.
Le tourisme est, nous en sommes convaincus, un vecteur de paix et de compréhension entre les peuples. S'il est bien organisé, il contribue à la préservation du patrimoine, fait découvrir d’autres cultures, favorise les rencontres et donc ouvre à la différence et à la tolérance.
Enfin, en faisant travailler des agences réceptives locales, les guides, les hébergeurs, les restaurateurs, les artisans du pays visité, il apporte des emplois et soutient les économies locales
La labellisation est une feuille de route, un outil pour structurer nos actions et pour bien faire notre travail. Et aussi pour sensibiliser nos futurs clients aux défis à relever.
Un bilan carbone plombé par les déplacements
L'ensemble des voyages en avion représentent 5 à 6 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (Photo Deposit photo)
TourMaG : A l’arrivée, comptez-vous proposer une gamme de voyages bas carbone ?
Delphine Camara : Notre choix est plus exigeant, il implique d’introduire plus de durabilité dans l’ensemble de nos voyages (près de 500 programmes chaque années), ce qui suppose de travailler avec nos réceptifs mais aussi de former nos équipes et de travailler en interne pour améliorer nos pratiques.
Peut-être créerons-nous un jour une gamme nouvelle de voyages dits "bas carbone" mais cela serait alors plutôt un "exercice" pour que nos équipes se familiarisent avec l'enjeu carbone pendant les voyages.
Je tiens aussi à rappeler que le voyage responsable n'est pas qu'une question d'empreinte carbone. Même si cette préoccupation devient essentielle, la contribution au développement local, social et économique des territoires visités, l'est tout autant.
TourMaG : Pour cerner les points sur lesquels agir en priorité, avez-vous réalisé le bilan carbone de Arts et Vie ?
Delphine Camara : Oui. Nous avons profité d’un dispositif –le "Diag Décarbon’Action" – lancé par l’ADEME et Bpifrance afin d’accompagner la transition énergétique et écologique des entreprises françaises. BPI France a financé ce diagnostic à hauteur de 60 %, Arts et Vie a pris en charge les 40 % restant).
Grâce à ce diagnostic réalisé par la Fondation Good Planet mandatée par la BPI, nous savons qu’en 2022, l’ensemble des activités d’Arts et Vie –c’est-à -dire nos voyages et nos activités de bureau- ont généré l’émission de 17 000 tonnes de CO2.
Toutefois, 94 % de ces émissions proviennent des voyages proprement dits. Et la quasi-totalité -très exactement 87 % de ces 94 % - sont liées aux déplacements en avions, en bus, en train. 13 % seulement sont dues aux nuitées et aux repas.
Comme il n’est pas possible de cesser de prendre l’avion, il nous revient, en attendant l’arrivée d’un avion « propre », de prendre des décisions fortes pour réduire l’impact des déplacements de nos clients.
Cela implique notamment de réduire le recours aux vols intérieurs, de favoriser les vols directs, de rallonger la durée des voyages, de développer davantage notre offre de voyages en train (nous avons déjà 80 programmes) dans la limite, évidemment, des liaisons ferroviaires existantes en Europe.
En même temps, il convient de ne pas oublier que l’ensemble des voyages en avion représentent seulement 5 à 6 % des émissions mondiales. Ce chiffre est à mettre en balance avec tous les bénéfices apportés par les voyages, que j’ai évoqués un peu plus tôt.
TourMaG : Allez-vous aussi, comme d’autres voyagistes, financer des programmes de plantations d’arbres ?
Delphine Camara : Parallèlement à notre stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, nous avons intégré, depuis janvier 2023, une contribution carbone obligatoire dans le prix de nos voyages.
Son montant a été fixé en utilisant le calculateur de l’Ademe : il est de 6 euros pour les voyages en Europe, de 10 € pour les voyages en Afrique, 12 € pour le Moyen-Orient, 25 € pour l’Asie et l’Amérique et 45 € pour l’Océanie.
Les sommes ainsi collectées contribueront au financement de programmes environnementaux existants dans le monde entier.
Pour 2023/24, nous en avons retenu trois : un projet de parc éolien destiné à alimenter en énergie renouvelable une région au nord du Brésil ; un programme pour doter, en Afrique du Sud, des milliers de familles de foyers de cuisson améliorés pour qu’elles utilisent moins de charbon pour cuisiner ou cessent de couper du bois pour le faire ; et, enfin, le programme Anourok de préservation des forêts et de la biodiversité dans les montagnes des Cardamones, au Cambodge.
Delphine Camara : Notre choix est plus exigeant, il implique d’introduire plus de durabilité dans l’ensemble de nos voyages (près de 500 programmes chaque années), ce qui suppose de travailler avec nos réceptifs mais aussi de former nos équipes et de travailler en interne pour améliorer nos pratiques.
Peut-être créerons-nous un jour une gamme nouvelle de voyages dits "bas carbone" mais cela serait alors plutôt un "exercice" pour que nos équipes se familiarisent avec l'enjeu carbone pendant les voyages.
Je tiens aussi à rappeler que le voyage responsable n'est pas qu'une question d'empreinte carbone. Même si cette préoccupation devient essentielle, la contribution au développement local, social et économique des territoires visités, l'est tout autant.
TourMaG : Pour cerner les points sur lesquels agir en priorité, avez-vous réalisé le bilan carbone de Arts et Vie ?
Delphine Camara : Oui. Nous avons profité d’un dispositif –le "Diag Décarbon’Action" – lancé par l’ADEME et Bpifrance afin d’accompagner la transition énergétique et écologique des entreprises françaises. BPI France a financé ce diagnostic à hauteur de 60 %, Arts et Vie a pris en charge les 40 % restant).
Grâce à ce diagnostic réalisé par la Fondation Good Planet mandatée par la BPI, nous savons qu’en 2022, l’ensemble des activités d’Arts et Vie –c’est-à -dire nos voyages et nos activités de bureau- ont généré l’émission de 17 000 tonnes de CO2.
Toutefois, 94 % de ces émissions proviennent des voyages proprement dits. Et la quasi-totalité -très exactement 87 % de ces 94 % - sont liées aux déplacements en avions, en bus, en train. 13 % seulement sont dues aux nuitées et aux repas.
Comme il n’est pas possible de cesser de prendre l’avion, il nous revient, en attendant l’arrivée d’un avion « propre », de prendre des décisions fortes pour réduire l’impact des déplacements de nos clients.
Cela implique notamment de réduire le recours aux vols intérieurs, de favoriser les vols directs, de rallonger la durée des voyages, de développer davantage notre offre de voyages en train (nous avons déjà 80 programmes) dans la limite, évidemment, des liaisons ferroviaires existantes en Europe.
En même temps, il convient de ne pas oublier que l’ensemble des voyages en avion représentent seulement 5 à 6 % des émissions mondiales. Ce chiffre est à mettre en balance avec tous les bénéfices apportés par les voyages, que j’ai évoqués un peu plus tôt.
TourMaG : Allez-vous aussi, comme d’autres voyagistes, financer des programmes de plantations d’arbres ?
Delphine Camara : Parallèlement à notre stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, nous avons intégré, depuis janvier 2023, une contribution carbone obligatoire dans le prix de nos voyages.
Son montant a été fixé en utilisant le calculateur de l’Ademe : il est de 6 euros pour les voyages en Europe, de 10 € pour les voyages en Afrique, 12 € pour le Moyen-Orient, 25 € pour l’Asie et l’Amérique et 45 € pour l’Océanie.
Les sommes ainsi collectées contribueront au financement de programmes environnementaux existants dans le monde entier.
Pour 2023/24, nous en avons retenu trois : un projet de parc éolien destiné à alimenter en énergie renouvelable une région au nord du Brésil ; un programme pour doter, en Afrique du Sud, des milliers de familles de foyers de cuisson améliorés pour qu’elles utilisent moins de charbon pour cuisiner ou cessent de couper du bois pour le faire ; et, enfin, le programme Anourok de préservation des forêts et de la biodiversité dans les montagnes des Cardamones, au Cambodge.
Un chantier passionnant mais très long
TourMaG : Depuis la crise du Covid, et à mesure que les effets du réchauffement climatique se font sentir davantage, de plus en plus de voix s’élèvent pour dire qu’il faudra désormais voyager moins souvent et, lorsqu’on le fait, partir pour des durées plus longues. Qu’en pensez-vous ?
Delphine Camara : Ce sont des réflexions qui nous parlent, bien sûr.
Cependant, chez Arts et Vie, nos durées de voyage sont déjà supérieures à la moyenne du marché. Nous proposons déjà beaucoup de circuits qui dépassent les 15 jours.
TourMaG : L’ensemble de vos initiatives constituent-elles une réponse aux demandes de vos clients ?
Delphine Camara : Nos clients actuels qui sont, en grande majorité, des seniors, n’ont pas encore beaucoup d’exigences en matière de durabilité. C’est plutôt nous, Arts et Vie, qui voulons les inciter à intégrer davantage ces préoccupations.
En effet, ces préoccupations ne pourront que s’amplifier dans les années à venir. Nous avons voulu prendre les devants. A l’avenir, les voyageurs seront de plus en plus attentifs à l’impact environnemental de leurs voyages et à l’engagement en matière de développement durable des voyagistes avec lesquels ils partent.
C’est, en tous cas, un chantier qui sera long, mais il est passionnant, exigeant et impliquant. Il donne aussi du sens à tout ce que nous faisons.
Delphine Camara : Ce sont des réflexions qui nous parlent, bien sûr.
Cependant, chez Arts et Vie, nos durées de voyage sont déjà supérieures à la moyenne du marché. Nous proposons déjà beaucoup de circuits qui dépassent les 15 jours.
TourMaG : L’ensemble de vos initiatives constituent-elles une réponse aux demandes de vos clients ?
Delphine Camara : Nos clients actuels qui sont, en grande majorité, des seniors, n’ont pas encore beaucoup d’exigences en matière de durabilité. C’est plutôt nous, Arts et Vie, qui voulons les inciter à intégrer davantage ces préoccupations.
En effet, ces préoccupations ne pourront que s’amplifier dans les années à venir. Nous avons voulu prendre les devants. A l’avenir, les voyageurs seront de plus en plus attentifs à l’impact environnemental de leurs voyages et à l’engagement en matière de développement durable des voyagistes avec lesquels ils partent.
C’est, en tous cas, un chantier qui sera long, mais il est passionnant, exigeant et impliquant. Il donne aussi du sens à tout ce que nous faisons.
Publié par Paula Boyer
Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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