« Avoir sur l'industrie française du tourisme des données statistiques fiables et objectives ». Chez GFK une équipe dédiée s'est fixé cet objectif. Après avoir essuyé les plâtres, la démarche prends corps et les panels se mettent en place.
Ce n'est pas faire injure de dire que le marché français du tourisme est en déficit chronique en matière de statistiques et d'études fiables de marchés.
En réalité, à ce jour, tous les chiffres, de l'état des ventes au nombre de points de ventes, sont des approximations.
Le CETO donne des tendances représentatives mais partielles. Le SNAV a créé à plusieurs reprises et sans grand succès des « Commissions Statistiques ».
ODIT France dont les travaux concernaient essentiellement le marché réceptif France devrait, dans ses nouvelles missions, se pencher aussi sur le marché « outgoing »...
Dans un pays où les distributeurs produisent où les producteurs distribuent, où les grands réseaux intégrés possèdent leur propres tour-opérateurs, où les réseaux volontaires sont alimentés par des mini-réseaux nationaux ou régionaux parfois producteurs, on peut comprendre la difficulté d'une telle mission.
Ajoutez à cela des tour-opérateurs de tous niveaux, de la niche à l'industriel, aussi nombreux que les marques de fromages français.
Sans oublier cette grande distribution qui n'a pas son pareil pour réussir des coups ponctuels redistribuant en un temps record l'ordre des destinations préférées des français....
Que dire enfin des pure players qui travaillent avec ou sans marque blanche ? Combien de ventes, pour quels types de clientèle, vers quelles destinations, dans quel délai d'achat, pour quels panier moyen ... ?
Ce n'est pas faire injure de dire que le marché français du tourisme est en déficit chronique en matière de statistiques et d'études fiables de marchés.
En réalité, à ce jour, tous les chiffres, de l'état des ventes au nombre de points de ventes, sont des approximations.
Le CETO donne des tendances représentatives mais partielles. Le SNAV a créé à plusieurs reprises et sans grand succès des « Commissions Statistiques ».
ODIT France dont les travaux concernaient essentiellement le marché réceptif France devrait, dans ses nouvelles missions, se pencher aussi sur le marché « outgoing »...
Dans un pays où les distributeurs produisent où les producteurs distribuent, où les grands réseaux intégrés possèdent leur propres tour-opérateurs, où les réseaux volontaires sont alimentés par des mini-réseaux nationaux ou régionaux parfois producteurs, on peut comprendre la difficulté d'une telle mission.
Ajoutez à cela des tour-opérateurs de tous niveaux, de la niche à l'industriel, aussi nombreux que les marques de fromages français.
Sans oublier cette grande distribution qui n'a pas son pareil pour réussir des coups ponctuels redistribuant en un temps record l'ordre des destinations préférées des français....
Que dire enfin des pure players qui travaillent avec ou sans marque blanche ? Combien de ventes, pour quels types de clientèle, vers quelles destinations, dans quel délai d'achat, pour quels panier moyen ... ?
Des données collectées aux sorties de caisses
« Notre mission est de mesurer les évolutions de l'ensemble du marché émetteur français.
Pour cela nous suivons le comportement d'achat des consommateurs à partir des réservations faites dans les agences en nous basant sur les données de sortie de caisse du point de vente final » déclare Sébastien Cron, l'analyste responsable du secteur tourisme.
C'est donc au sortir des caisses, point de ventes par point de ventes que GFK collecte les données informatiques qui seront analysées, décortiquées puis reconstituées en un outil d'analyste.
Ce process industriel de collecte et de traitement des données serait, selon Sébastien Cron, relativement bien accepté par les agences de voyages.
« Elles nous communiquent gratuitement le détail de leurs ventes et le profil de leurs clients dans la mesure où la confidentialité est assurée et que le résultat pourrait leur permettre d'anticiper les départs sur les mois à venir, de réguler leur offre ou de connaître leurs parts de marché par rapport à leurs concurrents ».
C'est avec la grande distribution qui représente sa clientèle historique que GFK a commencé son étude du marché touristique français.
Ce panel représenterait 350 points de ventes et 7 % du marché. Les agences traditionnelles représenteraient toujours selon GFK 61 % et les pure players, 32. Quant au nombre de points de ventes en France, il serait de 4 700. GFK est bien dans les clous.
On attend la suite...
Pour cela nous suivons le comportement d'achat des consommateurs à partir des réservations faites dans les agences en nous basant sur les données de sortie de caisse du point de vente final » déclare Sébastien Cron, l'analyste responsable du secteur tourisme.
C'est donc au sortir des caisses, point de ventes par point de ventes que GFK collecte les données informatiques qui seront analysées, décortiquées puis reconstituées en un outil d'analyste.
Ce process industriel de collecte et de traitement des données serait, selon Sébastien Cron, relativement bien accepté par les agences de voyages.
« Elles nous communiquent gratuitement le détail de leurs ventes et le profil de leurs clients dans la mesure où la confidentialité est assurée et que le résultat pourrait leur permettre d'anticiper les départs sur les mois à venir, de réguler leur offre ou de connaître leurs parts de marché par rapport à leurs concurrents ».
C'est avec la grande distribution qui représente sa clientèle historique que GFK a commencé son étude du marché touristique français.
Ce panel représenterait 350 points de ventes et 7 % du marché. Les agences traditionnelles représenteraient toujours selon GFK 61 % et les pure players, 32. Quant au nombre de points de ventes en France, il serait de 4 700. GFK est bien dans les clous.
On attend la suite...
Créé voici 75 ans le groupe GFK qui a son siège en Allemagne se classe au 4e rang mondial des instituts d'études marketing. Il compte 115 filiales réparties à travers le monde. Son effectif global est de 10 000 salariés à plein temps dont 80 % hors d'Allemagne.
Le groupe a globalement réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 1, 220 milliards d'euros. La filiale française emploie 600 salariés dont 220 sur l'étude des panels professionnels.
Le groupe a globalement réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 1, 220 milliards d'euros. La filiale française emploie 600 salariés dont 220 sur l'étude des panels professionnels.