Cette réunion était le premier contact du Commissaire Verheugen avec l’industrie du tourisme depuis son accession à ses nouvelles fonctions en tant que responsable du portefeuille « Entreprise et industrie ».
Il souligna que le renforcement de la compétitivité de l’Europe dépendait des conditions suivantes : un environnement favorable aux entreprises, un esprit d’entreprise fort, des conditions de concurrence comparables et une meilleure réglementation.
Selon lui, le tourisme a été identifié comme l’un des trois secteurs clés où l’on peut s’attendre à une croissance durable et à la création d’emplois. « Le tourisme en Europe, surtout depuis l’élargissement, a un potentiel énorme qui n’a pas encore été exploité entièrement. »
Proposition pour une politique européenne du tourisme
Après avoir affirmé que « le tourisme est un secteur qui demande beaucoup plus d’attention politique », le Commissaire Verheugen expliqua qu’avant la fin de l’année, et en consultation étroite avec les parties concernées, il présenterait sa proposition pour une politique européenne du tourisme – qui ne serait fondée ni sur le protectionnisme, ni sur davantage de réglementation mais, au contraire, sur des mesures permettant de réaliser le plein potentiel de l’industrie.
Pour l’industrie, la réunion visait principalement à souligner les obstacles à la croissance et à la création d’emplois engendrés par la réglementation trop lourde imposée aux entreprises dans l’Union Européenne.
Sur ce point, M. Verheugen marqua son accord avec les représentants de l’industrie et reconnut le poids administratif auquel sont soumises les entreprises du tourisme, et tout particulièrement les petites entreprises. Il exprima son intention de lutter, au cours de son mandat comme Commissaire en charge de l’ « Entreprise et industrie », pour « moins de bureaucratie »
M. Verheugen expliqua que, lorsque la législation s’avérait nécessaire, il fallait éviter qu’une solution unique s’applique à des situations différentes. « Je n’accepterai pas d’initiatives législatives qui ne soient pas fondées sur une analyse d’impact précise » dit-il en précisant que cela impliquerait de poser des questions.
Par exemple « Est-ce que la législation proposée ajoute à la charge administrative déjà supportée par les entreprises ? Quels seront les effets sur la compétitivité ? ». Il réitéra l’engagement pris par la Commission de re-examiner la législation européenne déjà en place du point de vue de la compétitivité des entreprises européennes.
TVA et fiscalité à l'ordre du jour
Dans la même perspective le Président d’ECTAA a souligné « le rôle essentiel de l’Unité de tourisme de la Commission européenne pour suivre les développements législatifs des autres services de la Commission afin de garantir que les intérêts spécifiques de l’industrie du tourisme soient pris en considération ».
Comme exemple il a mentionné les développements en matière de la TVA, qui font que les agences de voyages et les tour opérateurs subissent des graves distorsions de concurrence comparés aux fournisseurs de services ainsi que les opérateurs établis en dehors de la Communauté européenne.
M. Verheugen a proposé de maintenir des contacts réguliers et un dialogue continu avec le secteur privé du tourisme européen. Il a annoncé son intention de participer au Forum de Tourisme à Malte, si son agenda le permet. En outre, il a fait part de sa disponibilité pour s’adresser à l’industrie du tourisme lors d’événements importants. L’ITB 2006 à Berlin pourrait fournir une bonne occasion.
La Rédaction - redaction@tourmag.com
Il souligna que le renforcement de la compétitivité de l’Europe dépendait des conditions suivantes : un environnement favorable aux entreprises, un esprit d’entreprise fort, des conditions de concurrence comparables et une meilleure réglementation.
Selon lui, le tourisme a été identifié comme l’un des trois secteurs clés où l’on peut s’attendre à une croissance durable et à la création d’emplois. « Le tourisme en Europe, surtout depuis l’élargissement, a un potentiel énorme qui n’a pas encore été exploité entièrement. »
Proposition pour une politique européenne du tourisme
Après avoir affirmé que « le tourisme est un secteur qui demande beaucoup plus d’attention politique », le Commissaire Verheugen expliqua qu’avant la fin de l’année, et en consultation étroite avec les parties concernées, il présenterait sa proposition pour une politique européenne du tourisme – qui ne serait fondée ni sur le protectionnisme, ni sur davantage de réglementation mais, au contraire, sur des mesures permettant de réaliser le plein potentiel de l’industrie.
Pour l’industrie, la réunion visait principalement à souligner les obstacles à la croissance et à la création d’emplois engendrés par la réglementation trop lourde imposée aux entreprises dans l’Union Européenne.
Sur ce point, M. Verheugen marqua son accord avec les représentants de l’industrie et reconnut le poids administratif auquel sont soumises les entreprises du tourisme, et tout particulièrement les petites entreprises. Il exprima son intention de lutter, au cours de son mandat comme Commissaire en charge de l’ « Entreprise et industrie », pour « moins de bureaucratie »
M. Verheugen expliqua que, lorsque la législation s’avérait nécessaire, il fallait éviter qu’une solution unique s’applique à des situations différentes. « Je n’accepterai pas d’initiatives législatives qui ne soient pas fondées sur une analyse d’impact précise » dit-il en précisant que cela impliquerait de poser des questions.
Par exemple « Est-ce que la législation proposée ajoute à la charge administrative déjà supportée par les entreprises ? Quels seront les effets sur la compétitivité ? ». Il réitéra l’engagement pris par la Commission de re-examiner la législation européenne déjà en place du point de vue de la compétitivité des entreprises européennes.
TVA et fiscalité à l'ordre du jour
Dans la même perspective le Président d’ECTAA a souligné « le rôle essentiel de l’Unité de tourisme de la Commission européenne pour suivre les développements législatifs des autres services de la Commission afin de garantir que les intérêts spécifiques de l’industrie du tourisme soient pris en considération ».
Comme exemple il a mentionné les développements en matière de la TVA, qui font que les agences de voyages et les tour opérateurs subissent des graves distorsions de concurrence comparés aux fournisseurs de services ainsi que les opérateurs établis en dehors de la Communauté européenne.
M. Verheugen a proposé de maintenir des contacts réguliers et un dialogue continu avec le secteur privé du tourisme européen. Il a annoncé son intention de participer au Forum de Tourisme à Malte, si son agenda le permet. En outre, il a fait part de sa disponibilité pour s’adresser à l’industrie du tourisme lors d’événements importants. L’ITB 2006 à Berlin pourrait fournir une bonne occasion.
La Rédaction - redaction@tourmag.com