C'est l'Etat et la SNCF qui assument la situation des trains à vocation nationale, a martelé le ministre.
A l'issue d'une rencontre avec six présidents ou vice-présidents de région en présence de Louis Gallois, patron de la SNCF, M. Perben a annoncé "un dispositif gagnant-gagnant" par lequel "chaque fois que la SNCF fera une économie sur une adaptation du service des trains Corail, il y aura réinvestissement dans les trains régionaux".
Actuellement, les trains Corail, rebaptisés "trains interrégionaux" par la SNCF, appartiennent au réseau "Grandes lignes" et font donc partie des lignes nationales gérées directement par l'Etat et la SNCF.
La polémique est née cet été de la volonté de la SNCF de supprimer un certain nombre de dessertes sur trois liaisons Corail déficitaires: Nantes-Lyon, Quimper-Nantes-Bordeaux-Toulouse et Caen-Tours. Cette décision a provoqué une levée de boucliers des présidents socialistes des régions concernées, qui craignaient de récupérer la gestion de ces lignes peu rentables.
Rénovation des rames
Mercredi, le ministre a assuré qu'il n'y aurait "pas de décentralisation des trains Corail en direction des régions" et "pas de suppression de lignes" pure et simple. Pour lui, il s'agit simplement de "mieux coordonner les trains Corail et les trains régionaux au bénéfice des usagers".
"Chaque fois que la SNCF proposera de supprimer une desserte Corail, elle fera la proposition de créer un train régional dont elle prendra en charge le coût de fonctionnement. Le dispositif proposé ne doit pas peser financièrement sur les régions. C'est un point très important qui faisait discussion et qui a été réglé. Et donc aujourd'hui il n'y a plus d'ambiguïté là-dessus. C'est l'Etat et la SNCF qui assument la situation des trains à vocation nationale", a martelé le ministre.
Parallèlement à cet engagement, la SNCF a décidé de lancer un "important programme de modernisation des rames Corail". Un montant de 130 millions d'euros sera ainsi consacré sur quatre ans à leur rénovation et à leur réaménagement.
Ce programme sera accompagné d'un "renforcement de la politique commerciale" pour les trains Corail, notamment au travers d'une meilleure information et d'offres tarifaires "attractives", selon le ministère.
Revenir au service public
Il s'agit d'une "somme tout à fait considérable" qui "permettra de moderniser plus de 300 voitures" Corail, a estimé M. Gallois après la rencontre.
"J'ai fait des propositions qui visent à assurer un service soit par des TIR, soit par des TER dont la SNCF assurerait le financement. (...) Il s'agit d'une prise en charge par la SNCF de la totalité des coûts qui pourraient être entraînés sur les TER".
A sa sortie du ministère, Alain Rousset (PS), président de l'Association des Régions de France (ARF), a estimé que les "avancées" obtenues mercredi étaient le résultat du combat mené cet été.
"La bataille du Corail de l'été a payé", a-t-il lancé. Le nombre de trains supprimés "a nettement régressé". Pour lui, "il faut maintenant que l'Etat revienne dans le jeu du service public ferroviaire".
Actuellement, les trains Corail, rebaptisés "trains interrégionaux" par la SNCF, appartiennent au réseau "Grandes lignes" et font donc partie des lignes nationales gérées directement par l'Etat et la SNCF.
La polémique est née cet été de la volonté de la SNCF de supprimer un certain nombre de dessertes sur trois liaisons Corail déficitaires: Nantes-Lyon, Quimper-Nantes-Bordeaux-Toulouse et Caen-Tours. Cette décision a provoqué une levée de boucliers des présidents socialistes des régions concernées, qui craignaient de récupérer la gestion de ces lignes peu rentables.
Rénovation des rames
Mercredi, le ministre a assuré qu'il n'y aurait "pas de décentralisation des trains Corail en direction des régions" et "pas de suppression de lignes" pure et simple. Pour lui, il s'agit simplement de "mieux coordonner les trains Corail et les trains régionaux au bénéfice des usagers".
"Chaque fois que la SNCF proposera de supprimer une desserte Corail, elle fera la proposition de créer un train régional dont elle prendra en charge le coût de fonctionnement. Le dispositif proposé ne doit pas peser financièrement sur les régions. C'est un point très important qui faisait discussion et qui a été réglé. Et donc aujourd'hui il n'y a plus d'ambiguïté là-dessus. C'est l'Etat et la SNCF qui assument la situation des trains à vocation nationale", a martelé le ministre.
Parallèlement à cet engagement, la SNCF a décidé de lancer un "important programme de modernisation des rames Corail". Un montant de 130 millions d'euros sera ainsi consacré sur quatre ans à leur rénovation et à leur réaménagement.
Ce programme sera accompagné d'un "renforcement de la politique commerciale" pour les trains Corail, notamment au travers d'une meilleure information et d'offres tarifaires "attractives", selon le ministère.
Revenir au service public
Il s'agit d'une "somme tout à fait considérable" qui "permettra de moderniser plus de 300 voitures" Corail, a estimé M. Gallois après la rencontre.
"J'ai fait des propositions qui visent à assurer un service soit par des TIR, soit par des TER dont la SNCF assurerait le financement. (...) Il s'agit d'une prise en charge par la SNCF de la totalité des coûts qui pourraient être entraînés sur les TER".
A sa sortie du ministère, Alain Rousset (PS), président de l'Association des Régions de France (ARF), a estimé que les "avancées" obtenues mercredi étaient le résultat du combat mené cet été.
"La bataille du Corail de l'été a payé", a-t-il lancé. Le nombre de trains supprimés "a nettement régressé". Pour lui, "il faut maintenant que l'Etat revienne dans le jeu du service public ferroviaire".