Le 12 mai, le premier vol régulier opéré par Transavia.com, filiale touristique d’Air France et de Transavia (filiale de KLM), sera à destination de Porto.
Lionel Guérin, le Pdg de l’entité, prévoit d’assurer deux vols quotidiens avec un B-737-800 de 186 sièges sur cet axe qui sera assez atypique de la stratégie générale puisque c’est davantage un axe « ethnique » que touristique. Et Transavia entrera ainsi de plein fouet dans la bataille que se livrent aujourd’hui les compagnies régulières Tap et Aigle Azur ainsi que Ryanair au départ de Beauvais.
Sur un potentiel d’un million de voyageurs par an sur l‘axe Paris-Porto, Transavia.com souhaite s’approprier une part de marché de 35% sans casser, pour l’instant, les prix puisque la gamme tarifaire commence avec un prix d’appel de 49 euros l’aller simple pour aller jusqu’à 200 euros maximum.
Air France et Transavia jamais en concurrence directe
Quant au reste du réseau, il se concentrera un peu mystérieusement sur quatre axes : Tunisie, Espagne, Grèce, Maroc mais sur cette dernière destination, Transavia.com ne prendra le relais d’Air France sur Marrakech que l’année prochaine lorsque Air France se retirera de cet axe. Les deux entités ne seront, en effet, jamais en concurrence directe. « Transavia.com volera là où Air France ne vole pas ».
La compagnie n’aura que deux avions en début de saison puis un troisième viendra s’ajouter en haute saison sur une flotte qui devrait compter 10 appareils par la suite. Les créneaux horaires de cette saison (2500 environ) seront rétrocédés par Air France qui devrait retirer des vols sur les axes Strasbourg et Metz/Nancy avec l’ouverture du TGV Est le 10 juin.
Pour la saison prochaine, Transavia.com se trouvera en position de nouvel entrant pour obtenir de nouveaux slots sur sa base d‘Orly Sud, son unique base au moins pendant les trois premières années.
Lionel Guérin, le Pdg de l’entité, prévoit d’assurer deux vols quotidiens avec un B-737-800 de 186 sièges sur cet axe qui sera assez atypique de la stratégie générale puisque c’est davantage un axe « ethnique » que touristique. Et Transavia entrera ainsi de plein fouet dans la bataille que se livrent aujourd’hui les compagnies régulières Tap et Aigle Azur ainsi que Ryanair au départ de Beauvais.
Sur un potentiel d’un million de voyageurs par an sur l‘axe Paris-Porto, Transavia.com souhaite s’approprier une part de marché de 35% sans casser, pour l’instant, les prix puisque la gamme tarifaire commence avec un prix d’appel de 49 euros l’aller simple pour aller jusqu’à 200 euros maximum.
Air France et Transavia jamais en concurrence directe
Quant au reste du réseau, il se concentrera un peu mystérieusement sur quatre axes : Tunisie, Espagne, Grèce, Maroc mais sur cette dernière destination, Transavia.com ne prendra le relais d’Air France sur Marrakech que l’année prochaine lorsque Air France se retirera de cet axe. Les deux entités ne seront, en effet, jamais en concurrence directe. « Transavia.com volera là où Air France ne vole pas ».
La compagnie n’aura que deux avions en début de saison puis un troisième viendra s’ajouter en haute saison sur une flotte qui devrait compter 10 appareils par la suite. Les créneaux horaires de cette saison (2500 environ) seront rétrocédés par Air France qui devrait retirer des vols sur les axes Strasbourg et Metz/Nancy avec l’ouverture du TGV Est le 10 juin.
Pour la saison prochaine, Transavia.com se trouvera en position de nouvel entrant pour obtenir de nouveaux slots sur sa base d‘Orly Sud, son unique base au moins pendant les trois premières années.
Lionel Guérin, Président de Transavia.com
Une partie des vols sera entièrement charter, opérée pour le compte de Club Med et de Gestair. Cette activité de vols affrétés va continuer puisque Lionel Guérin prévoit de mettre trois appareils totalement dédiés au charter.
Et pour les autres vols, la répartition entre blocs sièges pour les TO et ventes individuelles sur le site dédié devrait se répartir à 50/50. « Les sièges seront d’abord proposés aux TO puis le reste sera mis en vente sur le site BtoC », précise Hélène Abraham, vice-président commercial. Un site qui proposera par ailleurs une offre de produits complémentaires d’hôtels et de locations de voitures à l’image des sites low cost.
L’équilibre en trois ans
L’équipe de Transavia.com se donne trois ans pour atteindre le point mort : cette année devrait se terminer avec un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros et 10 % de déficit; 2008 verra le CA passer à 130 millions d’euros et le déficit se réduire à 5 % puis en 2009, l’équilibre économique sera atteint sur un CA de 250 millions d’euros.
Pour tenir ce rythme, la compagnie devra opérer avec un SKO (Siège/kilomètre offert) de 6 centimes d’euros. Des économies de coûts seront réalisées avec l’aide de Transavia Hollande et le personnel ne sera composé que de 400 employés (100 pilotes, 200 PNC et 80 employés au sol).
La montée en puissance de la filiale française permettra aux avions de voler 3800 heures la première année, 4000 heures la seconde puis 4200 heures la troisième année. Pour commencer les opérations, ce sont des pilotes d’Air France (5 équipages, soit 10 pilotes) qui seront détachés pour une période de six mois. Lionel Guérin reste discret sur la facture à payer à la maison-mère…
Et pour les autres vols, la répartition entre blocs sièges pour les TO et ventes individuelles sur le site dédié devrait se répartir à 50/50. « Les sièges seront d’abord proposés aux TO puis le reste sera mis en vente sur le site BtoC », précise Hélène Abraham, vice-président commercial. Un site qui proposera par ailleurs une offre de produits complémentaires d’hôtels et de locations de voitures à l’image des sites low cost.
L’équilibre en trois ans
L’équipe de Transavia.com se donne trois ans pour atteindre le point mort : cette année devrait se terminer avec un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros et 10 % de déficit; 2008 verra le CA passer à 130 millions d’euros et le déficit se réduire à 5 % puis en 2009, l’équilibre économique sera atteint sur un CA de 250 millions d’euros.
Pour tenir ce rythme, la compagnie devra opérer avec un SKO (Siège/kilomètre offert) de 6 centimes d’euros. Des économies de coûts seront réalisées avec l’aide de Transavia Hollande et le personnel ne sera composé que de 400 employés (100 pilotes, 200 PNC et 80 employés au sol).
La montée en puissance de la filiale française permettra aux avions de voler 3800 heures la première année, 4000 heures la seconde puis 4200 heures la troisième année. Pour commencer les opérations, ce sont des pilotes d’Air France (5 équipages, soit 10 pilotes) qui seront détachés pour une période de six mois. Lionel Guérin reste discret sur la facture à payer à la maison-mère…
![Lire ou pas ? Le secteur touristique à un rôle à jouer ! [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/88094660-62395447.jpg?v=1745418480 "Lire ou pas ? Le secteur touristique à un rôle à jouer ! [ABO]")
