La réorganisation de l'activité court et moyen courrier qui devrait éliminer 34 appareils de la flotte et l'augmentation de la productivité de 20% rajoute considérablement au sureffectif actuel des pilotes d'A320. - Photo DR Air France
La situation est déjà connue pour un certain nombre de services.
La réorganisation de l'activité court et moyen courrier qui devrait éliminer 34 appareils de la flotte et l'augmentation de la productivité de 20% rajoute considérablement au sureffectif actuel des pilotes d'A320.
De source syndicale, ils pourraient être près de 600 en trop.
Une centaine d'entre eux pourraient passer chez Transavia qui doit quasiment tripler sa flotte dans les trois années qui viennent.
Une centaine d'autres, des commandants de bord âgés de plus de 60 ans pourraient faire l'objet d'un accompagnement vers la retraite.
La solution de prêter des pilotes français à la compagnie Eastern Airlines basée à Shanghai a également été évoquée, ainsi que le recours au temps partiel.
La réorganisation de l'activité court et moyen courrier qui devrait éliminer 34 appareils de la flotte et l'augmentation de la productivité de 20% rajoute considérablement au sureffectif actuel des pilotes d'A320.
De source syndicale, ils pourraient être près de 600 en trop.
Une centaine d'entre eux pourraient passer chez Transavia qui doit quasiment tripler sa flotte dans les trois années qui viennent.
Une centaine d'autres, des commandants de bord âgés de plus de 60 ans pourraient faire l'objet d'un accompagnement vers la retraite.
La solution de prêter des pilotes français à la compagnie Eastern Airlines basée à Shanghai a également été évoquée, ainsi que le recours au temps partiel.
Vers une réduction des effectifs notamment en province
Autres articles
-
Emirates répercute à son tour la taxe de solidarité sans attendre le vote
-
Air France suspend le survol de la Mer Rouge jusqu'à nouvel ordre
-
Air France : le contenu NDC disponible chez Supertripper
-
Liban : Air France et Transavia quid des vols ?
-
Air France : des prestations payantes en classe économique ?🔑
Avec la contraction de la flotte moyen courrier et le gain de productivité de 20%, le sureffectif touchera de la même façon les PNC.
Le SNPNC-FO d'Air France a déjà fait savoir qu'un recours au temps partiel était la solution la plus acceptable à condition qu'il n'y ait pas dans le même temps de départs contraints de PNC.
Reste la grande inconnue du personnel au sol qui compose 32 000 des 53 000 collaborateurs Air France, hors filiales. De source syndicale, le gain de productivité se déploierait principalement sur une réduction des jours de RTT d'environ 10 journées par an.
Mais une telle réorganisation ne pourra pas se mettre en place sans une réduction importante des effectifs notamment dans les escales de province où le fonctionnement normal d'une compagnie ne justifie pas le nombre élevé d'employés.
Quand on considère qu'il a fallu plus de six mois pour que la première base de province, Marseille, fonctionne enfin avec l'ensemble du personnel sous statut volontaire, on peut s'inquiéter de la suite des événements dans les différentes escales françaises...
Le SNPNC-FO d'Air France a déjà fait savoir qu'un recours au temps partiel était la solution la plus acceptable à condition qu'il n'y ait pas dans le même temps de départs contraints de PNC.
Reste la grande inconnue du personnel au sol qui compose 32 000 des 53 000 collaborateurs Air France, hors filiales. De source syndicale, le gain de productivité se déploierait principalement sur une réduction des jours de RTT d'environ 10 journées par an.
Mais une telle réorganisation ne pourra pas se mettre en place sans une réduction importante des effectifs notamment dans les escales de province où le fonctionnement normal d'une compagnie ne justifie pas le nombre élevé d'employés.
Quand on considère qu'il a fallu plus de six mois pour que la première base de province, Marseille, fonctionne enfin avec l'ensemble du personnel sous statut volontaire, on peut s'inquiéter de la suite des événements dans les différentes escales françaises...
Marge de manœuvre étroite pour les syndicats
D'autant que le relais qui sera pris par la compagnie low cost Transavia sur un certain nombre de lignes point à point ne nécessitera plus la présence d'employés Air France...
Les services techniques de maintenance seront également en sureffectif du fait de la contraction de la flotte même si ces derniers peuvent travailler à l'entretien d'appareils d'autres compagnies.
Même cas de figure pour le service cargo qui ne sera plus composé que de 4 freighters au lieu de 5.
Au global, si le nombre avancé par les syndicats de 5 000 suppressions d'emploi en trois ans est exact et en comptant sur 2400 départs naturels pour la même période, ce sont 2500 emplois qui seront supprimés.
La direction d'Air France souffle le chaud et le froid depuis plusieurs mois, rassurante sur les départs contraints dans le cadre de son plan mais menaçante dans le cas d'un rejet de ce dernier par les syndicats.
Avant même d'avoir une estimation du nombre d' employés volontaires au départ et les accompagnements consentis par l'entreprise, ils devront accepter cette réorganisation du travail proposée par la direction.
La menace de la dénonciation des accords paritaires et donc d'un passage en force plus coûteux est à ce prix.
Hormis la mobilisation du personnel pour un mouvement de grève gigantesque - ce qui ne semble pas être l'état d'esprit des employés d'Air France en ce moment, les syndicats ont une marge de manœuvre étroite pour continuer la négociation.
Les services techniques de maintenance seront également en sureffectif du fait de la contraction de la flotte même si ces derniers peuvent travailler à l'entretien d'appareils d'autres compagnies.
Même cas de figure pour le service cargo qui ne sera plus composé que de 4 freighters au lieu de 5.
Au global, si le nombre avancé par les syndicats de 5 000 suppressions d'emploi en trois ans est exact et en comptant sur 2400 départs naturels pour la même période, ce sont 2500 emplois qui seront supprimés.
La direction d'Air France souffle le chaud et le froid depuis plusieurs mois, rassurante sur les départs contraints dans le cadre de son plan mais menaçante dans le cas d'un rejet de ce dernier par les syndicats.
Avant même d'avoir une estimation du nombre d' employés volontaires au départ et les accompagnements consentis par l'entreprise, ils devront accepter cette réorganisation du travail proposée par la direction.
La menace de la dénonciation des accords paritaires et donc d'un passage en force plus coûteux est à ce prix.
Hormis la mobilisation du personnel pour un mouvement de grève gigantesque - ce qui ne semble pas être l'état d'esprit des employés d'Air France en ce moment, les syndicats ont une marge de manœuvre étroite pour continuer la négociation.